September E. Hans
h ô t e
Messages : 121
Crédit : box&shock
About you We are friends?: Dispo' pour un sujet ?: Nah ¬¬
|
Sujet: « september » there never was a cloudy day. Mer 17 Juin - 5:56 |
|
|
September Eileen Hans
Age : 19 ans Origines : Américaines Hôte [X]Vacancier [ ] Employé [ ] Code règlement : Blablabla.
TAYLOR MOMSEN | Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla Blabla
|
Dernière édition par September E. Hans le Mer 17 Juin - 6:01, édité 4 fois
|
|
September E. Hans
h ô t e
Messages : 121
Crédit : box&shock
About you We are friends?: Dispo' pour un sujet ?: Nah ¬¬
|
Sujet: Re: « september » there never was a cloudy day. Mer 17 Juin - 5:57 |
|
|
1. Ensemble. « Je vis le jour dans la grande ville de Los Angeles, en Californie. À peine quelques secondes après ma naissance, j’avais déjà tout ce qu’il me fallait pour être heureuse. Une famille unie et une belle harmonie. Mon enfance fut bien loin d’être difficile et je dois vous avouer que sur ce coup, je fus bien chanceuse sur ce coup. Je suis consciente que toutes les jeunes filles de mon âge n’ont pas nécessairement cette chance, surtout dans un milieu aussi controversé que celui de Los Angeles. Pendant plusieurs années, je ne connus que les quatre mêmes personnes. Tout d’abord, il y eut mes parents, pour qui j’étais un véritable petit ange, même si mon caractère leur causait parfois un peu de problèmes. Oui bon, il faut dire que je ne retiens pas ma personnalité du voisin et je suis sans aucun doute le portrait craché de ma mère sur tous les points. Puis, il y eut mon frère et son meilleur ami, Lyam. Je peux pratiquement considérer ce dernier comme mon deuxième grand frère puisque dans chacun de mes souvenirs il s’y trouve. Déjà toute petite, il passait beaucoup de temps avec moi, même si normalement, il était sensé venir voir Jayden. - « Dis Lyam, quelle tenue va le mieux à ma poupée ? - Ha, moi j’ai une préférence pour la violette. - Pour vrai ? Moi aussi je pensais pareil ! » Il venait à peine d’entrer à la petite école qu’il trouvait quand même le temps de venir me voir chaque jour lorsqu’il rentrait, accompagné de mon frère, qui le suivait souvent sans broncher. Il ne se prononçait pas vraiment sur le choix de mes poupées lui, mais au moins, on savait s’amuser ensemble. Comme cette soirée, lorsqu’ils décidèrent d’écouter des films en mangeant du pop-corn. Je me souviens en avoir trop mangé et avoir eu mal au ventre. Je m’étais alors blottie contre Lyam, m’endormant quelques minutes après, ma peluche serrée contre moi. Lorsque j’avais ouvert les yeux, nous étions au beau milieu de la nuit et j’étais couchée dans le grand lit de la chambre des invités, Lyam d’un coté de moi, et Jayden de l’autre. Apaisée, je trouvai de nouveau le sommeil, m’endormant avec la certitude que je vivrais toujours avec mon frère et son meilleur ami. »
2. Disparu. « Malheureusement, toutes les histoires n’ont pas toujours une bonne fin et lorsque je me réveillai le lendemain matin, j’étais toute seule dans le grand lit. Ni Jayden, ni Lyam n’était là à mes cotés pour me rassurer et rapidement, je piquai une crise de panique, me rendant dans la cuisine au bord des larmes. Lorsque je trouvai mon frère et demandai où était passé mon autre grand frère, il me dit qu’il n’avait plus aucune trace de lui. Des larmes commencèrent à couler sur mes petites pommettes et ma mère fit tout pour me rassurer. Jay’ se fit distant à ce moment-ci et ne me serra pas dans ses bras, bien que sa présence m’aurait été bénéfique. Je voulais qu’on me dise que Lyam n’était que parti chercher un nouveau jeu et qu’il reviendrait bientôt. Pendant une semaine, mon frère et moi vécûmes l’angoisse totale. Ma mère était déchirée de nous voir de la sorte et pourtant, elle ne disait rien. Je voyais souvent Jayden partir vers la maison de son meilleur ami, mais revenir tout le temps seul, l’air abattu. À chaque fois, je l’attendais dans l’embrasure de la porte, en espérant apercevoir mon frère revenir avec celui que nous cherchions désespéramment. Puis, le temps passa et bien que l’absence de Lyam se faisait de plus en plus sentir, la vie continua. J’étais à la petite école et mon frère venait toujours me chercher après les cours pour qu’on rentre ensemble. Seulement, il y eut un après-midi où j’attendis plus longtemps que d’habitude. Impatiente, je décidai de le chercher et d’aller le rejoindre. Quelle surprise eus-je lorsque je découvris mon frère avec Lyam. Un immense sourire se dessina sur mon visage et je courus jusqu’à mon ami, l’enlaçant de mes petits bras, le gardant contre moi. - « Lyam ! Tu vas revenir dormir à la maison hein ? On a pas pu terminer notre soirée l’autre jour ! - Bien sûr ! Je suis certain qu’il y a encore plein de pop-corn qui nous attend. » Et ce soir là, à nouveau, nous passâmes de longues heures ensemble, à rigoler et à s’amuser. Jayden était de nouveau heureux, c’était la première fois que je le voyais sourire depuis des jours. L’entendre rire me rendit également ma bonne humeur et l’ambiance dans la pièce était contagieuse. Encore une fois, nous prîmes place dans le grand lit de la chambre des invités et je fis promettre aux garçons de ne pas disparaître le lendemain matin. Lorsque je me réveillai, prête à affronter une nouvelle journée, je découvris de nouveau mon frère dans la cuisine, sauf que cette fois-ci, j’entendais clairement la voix de Lyam. - « Je veux bien faire des efforts, apprendre tout ce que vous voulez, me faire des amis « utiles » dans mon école, mais en échange, j’exige d’avoir le droit, de continuer de voir mes « véritables amis », et ceci n’est pas négociable. »
3. Délires « Mon adolescence fut de loin la plus belle période de toute ma vie. Jeune femme épanouie, j’étais heureuse au lycée, j’avais des tas d’amis dans mes cours, j’étais populaire et j’avais de bons scores. J’étais enviée de partout et malgré tout ça, je gardais les pieds sur terre, ne laissant pas ma gloire me monter à la tête. Le lycée était insignifiant pour moi, tout ce qui comptait à mes yeux était de retrouver mon frère et mon meilleur ami après les cours. Chaque jour, j’attendais impatiemment le son de la cloche pour sortir dehors et aller rejoindre les deux personnes qui comptait le plus à mes yeux. Notre différence d’âge n’avait plus vraiment d’importance maintenant et ma maturité me permit de très bien les comprendre malgré les deux ans qui me séparaient d’eux. Mon frère abandonna le lycée lorsque j’eus 15 ans et commença à composer de la musique à la maison. Inutile de vous préciser que j’étais son plus grand fan ! Et puis, il y avait toujours Lyam qui n’était pas bien bien loin pour le supporter aussi. C’était vraiment ça, la belle vie. J’encourageais mon frère et mon meilleur ami dans tout ce qu’ils entreprenaient, rêvant d’avoir moi aussi, un jour, autant d’ambition qu’eux en avaient également. »
4. Seule. « Jayden atteignit rapidement ses 18 ans, Lyam aussi. Je me souviens de cette journée où Jay’ rentra complètement outré dans la maison, claquant la porte de sa chambre derrière lui. Inquiètes, je me dirigeai rapidement vers sa pièce, cognant dans la porte. Après plusieurs secondes de silence, une minuscule ouverture se fit, assez grande pour que je sois capable de me faufiler à travers et entrer dans la chambre de mon frère. Il était complètement effondré, l’air accablé. - « Qu’est-ce qui se passe Jay ? - Lyam a dix-huit ans, il a fait une fête, je n’y étais pas, il s’est trouvé des nouveaux amis. - Quoi ? Et nous trois dans tout ça ? - Il n’en a plus rien à foutre ! » Mon regard devint absent et je sentis un poignard me percer la poitrine. Non, c’était impossible. Lyam n’était pas comme ça, non ? Est-ce que sa fortune soudaine et l’idée d’avoir enfin dix-huit ans lui était montés à la tête ? Au point de le changer complètement, aussi rapidement ? Je devais en avoir le cœur net et d’un pas décidé, je quittai ma chambre et sortit à l’extérieur, prenant le taxi pour me rendre à la nouvelle demeure de Lyam, laquelle il partageait avec sa grand-mère. Seulement, lorsque je demandai mon meilleur ami, on me déclara qu’il était déjà parti et qu’il avait pris le prochain vol pour New York. Mais qu’est-ce qu’il allait faire là-bas ? Lorsque je demandai lorsqu’il reviendrait, on me répondit simplement : - « Oh, j’ai bien peur que Los Angeles ne soit plus sa maison ma chère. » Deux jours plus tard, lorsque je me réveillai le matin, je découvris des valises sur le bord de la porte. La chambre de Jayden était vide et il était en train de faire le voyage entre le taxi et la porte pour entrer tous ses effets personnels dans le coffre de la voiture. Encore en pyjama, je ne me gênai pas pour sortir et lui faire la morale de sa vie : - « Quoi ? Toi aussi tu pars ? Tu m’abandonnes comme Lyam, c’est ça ? - On peut voir ça comme ça. - Mais qu’est-ce qui te prends ? - J’ai dix-huit ans September, j’ai le droit de faire ma vie ! Fais la tienne pendant que tu y es, arrête de te coller à moi. - Tu penses pas vraiment ce que tu dis là, huh ? - J’aimerais que ça soit vrai, j’essaie de croire que c’est vrai. - Alors pourquoi tu t’en vas si tu veux pas ?! - J’ai pas le choix. Au revoir ma puce. »
5. Téléphone « Depuis deux mois, j’étais seule avec mes parents à Los Angeles. Tranquille dans ma chambre, révisant mes prochains examens, mon portable se mit à sonner et bien que l’envie n’était pas vraiment de répondre, je le fis quand même. - « Allo ? - Hey ! Septy ! Devines où je suis ? - Lyam !? Mais qu’est-ce que tu fous ? T’es où ? Attends, pourquoi tu m’appelles ? Tu vas bien ? - Hey, calmes-toi. Oui je vais bien. Je suis en Australie présentement, c’est magnifique, je suis certain que tu aimerais ça. - Pourquoi t’as téléphoné ? - Je voulais savoir comment tu allais… comment Jay’ allait aussi. Vous me manquez, tu sais ? - Jay’ est plus là Lyam. J’ai plus de nouvelles de lui depuis deux mois. Il est parti. » Les mois qui suivirent furent très difficiles autant pour moi que pour Lyam. Il m’appelait pratiquement à tous les jours, il voulait savoir comment allait ma vie, comment je me sentais dans tout ça. Il voulait être certain que je ne sombre pas, toute seule, dans mon coin. J’appréciais ce geste. On rigolait souvent parce que ses amis pensaient que j’étais sa nouvelle copine. Il faut dire qu’on passait autant de temps au téléphone ensemble que deux nouveaux amoureux. Je découvrais un Lyam heureux, malgré tout ce qui s’était produit, malgré la distance et notre séparation. J’étais heureuse pour lui. Mais Jay’ me manquait… »
6. Proposition « Il devait être 7 heures du matin lorsque mon portable se mit de nouveau à sonner. C’était la sonnerie qui indiquait que c’était Lyam qui appelait et sous l’effet de la surprise, je répondis immédiatement. J’avais dix-huit ans, je m’apprêtais à faire ma vie moi aussi, mais ce matin-là, Lyam ne m’appelait pas pour prendre de mes nouvelles : - « J’ai un boulot pour toi. Ça te dis de venir me rejoindre ? - Quoi ? Mais t’es où ? - Attend, je te passe Adam. - September Eileen Hans ? - Oui, c’est moi. - Devenir la première hôtesse, ca vous dit ? » Si ça n’aurait pas été de Lyam, je ne l’aurais jamais fait. Je n’étais pas fait pour ce genre de trucs, j’étais loin d’être riche et très loin d’être la plus belle fille des Etats-Unis. Cette proposition me laissa perplexe au début, mais je décidai de me lancer tête première dans le vide. Si c’était le chemin que devait prendre ma vie, alors qu’il en soit ainsi. »
|
|