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 Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac

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Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac Vide
MessageSujet: Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac   Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac EmptyJeu 18 Juin - 13:27

    - Mademoiselle, réveillez-vous. Nous sommes sur le point d'arriver.

    Une voix douce et mélodieuse fit sortir la jeune Eden de son sommeil léger. Voila maintenant plus d'une heure qu'elle se trouvait sur les routes d'Irlande, à l'intèrieur d'une berline classieuse, dont le moteur exprimait un délicat ronron. Autrement dit, tous les éléments étaient réunits pour qu'elle s'endorme tranquillement. Elle passa une main dans ses cheveux, et l'autre sur son visage pour être certaine de bien être sortie de sa torpeur. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas réussit à s'endormir de la sorte, et surtout un moment qu'elle n'avait pas eut le temps de le faire. Ce voyage était à peine commencé qu'elle en ressentait déjà les bienfaits agréables. La violoniste ouvrit la fenêtre arrière, profitant ainsi de la douce brise de fin de matinée qui s'engoufrait dans l'automobile apportant avec elle l'odeur de la lande irlandaise. Elle déposa son regard vers l'horizon, comme elle aimait tant le faire enfant et soupira profondément. Ces vacances allaient être charmantes, à première vue. Et pourtant, tout ceci avait été prévu pratiquement dans l'instant.

    Il y avait encore une semaines, elle jouait sur scêne et gagnait un prix très important dans sa profession. Et ensuite, elle avait fait une baisse de tension assez significative. Il était temps qu'elle prenne des vacances, et s'octroye le temps de se reposer. Les médecins de son père avaient été formels sur ce point précis. D'ailleurs, comme quoi les choses arrivent parfois au moment désigné, elle avait reçu le soir même une lettre en provenance d'Irlande. La lettre n'était pas signée de son nom, mais Eden avait su retrouvé la délicate plume d'Isaac J. Keegan au travers de ces mots. Depuis le temps qu'ils se connaissait, elle arrivait à le reconnaître même par l'intermédiaire d'une lettre anonyme. Il s'agissait la d'une invitation a passer un séjour dans une pension de vacance luxueuse, tandis que celle-ci venait tout juste d'ouvrir. L'occasion était bien trop parfaite pour ne pas reffuser, et Eden avait alors décidé qu'elle prendrait des vacances en Irlande. C'était ainsi qu'elle s'était envolée de son allemagne natale pour se retrouver ici, dans cette voiture.

    La berline emprunta ensuite une route qui traversait un charmant village de campagne en bordure de mer. Un endroit parfait pour des ballades jusqu'a n'en plus finir. Eden resta silencieuse, profitant du paysage et des senteurs nacrées, jusqu'a ce que la voiture la mène tout près d'une imposante villa. Celle-ci aurait bien evidemment put être une des nombreuses demeures de vacances de la famille Hoffman, et la jeune fille ne s'etonna donc guère de la taille de cette batisse. Quoi qu'il en soit, posséder les bonnes choses ne veux pas forcement dire que l'on ne sait plus les aprécier. C'est pour cette raison qu'elle remarqua avec un plaisir secret la concordance de couleur entre la blancheur des murs et le bleu clair des volets de bois. Une touche qu'elle même aurait ajoutée si elle avait eût une maison de ce genre précis.

    Le chauffeur l'invita bien vite à déscendre, tandis qu'il venait de s'introduire dans les jardins du domaine. L'herbe était taillée parfaitement, comme-ci des centaines de jardiniers venait chaque jour avec leur paire de ciseau pour aligner chaque brin de verdure, et de nombreuses fleurs et autres arbustes jonchaient les bords du chemin. L'homme déscendit le premier, et s'empressa d'aller ouvrir la porte à sa pasagère. Habituée au preuve de courtoisie à son égard, Eden le laissa ouvrir la portière, prendre sa main, et se contenta de sortir les deux jambes à la fois, déposant ses ballerines blanches sur les gravillons pareillement immaculés. La jeune femme portait une tenue tout à fait estivale, et comme à son habitude dans des tons sobres et élégants. Aujourd'hui, il s'agissait du blanc.

    Eden portait dans sa main droite un étuis contenant son précieux violon. Le chauffeur se contenta d'aller chercher ses bagages dans le coffre de la voiture - deux malles dont la taille n'égalait que leur prix indescent - et les déposa juste devant le hall d'entrée, sur le sol glacial fait d'un marbre élégant. La jeune Hoffman avança tout droit, de sa démarche soignée et régulière, tout en admirant la shilouette qui de désignait petit à petit devant elle. Evidemment, elle avait vue juste quant à l'auteur de cette lettre mystèrieuse. Isaac se tenait droit devant elle et lui souriait déjà. La violoniste souria à son tour et s'arreta juste devant lui, prenant immédiatement une voix enjouée et mélodieuse.

    - Monsieur Keegan, j'aurais dû m'en douter.


Dernière édition par Eden A. Hoffman le Ven 19 Juin - 17:52, édité 2 fois
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Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac Vide
MessageSujet: Re: Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac   Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac EmptyJeu 18 Juin - 15:40

      ▬ Vous m'accordez une seconde mademoiselle ?


    Isaac esquissa un sourire avant de partir un peu plus loin. Il était dans le parc et faisait une ballade avec une cliente du Riviera Sun. Son téléphone vibrait dans sa poche, et pour ne pas manquer de politesse, il préférait s'éloigner de la jeune femme. Isaac avait pour habitude de mettre son téléphone sur vibreur, pour ne pas être dérangé dans son travail. Il glissa donc sa main dans son pantalon et attrapa la bête qui vibrait toujours. Il appuya sur le bouton central, un fenêtre s'afficha. En caractères noirs était écrit :

    Citation :
    Ne pas oublier : Eden arrive aujourd'hui.
    À : 10 heures.

    Il était aux alentours de huit heures et demi du matin. Isaac s'accordait encore une heure de ballade. Après cela, il irait se changer pour accueillir sa très bonne amie. Isaac rejoignit alors la jeune femme avec qui il était juste avant de recevoir ce mémo. Il lui sourit alors, passa son bras par dessus ses épaules.

      ▬ Est-ce que tout va bien Zac ?
      ▬ Tout vas très bien. On la continue cette balade ?


    Une de plus qui se trompait de prénom. Décidément, Isaac est un nom compliqué à retenir ou quoi ? Depuis le début du séjour on l'avait appelé Zac, Izzie et Anthony (?). Et une fois aussi "serveur!". Ce qui est plus qu'humiliant pour un hôte. Isaac et sa cliente continuèrent donc leur promenade à travers le parc. Le cadre était vraiment somptueux. Fleurs, arbustes, fontaines et des paysages magnifiques.Bien que le rendez-vous soit très plaisant, Isaac devait abandonner sa cliente pour aller se préparer et accueillir son amie. Il lui expliqua la situation et la raccompagna avec gentillesse jusqu'à sa chambre. La porte claqua : Isaac était libre. Il se précipita dans les couloirs pour se rendre à sa chambre.

    Isaac et Eden se connaissaient depuis l'enfance. Ils avaient aux alentours de cinq ans lorsqu'ils se sont rencontrés pour la première fois. Et détestés, par la même occasion. En effet, petit, les deux jeunes enfants se chamaillaient sans cesse et leurs papas, collègues, étaient obligés de les séparer pour pas qu'ils ne se battent. Mais, à force de se voir, les deux jeunes commencèrent à s'apprécier, et à se raconter des secrets. Des trucs de petits quoi. Puis, en grandissant, ces petites confidences leur apportèrent une amitié. Assez forte. Mais, pour troubler cette image assez parfaite d'une amitié parfaite elle aussi, il fallait que les deux jeunes soient promis l'un à l'autre.

    Isaac referma la porte de sa chambre derrière lui et se jeta sous la douche. une fois propre comme un soulier neuf, il s'habilla d'un pantalon de costume noir et d'une chemise couleur blanc cassé et il cintra son pantalon avec une ceinture en cuir couleur caramel. Un petit peu de parfum et il était fin prêt. Il allait l'attendre à l'entrée du hall. Au bout de quelques minutes d'attente, il reconnu le bruit du gravier qui crisse. Une voiture s'avança. En sortit une jolie blondinette, qui avait l'air soulagée d'être arrive. Il reconnu Eden à son étui de violon qu'elle tenait dans une de ses mains. Il ne pu s'empêcher de sourire lorsqu'elle lui décrocha quelques mots

      ▬ Monsieur Keegan, j'aurais dû m'en douter


    Sans même répondre, ils eurent tous les deux la même réaction et ils s'enlacèrent. Qu'il était heureux de la revoir. depuis qu'il avait fondé le cercle d'hôtes, Eden et Isaac restaient en contact mais n'avaient pas eu l'occasion de se revoir à nouveau.

      ▬ Eden que tu m'as manqué ! Alors comment tu vas ? Qu'est que tu as à me raconter ? Comment s'est passé ton voyage ? ..


    Il avait tellement à lui demander que les questions sortaient de sa bouche sans arrêt. C'était assez malpoli, mais sous le coup de l'émotion, on y peut pas grand chose. Il sourit, attrapa les bagages de la jeune fille et la conduisit à sa chambre, deux étages plus hauts. Puis, les deux jeunes amis, sur le chemin, en profitèrent pour discuter.
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Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac Vide
MessageSujet: Re: Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac   Prolégomènes ensoleillés pour une villa de charme - Isaac EmptyJeu 18 Juin - 18:12

    Il se trouvait la, juste devant elle, à lui sourire comme bien des fois. Cela faisait maintenant un petit moment qu'ils ne s'étaient vus. Auparavant, durant leur jeunesse, Eden ne comptait plus le nombre de reception et de dîners qu'ils avaient passés ensemble. Et à l'époque, ce n'était pas de tout repos. Celle qu'il appelait le "vilain petit canard" et lui même s'étaient littéralement acharnés à se rendre fous mutuelement. Heureusement, la chose était toute autre aujourd'hui, et c'était un plaisir pour elle de le croiser ici. Il sourit à ses mots et Eden ne put s'empecher de repenser à un souvenir enfantin.

    Alors qu'ils ne se connaissaient que très peu, chacun avait aproximativement cinq ans, Isaac lui avait demandé si elle faisait partie de la Gestapo. Elle avait ouvert de grand yeux ronds quand il lui avait expliqué qu'il avait regardé un film traitant de la seconde guerre mondiale avec son école et que les généraux allemands avaient tous une élocution semblable à la sienne. Comment expliquer à un enfant de cinq ans que les etrangers ont tous un accent particulier quand ils parlent anglais ?

    Aujourd'hui, la jeune femme parlait avec beaucoup plus d'aisance et son anglais était parfait. Pourtant, on pouvait déceler - quand on tendait attentivement l'oreille - quelques sonorités tenues ou trop appuyées qui trahissait sa nationalité germanique. A proprement parler, il n'y avait qu'un mot sur lequel elle fourchait. Le 'behind' anglais si mélodieux quand Isaac ou tout autre britannique le prononçait avait chez elle des allures d'aboyement millitaire tout à fait terrifiante. Fort heureusement pour elle, c'était un mot qui ne se plaçait pas continuelement dans une conversation polie. Et puis d'ailleurs, qui lui en tiendrait rigueur ? La jeune Eden n'attendit pas que son ami réponde et se jeta littéralement dans ses bras pour l'enlacer. Elle ne se souvenait plus la dernière fois qu'ils s'étaient tout deux parlé en tête à tête, mais savait que cela remontait à au moins deux ou trois ans. Autrement dit, une éternité à cette âge la.

    La violoniste sourit de nouveau et prit le temps de l'examiner. Il avait encore grandit, et ressemblait désormais au parfait gentleman. Le jeune homme que toutes les filles rêvaient d'avoir à leur côtés. Plutôt grand, svelte et finement musclé, habillé avec élégance. Le plus charmant était cette petite pointe de nonchalance qu'il avait dans tous ses mouvements et qui indiquait que tout à ses yeux avait la même facilité. Mais même sous cette apparence de séducteur, il restait pour elle le petit garon d'antant, celui qui lui tirait la langue quand elle rapportait à son père les bêtises qu'il avait fait.

    - Eden que tu m'as manqué ! Alors comment tu vas ? Qu'est que tu as à me raconter ? Comment s'est passé ton voyage ? ..
    - Oh, Isaac, je suis si heureuse de te voir. J'ai l'impression que je ne t'ais vu depuis au moins deux siècles. Je vais bien, comme tu peux le constater et suis persuadée que ces vacances vont me faire le plus grand bien. A ce propos, je te suis reconnaissante de m'avoir invitée, le moral n'était pas tellement au beau fixe ces derniers temps. Et te revoir me redonne le sourire.

    Et Eden sourit de plus belle tandis que son ami se chargeait de ses bagages. Il se pencha doucement et saisit les deux malles avec une aisance délicieuse, puis la guida en direction de sa chambre. Cette petite visite à ses côtés lui permit de contempler l'intèrieur de l'etablissement et de s'émerveiller devant la décoration de goût. Aussi, elle prit soin d'analyser les différentes personnes qui se trouvaient ici.

    Comme on pouvait s'y attendre d'un etablissement comme celui-ci, la plupart des personnes qui se tremoussaient dans les couloirs semblait avoir les poches bien garnies. C'était d'ailleurs tant mieux, Eden n'avait pas envie de partager son séjour avec je-ne-sais-quel prolétaire en provenance d'un village avoisinant. La violoniste percevait en eux un manque de manière flagrant qui l'enmenait bien trop loin de son univers natal. Mieux valait qu'elle tombe sur des jeunes personnes bien éduquées, avec un certain sens de la dignité, et qui ne risquaientt pas de commettre l'affront Ô combien triste de lui exposer leur infériorité flagrante. Aussi, et c'était egalement chose à prévoir d'une villa de la sorte, une grand epartie des clientes n'étaient plus dans leur première jeunesse et semblait profiter de l'espace à la manière d'une maison pour personne de troisième âge. Eden songea qu'elles se couchaient tôt et qu'elles ne seraient donc pas a trainer les pieds dans le grand salon, clamant au et fort des refrains douteux de valse musettes quelconque.

    - C'est un très bel endroit, vraiment. Est-ce toi qui gère l'entièreté de cet établissement ?
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