Caleb -- mon monde a toujours été plus beau que le vôtre.

h ô t e

Caleb R. Vann

Identité

Age : 21 ans
Origines : Américain, New Yorkais plus précisément
Hôte [ X ] Vacancier [ ] Employé [ ]
Code règlement : Tout cela me semble juste ^^

HAYDEN CHRISTENSEN
Caleb -- mon monde a toujours été plus beau que le vôtre. 20qcf4

Caractère

renfermé

mystérieux

froid

franchise

charmeur

Histoire

« Maman, je peux… »
« Non chéri, je suis occupé. »
« Mais maman… »
« Chut, va jouer ailleurs! Maman travaille. »

Assis sur une table, j'étais seul. Ma boite à diner posé face à moi, elle contenait tellement de petits contenants que je n'aurais pas assez de mon seul estomac pour en manger tout le contenu. J'avais mangé le sandwich et un bout de fromage, mais rien de plus. Je regardais le temps passer lorsque je sursautai en entendant une voix aiguë s'exprimer à côté de moi.

« Hey toi ! »
« Hey… » Avais-je répondu méfiant. Qui souhaitaient délibérément s’asseoir près de moi, franchement ?
« Pourquoi t’es seul ? Tu ne t’ennuis pas ? »
« Euh… je suis seul parce que… »

Et je m'étais lancé dans une grande explication avec la surprise de ne pas me faire interrompre une seule fois. Elle buvait mes paroles, me regardait avec une étincelle dans les yeux. J'étais plutôt surpris, je me demandais même si elle n'avait pas simplement reçu un défi de venir me parler. Elle avait l'air trop gentille, c'était trop beau. Ses cheveux blonds étaient attachés avec des rubans en deux petites couettes sur chaque côté de sa tête et ces grands yeux noisettes brillaient. Lorsque je terminai de parler, elle m'observa des pieds jusqu'à la tête et fit un large sourire en lançant de sa petite voix :

« Tu veux être mon meilleur ami ? »
« Quoi ? Euh… »
« Oui ? Génial! Comme ca on ne sera jamais seul tous les deux! Tu vas voir, je suis géniale! & puis ma grande sœur m’a dit qu’il faut toujours avoir un meilleur ami… Oh en passant, moi c’est Emy. »

Elle commença à parler et parler et parler. Franchement, elle animait à elle seule la conversation et je me contentais d’écouter. J’adorais écouter, ça tombait bien.

Emy m’avait invité à passer chez elle, j’avais bien entendu accepté. J’adorais aller chez elle, elle avait une maison modeste, pas comme moi. Étant fils d’actrice et de producteur, j’avais la maison qui venait avec le statut. Chez elle, je me sentais normal et j’adorais ça. Une fois arrivé chez elle, j’avais ouvert la porte comme si c’était chez moi et j’avais alors vu. J’avais vu les cheveux de la jeune fille pour la première fois, c’était un violet très… voyant. Quand elle m’avait vu, elle s’était mise à rigoler. J’adorais cette fille, en fait, autant vous avouez que je l’aimais. C'était la première fille dont j'étais amoureux, j'ignorais totalement la réaction que je devais avoir. Je savais que les garçons devaient faire le premier pas, mais ce n'est pas aussi facile que ce qu'on fait croire. Donc, vous avez compris je crois bien. Elle me regarda après avoir rigolé et avait alors fait l'un de ces sourires avec lequel tu comprends que tu vas souffrir. Elle m'avait attrapé la main et m'avait entraîné vers la cuisine. Elle avait alors caché une boite derrière son dos et j'avais tenté de l'attraper sans réussir. Elle avait alors dit :

« Tu aimes mes nouveaux cheveux ? »
« Magnifique! »
« Merci… j’ai une idée! Si tu aimes, c’est parfait. »

Le plus grand sourire que je lui avais vu apparut sur son visage et elle montra la boite. Je n'ai pus retenir un hoquet de surprise. C'était une boite qui contenait un équipement de teinture. Je la regardai complètement ébahi et elle rigola, de ma tête sans aucun doute.

« Tu aurais pus prendre une couleur un peu plus viril au moins… »
« Ca ne sert à rien, tu n’as jamais été viril et c’est pas une couleur viril qui te changerait. »
« Trop gentil… Alors si je comprends bien, tu veux que je me fasse une… teinture violette ? »
« Exactement, et Je fais la teinture. »

« Tu n’es pas sérieux ? C’est l’une de tes blagues sans humour ? Je t’en prie Caleb, dit moi que tu me mens. »

Ses cheveux mauves encerclaient son visage et je sentais ses yeux me fixer, elle tentait de voir mon regard, elle voulait me scruter. Je sentais qu'elle voulait que je la regarde, mais je préférais l'éviter, si je voyais son regard noisette, je ne pourrais m'empêcher de lui mentir. Je fis non de la tête, incapable de le prononcer et je la sentis tomber. Elle ne tombait pas littéralement, mais en son for intérieur, c'était comme si. Nous n'étions jamais sorti ensemble, mais c'était un peu comme si. Chacun savait que l'autre l'aimait, mais aucun ne voulait gâcher l'amitié. Je l'entendis alors chuchoter des mots qui me brisèrent le cœur;

« Je croyais que… que tu m’aimais… »
« Mais je t’aime. »

Je l'avais alors regardé dans les yeux complètement désemparé. J'attendais l'occasion de lui avouer mon amour depuis si longtemps que maintenant que je l'avais, je ne savais plus quoi dire. Elle s'était levée, m'avait regardé, m'avait chuchoté quelques choses et était parti. Elle était partie alors qu'elle était venue me raconter sa semaine et qu'elle n'en avait rien fait. Mais j'en avais plus rien à faire de cette discussion qui était sensé se passer, c'était celle qui s'était passé qui me perturbait.
Je t’aime. Elle m’avait dit ces mots en partant.