« la panne d’électricité

b e l o v e d o n e

« La soirée était bien avancée, l’ambiance était calme et apaisante dans la véranda. Rien d’alarmant. Vous étiez tranquillement assis, que ce soit seul, avec un ami, ou si vous aviez de la chance, avec un hôte, en train de siroter un thé lorsque soudainement, votre main disparut devant vous, tout comme la table et les entourages. Le noir total. Allez, ce n’était que passager, non ? Après tout, un orage se faisait entendre à l’extérieur et le vent était fort, mais de telles éventualités devaient être prévues par la résidence non ? Et pourtant, les minutes s’écoulent et rien ne se produit. Vous êtes toujours dans l’obscurité et aucune lumière ne s’allume. La seule lanterne que vous avez est alors celle d’un hôte qui avait réussi à allumer une chandelle, celles décoratives qui ne servaient à rien à première vue. Chose certaine, vous êtes coincés. Impossible de tenter d’aller à l’étage, vous risqueriez de vous faire mal sans lumière. Il ne vous reste plus qu’à attendre maintenant… dans le noir. »

L'ordre de passage doit en tout temps rester le même. Comme certains sont en vacances ou absents, il y a possibilité que nous sautions le tour de quelqu'un. Si vous mettez trop de temps à répondre, nous donnerons le tour à la personne suivante et vous ne posterez qu'au prochain round. Dirty Diana se donne le droit d'intervenir si jamais le sujet commence à tourner en rond.
bonne nuit mes chéris,
xoxo dirty diana.

Invité

BZZZZZ

v a c a n c i e r

Joshua était la, comme un pauvre malheureux allongé sur son lit, son ordinateur portable posé devant lui. Voila déjà deux heures que le jeune homme était ainsi. Oh, bien sur il aurait pu aller dehors, s’amuser dans la piscine, comme les autres. Mais la chaleur l’en empêché. Il était de mauvaise humeur et n’avait aucune envie de se mêler a la foule. Et aussi de devoir parler a de parfaits inconnue. Non, il était bien ici. Et puis il devait tout de même s’occuper de son entreprise. Ce n’était pas rien a gérer, il fallait s’en occuper. Il était déjà 16h, voila toute une journée gâché. Il se leva de son lit encore défait en traînant les pieds.

La journée avait était longue, le jeune homme s’était réveillé a 10h, avec une affreuse gueule de bois. Sa tête lui faisait un mal de chien, et son esprit était encore embrumé par les vapeurs d’alcool. Il avait du boire, beaucoup trop, comme d’habitude, il buvait toujours trop, testant ses limites. Bref, une soirée bien arrosé, et bien accompagné en perspective. Car même s’il ‘y avait aucune fille dans son lit quand il se réveilla, il trouva a coté de celui ci des papier de préservatif usagé, et un soutien gorge. Tien tien, y’en a une qui devra repasser si elle ne veut pas avoir les seins qui tombe. Joshua attrapa le soutien gorge et sourit, c’était pas si drôle que sa, mais sa le faisait rire. Après son réveille difficile, le jeune homme se rendit a la douche, une douche presque froide, qui n’eut pas le but escompté. C’est a dire de réveiller entièrement le jeune homme et qu’il soit moins embrumé par l’alcool. Il ressortit donc de la douche, tout aussi pâteux, tout aussi mou. Alors en traînant légèrement les pied il se rendit dans la grande salle, il avala un café, mangea deux , trois tartines et repartit dans sa chambre. Et la journée se déroula ainsi, il resta allongé en boxer sur son lit, a regarder des pages internet inutiles, ou bien a consulter les soldes de sa société. Bref, une journée pas si distrayante.

Vers 16h, le jeune homme se rendit compte que la connections a internet devenait mauvaise. Et pourtant en technologie il s’y connaissait, il avait toues les dernières petite trouvaille, et sa connections wi-fi était superbement bien relié. Il se leva, et laissa donc son pc portable a l’abandon sur le lit, puis en regardant par la fenêtre il s’aperçue que le ciel était gris. Un orage arrivé et cela avait du brouiller les ondes. Il soupira, foutue journer ! Il enfila alors un jeans et une chemise noir, puis il ferma la porte et alla se promener. Il se retrouva dans le vaste jardin, les mains dans les poches il continua longtemps a marcher, tout en regardant le ciel devenir noir. Joshua n’avait pas peur de l’orage, il n’avait jamais eu peur d’ailleurs, ce n’était pas une choses effrayante quand on y réfléchisse bien, et il trouvé ça débile d’en avoir peur. Bref, quand les premières gouttes se firent sentir sur ses bras, il soupira et entra dans le bâtiment par la grande porte. Il déambula un petit instant et arriva dans le grand salon, ou il y avait déjà quelques personne. Il soupira et s’approcha de la cheminé, puis il alla se chercher un café. Quand le jeune homme fut de retour dans le salon, il resta debout devant la cheminé, et commença a boire doucement son café, quand soudain tout disparu. Plus rien, le noir totale, l’orage avait déclencher une coupure de courant et les occupants se retrouvé tous dans le noir... Joshua ne put s’empêcher de rire.

h ô t e

Je n'avais pas fait grand-chose de ma journée. Aujourd'hui, comme pas mal tous les autres jours, la chaleur était étouffante. J'avais fini par apprendre à vivre avec cette chaleur. Elle ne m'empêchait plus de dormir la nuit, par exemple, mais je la trouvais toujours aussi désagréable. Je n'aimais pas cette impression d'étouffer. C'est sans doute pour cela que je passe beaucoup de temps près de la piscine. Pour une raison que j'ignore, je me réveillai ce matin avec un énorme dégout pour l'eau. Ma douche matinale fût très rapide et je décidai d'éviter d'aller me baigner en cette journée de canicule. Pourtant, je crevais de chaud. Puisque la plupart des clientes préféraient la piscine à toute autre activité, je me retrouvai rapidement sans aucune occupation. Je portais aujourd'hui les habits les plus courts que j'avais soit un bermuda et un tee shirt. Je n'étais pas un adepte des habits courts, préférant me torturer a crevé de chaud. J'avais un petit côté pudique que je me gardai bien de divulguer, malgré tout. Ce n'était pas de ma faute après tout si j'étais in capable de supporter d'être trop découvert, non ? C'était la faute de mes gènes en fait. Je sais, ce n'est qu'une excuse, mais si j'avais choisi mes gènes, je me serais fait complètement différent. Beaucoup plus intelligent et avec un instinct du tonnerre sans doute, une chose était certaine, j'aurais effacé « malchanceux » pour remplace ce terme par « chanceux », ce que j'enviais ceux qui avaient la chance de leur côté !

Il y a quelques jours, j'avais fait une belle gaffe. J'avais couché avec Eleonor. Culpabilité et regret me hantait depuis un moment. Même si je tentais de me convaincre que ce n'était qu'une erreur, je ne pouvais m'empêcher d'y penser, de me dire que si Sawyer l'apprenait j'étais mort. Ce qui était bête puisque d'une certaine façon, nous n'étions même pas ensemble. Ce n'était pas la trompé dans ce cas, non ? J'aurais aimé en parler à quelqu'un, recevoir des quelconques conseils, mais je ne connaissais pas beaucoup de personnes douée côté amour. Je ne savais même pas réellement ce qu'était qu'être doué en amour. Être avec la même personne pendant longtemps peut-être ? J'espérais bien que non, puisque sinon j'étais la personne la plus nulle qui puisse exister dans ce domaine ! Je ne pouvais m'empêcher d'envier mes parents ou des couples heureux, tout paraissait si simple dans leur cas ! Pour une raison que j'ignorais, je marchais sans but exact dans la résidence en pensant à mes parents. Je les voyais si peu souvent ensemble, comment pouvait-il entretenir une relation ? Dire que mon père était le boss de ma mère, c'était un peu dégoutant leur relation employée/patron d'un certain sens. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il devait y avoir un grand malaise au début de leur relation. En y repensant, ils avaient eu un amour compliqué eux-aussi. N'existait-il pas un amour simple dans ce monde ?

Je poussai un soupir en m'apercevant du combien cette journée était ennuyante. En m'apercevant que j'en avais marre de marcher, j'allai à ma chambre. Je fouillai dans les meubles à la recherche d'un truc qui pourrait être intéressant. Je tombai sur un cahier qui me servait à retenir les adresses, cahier dont je ne me servais jamais. Il y avait environ trois ou quatre adresses dans ce cahier, je me permis de déchirer la page et je partis à la recherche d'un crayon. Par miracle, je tombai sur un vieux stylo à encre bleu que j'avais emprunté et oublié de rendre il y a longtemps. Je le traînais toujours dans mes bagages, il pouvait s'avérer utile après tout. Je descendis ensuite l'escalier et j'allai sur la véranda. La véranda avait la chance d'être affreusement relaxante. Il suffisait de souhaiter se détendre pour se sentir d'un coup détendu. J'adorais cette sensation de paix que j'avais lorsque j'allais m'asseoir sur l'un de ces sièges affreusement confortables. Ce fut d'ailleurs mon premier geste que d'aller aussitôt réserver un siège. J'observai alors d'un œil déçu cette page que j'avais devant moi. J'ignorais ce que je souhaitais faire. Écrire, dessiner ? Je n'avais aucun talent en dessin, je m'étais toujours coltiné les notes les plus nulles en art lorsque j'étais étudiant. J'effaçai donc cette possibilité de mes choix. Il ne me restait plus qu'à écrire. Écrire... mais écrire quoi ? Je regardai cette feuille blanche complètement désespérante et j'abandonnai cette idée saugrenue que j'avais eue. Je posai le cahier avec le stylo sur le sol et je sentis alors une fatigue immense se poser sur mes épaules. Je fermai aussitôt les yeux et je m'endormis...

Lorsque j’ouvris les yeux, j’eus à peine l’occasion de voir la lumière qu’aussitôt je ne voyais plus rien. Je crus que par inadvertance j’avais refermé mes yeux, mais ils étaient toujours ouverts. La seule hypothèse qu’il restait, c’était qu’il y avait une panne d’électricité. Je poussai un énorme soupir. Je n’aimais pas les pannes d’électricités, surtout lorsque l’on pouvait entendre l’orage qui grondait pas loin. D’une voix fatiguée, je décidai de m’exprimer;

« Hum. J’imagine que l’électricité va revenir d’elle-même ? »

J’ignorais pourquoi j’avais dit cette phrase comme si c’était une question, ça aurait très bien pu être une affirmation. Bizarrement, l’obscurité pesante me donnait envie de me rendormir…