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 feelin' good ▬ jay&lyam

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Jayden E. Hans
Jayden E. Hans
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MessageSujet: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyJeu 9 Juil - 0:11

feelin' good ▬ jay&lyam 1zf1x1w_th

    Matin égal boulot. Toujours. Il n’y avait pas moyen d’avoir un peu de repos dans cette foutue résidence. Je vous avais déjà dit que mon boulot commençait de plus à en plus à avoir raison de moi ? Je me souvenais encore de la conversation que j’avais eu avec ma mère lorsqu’elle m’en avait parlé – pour une des seules fois que je n’étais pas bourré, j’avais été en mesure de m’en souvenir parfaitement – et chacun de ses mots me résonnaient à l’oreille, comme si c’était hier. « Tu vas voir Jay’, tu t’y plaira dans cette résidence. Certes, tu vas devoir travailler un peu, mais j’ai vanté tes talents de cuisiniers à la patronne. Elle semblait très intéressée à t’avoir dans l’équipe, je suis certaine qu’elle t’aimera tellement que tu seras son petit préféré. Ce n’est qu’une petite résidence, le travail que tu auras à faire ne sera pas énorme... Tu t’amuseras tellement que tu ne réaliseras pas que tu travailles. » Haha. Merci maman, je t’en dois une maintenant. Je crois que nous n’avions pas la même définition de s’amuser : enfin, si c’était aller dormir aux petites heures du matin et se lever avec le soleil pour préparer toute la nourriture à tous les matins, alors ce n’était définitivement pas s’amuser ! Certes, ce boulot m’avait apporté bien des trucs : de l’expérience entre autre, en cuisine, déjà plus que je n’en avais déjà, de nouvelles connaissances que j’appréciais énormément, des nouveaux amis aussi. Je ne savais pas comment je ferais maintenant si jamais BJ n’aurait pas été là pour me tenir compagnie. Enfin, nous n’avions pas la même liste de tâches, mais on s’arrangeait pour prendre notre pause en même temps et déconner ensemble. Enfin, dans son cas, il était toujours très sérieux lorsqu’il me parlait, tellement que c’en était drôle, mais ses sujets de conversations n’étaient pas ce qu’il y avait de plus mature pour un jeune homme de son âge. Ainsi, la plupart du temps, lorsque je faisais la conversation, je m’amusais un peu à ses dépends, bien que je l’appréciais énormément au fond de moi. Il n’y avait jamais aucun stress avec lui, et tant mieux. C’était le genre de collègue que tout le monde voulait… sauf qu’il voulait un câlin. Alors là, j’envoyais complètement valser le pauvre BJ ailleurs, ne voulant pas du tout recevoir d’étreinte ou quoique ce soit. Je trouvais toujours un moyen de fuir ; d’habitude, je sortais mes couteaux et je commençais à couper mes fruits, mes légumes et ma viande pour le buffet. Normalement, BJ ne m’approchait pas lorsque je sortais mes instruments de travail. Depuis qu’il y avait ce crétin d’hôte qui me traitait de psychopathe, il y avait peu de gens qui venaient me déranger lorsque je travaillais avec des couteaux… .Enfin, c’était peut-être mieux comme ça, j’avais la paix lorsque je travaillais et c’était tant mieux. J’avais des tendances à être maussade ces temps-ci.

    Enfin, ce n’était pas seulement de préparer le buffet qui m’énervait ce matin : c’était que là je devais carrément remplacer celle qui s’occupait du service au chambre parce qu’elle s’était pris une brosse la veille et qu’elle n’était même pas en état de se lever debout. Comment je le savais ? J’avais été vérifié moi-même. J’avais essayer de la tirer du lit, mais dès qu’elle s’était mise debout, elle m’avait tombé dessus et si je n’aurais pas été rapide, j’aurais du prendre une nouvelle douche puisque la fille en question fut malade. Super ! Il ne me manquait plus que ça. Je lui avais donc fichu la paix et j’avais été terminer le buffet, histoire de pouvoir me mettre tout de suite au service aux chambres et ne pas prendre trop de retard. J’avais les plateaux de préparés, tout était bon pour le départ. Enfin, ce n’était rien de bien compliqué, je n’avais eu qu’à piger dans le buffet et faire cuire quelques trucs pour les assiettes, et tout couvrir histoire de garder la chaleur. Il n’y avait rien de bien spécial dans le fait de prendre son petit-déjeuner dans leurs chambres. Je pensais plutôt que c’était soit des gens qui avaient un peu trop fait la fête la veille – comme ma collègue – et qui ne voulaient pas se montrer publiquement ou bien tout simplement que c’était des paresseux. Je jugeais trop vite ? Peut-être bien, mais ce n’était pas eux qui se levaient à l’aube à tous les matins et qui préparaient leurs trucs, alors que moi, je bossais pour des gens que je ne connaissais même pas. Est-ce que ça paraissait tant que ça que mes nuits étaient plus courts ces temps-ci ? Je dormais mal, je n’arrêtais pas de penser à tout ce qui s’était produit dernièrement, à la soirée dansante, avec June, avec Sandy, et la Dirty Diana qui commençait de plus en plus à se faire sentir dans la résidence. Il n’y avait que son nom sur toutes les lèvres et les gens commençaient même à parier sur qui ferait la manchette dans le prochain article. C’était dégoûtant. Enfin, je ne pouvais pas parler, je commençais déjà à me faire connaître à cause de cette fille. Pour un employé qui voulait passer ses vacances à travailler dans le calme, ce n’était pas gagné puisque j’avais fait ma première apparition en tant que l’homosexuel qui ne s’affirmait pas et qui devrait avoir honte d’être amoureux de son meilleur ami, qui était un hôte. En gros, je ne méritais pas quelqu’un comme Lyam. Rien pour m’aider sur mon estime de soi, hein ?

    Je me donnais donc au boulot du mieux que je pouvais pour me changer les idées, n’ayant pas vraiment envie de penser à tout ça pour le moment. Le seul problème c’était que je n’avais pas prévu que le service aux chambres serait aussi populaire ce matin. Normalement, on n’avait que 4 ou 5 commandes rien de plus. Une seule personne pouvait très bien s’en sortir dans de tels cas, mais là, j’en avais carrément une dizaine et j’hallucinais. Ça faisait presque trois fois que je me servais de l’ascenseur des employés, clé entre les dents, tirant des plateaux roulants pour monter à l’étage et aller les porter dans les chambres respectives. J’essayais de ne pas faire trop de bruit, mais ce n’était pas évident avec la tonne de vaisselle que je transportais. Enfin, c’était le cas de le dire, j’en avais plein les bras ce matin et je ne voyais pas du tout le bout du tunnel. Il me restait encore un plateau ou deux à traîner et encore une fois, la clé entre les dents, j’essayais de tout faire rentrer sans que l’ascenseur ne ferme les portes et monte seul à l’étage. Il avait vraiment fallu que j’y pense pour que ça arrive et alors que j’eus le dos tourné pour aller chercher mon dernier plateau, la porte commença à se refermer. Lâchant le plateau, je couru jusqu’à la porte pour la tenir ouverte d’une main, mais problème : si je bougeais, la porte se fermait et je ne pouvais donc pas aller chercher ma livraison. J’étais vraiment pris : mais une lueur d’espoir se dessina dans mon visage lorsque je vis une petite tête brune passer pas loin de là, les cheveux en bataille. Il y avait bien une seule personne dans toute la résidence qui était aussi petite et qui avait une telle coupe de cheveux. Je l’aurais reconnu parmi cents autres.

      « Lyam ! Bon sang vieux ! Hey ! J’aurais besoin d’un coup de main… »

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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyJeu 9 Juil - 1:18

    Que sont les rêves ? Les rêves, en définition, sont des images produites durant le sommeil, et résultant de l’activité psychique. En plus clair, les rêves sont le fruit de notre imagination. Imagination dont malheureusement on ne peut avoir le contrôle. Les rêves sont divisés en deux. Les bons rêves, et les mauvais rêves plus communément appelés cauchemars. Un cauchemars, voilà ce qui avait réveillé Lyam de si bonne heure. Il était tout juste cinq heure du matin, qu’après beaucoup d’agitation, l’hôte c’était redressé d’un coup sec, pour s’assoire dans son lit, et regarder autour de lui. Il lui fallu un certain temps pour essayer de se rappeler où il était, et la raison pour laquelle il était ici. Quand ceci fut fait, le jeune homme tourna alors son regard vers son réveil, qui affichait tout bêtement un cinq, suivit d’un zéro et d’un deux. Lyam soupira, voilà maintenant trois nuits qu’il se réveillé à chaque fois à cinq heure, et tout ça à cause du même cauchemars. Ca en devenait presque désespérant. Soupira une fois de plus, Lyam se pencha vers sa table de chevet prit son I-Pod, brancha ses écouteurs, les plaça et alluma ensuite l’appareil. Une fois tout cela fait, il ferma les yeux et se rallongea dans son lit, espérant que la musique l’aide à se rendormir, comme chaque matin. Mais après une demi heure, Lyam commença à en avoir marre et décida alors de se mettre à lire. Après tout il n’était pas encore l’heure de se lever, la résidence ne serait certainement pas réveillée, surtout pas à cette heure là. Sauf peut être la personne en charge des repas de la matinée. Après une heure de lecture, Lyam désespéra une fois de plus de voir que l’heure n’avait pas plus avancé que ça. Il soupira pour la énième fois, puis fini par se lever. Ne sachant quoi faire, il alla prendre sa douche. Une fois cette dernière fini, il ne prit même pas la peine de se coiffer, après tout personne ne le verrai ainsi il avait le temps. Pourquoi se casser la tête de si bonne heure alors qu’il avait encore le temps. Puis ça lui ferait une excuse pour prendre encore plus de temps avant de descendre et de se faire coller par des vacancières, qui elles auraient sûrement bien dormit et ne feraient que parler, parler, parler et encore parler, sans cesse, et souleraient très vite Lyam, qui prendrait encore sur lui, à défaut de ne pas pouvoir leur dire clairement que ce qui lui ferait vraiment plaisir c’est qu’elles se taisent, qu’il puisse prendre son petit déjeuné tranquille.

    Cela faisait maintenant deux heures que Lyam était réveillé, il avait eut le temps de faire tellement de chose qu’il ne savait plus quoi faire maintenant. Il ne pouvait pas jouer de la guitare c’était hors de question à cette heure là, après tout il était encore trop jeune pour mourir. Il se mit, une fois de plus devant son ordinateur mais après avoir fait encore une vingtaine de partie de Solitaire, il commençait sérieusement à en avoir marre. Il alla alors s’asseoir sur son lit, se laissa tomber sur le dos pour admirer le plafond, qui était d’un blanc étincelant. Puis c’est alors que son vente se manifesta. Après tout ça faisait, deux heures, enfin maintenant deux heure et demi que Lyam était réveillé, et il commençait à avoir quelque peu faim. Lyam décida alors qu’il devait être temps de sortir un peu de sa chambre. Il enfila un jean et une chemise propre, parce que rester en marcel et boxer pour se balader dans la résidence, ne serait certainement pas une très bonne idée, puis attrapant un pair de tong, et son portable, il sortit de sa chambre le plus discrètement possible, ce qui voulait dire, qu’il se prit la porte dans la tête, pour avoir mal évaluer la distance d’ouverture, ensuite il c’était raté la dernière marche de l’escalier, ce qui lui avait valut de se prendre le mur en face de lui, et pour finir, il c’était prit les pieds dans les branches d’une plante verte qui se trouvait dans l’un des couloirs. Mais quand on croit que c’est fini, on se trouve toujours déçu de savoir que la journée ne fait que commencer, et qu’avec une telle chance dès le matin, on aurait très vite envie de retourner se coucher. Mais sachant qu’il n’arriverait pas à dormir, et que resté enfermé l’énervé au plus au point ce matin, Lyam continua son chemin. De plus, son ventre continuait de lui signaler qu’il avait besoin de nourriture et qu’il ne le laisserait pas tranquille tant qu’il ne serait pas rassasié.
    Arrivé à la cuisine, non pas sans encombre, Lyam frappa à la porte. Personne ne répondit, alors il se permit d’entrer. Après tout peut être que la personne écoutait de la musique et ne pouvait l’entendre, mais en faite non, pas du tout, la pièce était tout simplement vide. Lyam soupira de nouveau, puis continua de regarder dans la cuisine à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Après quelques instants, ses yeux s’arrêtèrent sur une montagne de croissant, chocolatine, chausson aux pommes et pain au lait, tous artisanal bien sûre. L’hôte sentit une fois de plus son estomac se faire entendre, et se mit alors immédiatement à chercher de quoi porter les pâtisseries afin de pouvoir aller les déguster dehors. Il finit par trouver une poche et des serviettes en papier. Maintenant qu’il avait la nourriture en main, il ne manquait plus qu’une chose à Lyam pour aller s’installer tranquillement dehors, son I-Pod. Mais pour cela il allait devoir remonter tous les étages, et surtout faire face aux embûches qui avaient prit place sur son chemin. Motivé, Lyam se mit en marche d’un pas bien déterminé. Il était prêt à faire face à tout ce qui se trouvait sur son chemin, tant qu’au final il pourrait récupérer ce dont il ne pouvait se passer : la musique. Surtout quand il se retrouvait seul, il ne pouvait rester dans le silence, il n’aimait pas ça. Sans musique il se sentait trop seul. Puis c’était aussi un moyen d’éviter de penser à quelque chose dont on n’avait pas particulièrement envie. Alors que Lyam allait prendre les escaliers une voix très familière l’interpella.

      ▬ « Lyam ! Bon sang vieux ! Hey ! J’aurais besoin d’un coup de main… »

    Le petit brun s’arrêta et se tourna dans la direction d’où provenait la voix de son meilleur ami. Lors qu’il le vit, un bras tendu pour tenir la porte de l’ascenseur, et le regard posé sur le plateau se trouvant trop loin de Jayden, Lyam ne put s’empêcher de lâcher un petit rire, en affichant un grand sourire, le premier de la matinée. Après au moins une bonne minute, le temps de se remettre, et ouais faut pas en demander beaucoup à quelqu’un qui n’a pas beaucoup dormit et qui n’est pas encore réveillé qui plus est, Lyam s’approcha du plateau, déposa son sac plein de viennoiseries sur ce dernier et le prit dans ses mains, avant de rejoindre Jay’ à l’ascenseur, grand sourire sur les lèvres.

      -« Désolé, j’ai pas pu m’empêcher de rire, c’était assez comique. Tu ne m’en veux pas ? »

    Lyam plongea son regard noisette dans les yeux azurs de son meilleur ami, et fit une petite moue, qui avait pour effet de faire fondre Jayden, et ça depuis qu’ils étaient petits. Puis Lyam entra dans l’ascenseur, gardant le plateau à la main, afin que le grand brun en face de lui, en fasse autant.

      -« Alors comme ça ce matin, c’est toi qui sert les petits déjeunés au lit. T’as pas de chance, tu tombes sur le jour où y’a eut le plus de demande. Heureusement que je suis tombé du lit, parce que je me demande comment tu aurais fait pour te débrouiller là. D’ailleurs ça aurait pu être marrant de voir ça. »
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyJeu 9 Juil - 2:21

feelin' good ▬ jay&lyam 1zf1x1w_th
    « Mes nuits s’écourtaient de plus en plus, plus les jours passaient. J’avais un peu l’esprit troublé avec tout ce qui s’était passé dans les dernières journées, alors je tentais tant bien que mal de faire passer mes pensées en m’occupant à autre chose. J’étais toujours du genre à me repasser tous les évènements des dernières heures lorsque je prenais place sous mes couvertures, et comme mes souvenirs n’étaient pas tous nécessairement joyeux, je faisais des crises d’insomnie. J’avais remédié à la situation très rapidement remarquez : je n’étais pas du genre à abandonner face à ce genre de problèmes et je tentais de les résoudre, quitte à me mettre dans le trouble. J’avais toujours eu ce don incroyable pour me sortir des situations les plus épineuses, alors jouer avec le feu ne m’inquiétait pas vraiment. Quand on vit à Vegas, on a affaire à toutes sortes de gens et ces personnes, dès qu’elles s’intègrent dans votre vie, que vous le vouliez ou non d’ailleurs, provoquaient différents événements qui vous plaisaient ou pas, et lorsque la deuxième option se présentait, vous n’aviez pas le choix de trouver un moyen pour la conclure. J’avais appris à mes dépends – et à de nombreuses reprises – comment trouver les solutions à tout dilemme et à tout problème. Ainsi, j’avais tout d’abord été me réfugier dans ma musique, ne disant pas un mot, restant tranquille, à entre dans mes chansons avec des tonnes de feuilles de papier étalées sur mon lit. Je ne jouais d’aucun instrument, malheureusement, mais j’étais doté de ce don pour lequel plusieurs musiciens auraient donné leur âme : l’oreille absolue. Enfin, je n’avais pas besoin d’avoir un piano pour savoir quel son faisait un Do, alors je n’avais pas trop de problèmes sur ce coté. Malheureusement, chacune de mes pièces me rappelaient tout le temps ce qui se passait dernièrement, puisqu’elles avaient toutes un lien direct avec ma vie personnelle. C’était en soupirant longuement que j’avais abandonné cette idée, tentant de trouver une autre solution. Et je l’avais trouvé. Chez June. Nous avions discuté, l’autre jour, sur le rebord de la piscine, de tout ce qui nous tracassait, ce qui nous rendait joyeux, ce qui contribuait à nos peines et à nos moments heureux. Je lui avais fait part de ce que je ressentais, de ce que je vivais, et nous avions conclu un marché. Si jamais l’insomnie se faisait à nouveau présente et que nous étions incapable de la vaincre, alors il ne suffisait que d’une promenade dans le couloir pour aller vers la chambre de l’autre et partager ensemble une bonne nuit, histoire de se changer les idées et de se vider un peu d’énergie. Étonnant peut-être, mais ça fonctionnait. Depuis que je passais mes nuits avec ma meilleure amie, je dormais comme un vrai bébé, tellement que je me sentais presque coupable de la laisser en plan lorsque je m’abandonnais aux bras de Morphée. Parce que les nuits n’étaient jamais bien longues lorsque vous étiez un employé…

    Heureusement que j’avais de quoi m’occuper pendant des heures ce matin parce que sinon, je serais sans aucun doute tombé de fatigue en coupant mes fruits pour le petit-déjeuner. C’était fou ce que j’avais à faire le matin et répéter toujours le même mouvement sans bouger me menait toujours à cogner des clous. Enfin, je n’aurais pas pu demander mieux comme matinée, tout simplement parce que je ne voulais pas m’endormir et que la patronne me retrouve à moitié mort dans mes préparations. Je n’étais malheureusement pas son préféré et je risquais toujours de plus en plus à chaque jour. J’ignorais si la patronne faisait ses rapports à ma mère : après tout, elles se connaissaient. Du moins, ma mère ne m’en avait pas parlé pour l’instant, alors je supposais que mon niveau de travail n’était pas au plus critique puisque personne n’en avait mot. Oui bon, on s’amusait tous un peu à ses dépends : je me souvenais de BJ qui avait créé un vacarme pas possible et que la patronne s’était mise à gueuler comme une vraie déchaînée dans la pièce d’à coté. Je n’avais pas pu m’empêcher de rire, jusqu’à ce qu’elle rentre. J’avais retrouvé mon sérieux très rapidement et j’étais devenu silencieux comme une tombe. Il n’y avait rien de mieux que la complicité que nous avions entre collègues. Malheureusement, la complicité des collègues, bah elle était inexistante ce matin et je m’étais retrouvé avec une impasse. Et comme un don venu du ciel, mon meilleur ami était descendu dans les cuisines se prendre quelque chose à manger – ils avaient l’exclusivité ces hôtes, alors que nous on avait que les restants, c’était dégoûtant – et je l’avais croisé au moment exact où j’avais besoin d’aide. J’espérais simplement qu’il m’entende et qu’il ne me laisse pas seul avec ce foutu plateau et la porte de l’ascenseur, sans quoi j’allais faire une syncope à force de prendre les nerfs contre le destin qui s’était acharné sur moi ce matin. Mais, miracle ! Lyam retourna sa tête de brun et éclata de rire en me voyant arrangé de la sorte. Je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils, un sourire amusé mais pas très sincère sur le visage. Il allait le payer.

      « Désolé, j’ai pas pu m’empêcher de rire, c’était assez comique. Tu ne m’en veux pas ? »
      « Fais pas cette tête. J’arrêterai de t’en vouloir dès que tu m’auras foutu ce plateau dans l’ascenseur. »

    Je ne pouvais pas lui résister lorsqu’il affichait cette moue. Je n’avais jamais pu lui résister d’ailleurs, et je me sentais encore moins capable de le faire présentement. Allez savoir pourquoi… Enfin bref, l’important c’était qu’il m’avait filé un coup de main et que maintenant, tous les trucs étaient dans l’ascenseur. J’étais bien content que l’espace là-dedans soit assez grand. Normalement, on pouvait rentrer plusieurs plateaux roulants dans ce truc et comme j’en avais qu’un seul restant, nous avions assez de place pour bouger tous les deux.
      « Alors comme ça ce matin, c’est toi qui sert les petits déjeunés au lit. T’as pas de chance, tu tombes sur le jour où y’a eut le plus de demande. Heureusement que je suis tombé du lit, parce que je me demande comment tu aurais fait pour te débrouiller là. D’ailleurs ça aurait pu être marrant de voir ça. »
      « Ouais, la fille qui était sensée le faire était à peine capable de tenir debout ce matin. J’ai du la remplacer… Enfin, très drôle. Je crois que si t’aurais fait seulement le spectateur, je te l’aurais fait payé. Je suis pas certain que tes clientes aimeraient te voir avec du eye-liner et du vernis noir. »

    Un sourire se dessina sur mon visage alors que j’imaginais le pauvre Lyam pris avec moi, le forçant à se maquiller comme je le faisais, pour payer le prix de ses moqueries. On avait tous les deux un style très différent et je savais très bien que ce que ses clientes aimait, c’était son look sage, un peu plus libertin que les autres hôtes qui étaient tous au summum du chic et de l’élégance, alors que lui, aimait traîner seulement en jean et en chemise. J’étais bien content qu’il n’ait pas changé cet aspect de lui avec les années : juste voir Lyam en complet, c’était tout nouveau pour moi, alors imaginez s’il avait augmenté un peu son style pour le rendre plus classique ? Ha non, vraiment pas. Mais je n’étais pas contre le fait d’essayer de lui faire porter des pantalons serrés ou en cuir un jour. Pourquoi pas ? Il était temps de voir si il était capable de faire place à un autre Lyam que le petit sage qu’il était – ou qu’il se donnait l’air d’être – depuis des années. Perdu un peu dans mes pensées, je ne réalisai pas vraiment ce qui se passa soudainement. En fait, d’un seul coup, tout se passa très rapidement et même si j’aurais voulu, je n’aurais certainement pas pu faire quoique ce soit. Et d’un seul coup : KLANG !

      « Klang ? »

    J’entendis la même réplique sortant de la bouche de Lyam et je sentis alors l’ascenseur s’arrêter d’un coup sec. Je fronçai alors les sourcils, tentant de voir les numéros des étages qui défilaient en haut de la porte, mais tout était au beau fixe : rien ne bougeait, comme s’il y avait eu une panne. Les lumières s’éteignirent quelques secondes, plus un son. Et elles se rallumèrent d’un coup sec, nous laissant seuls, coincés dans l’ascenseur. Et merde ! Il ne manquait plus que ça.
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyVen 10 Juil - 13:35

    Jamais, en se réveillant ce matin, Lyam n’aurait pu penser commencer ainsi sa journée. A croire qu’on lui avait collé un aimant à malchance ou à poisse, ou les deux durant la nuit. D’abord le chaumard, ensuite les différentes embûches sur son passage. C’était tout ? Où allait-il devoir subir encore plus de chose pour la journée. Il cru avoir trouvé la réponse, quand il entendit la voix de Jayden, en faite, peut être que sa journée allait s’améliorer, déjà pouvoir être avec Jayden ne serait-ce qu’une demi heure lui semblait une bonne perspective. Il avait eut envie de passer un peu de temps avec lui, depuis qu’il avait régler leur problème, mais fallait dure que le temps libres en commun leur avait cruellement manqué. Puis ensuite, il y avait eut les préparatifs des événementiels qui n’arrangeait rien, et les idées sans cesse plus folle de Adam s’y rajoutant. Puis il y avait aussi cet article dans le blog de cette Dirty Diana, non mais pour qui elle se prenait celle là. Fallait qu’il l’avoue, Lyam ne supporter pas cette fille, sans savoir qui elle pouvait bien êtree. Si il faut c’était une de ses clients régulières, ou encore une employés. Enfin peut importer, ce qui importer le plus à Lyam c’était qu’elle se meler de leur vie privé et ça il ne pouvait le supporter. D’ailleurs il n’avait pas eut besoin d’elle pour comprendre les sentiments de son meilleur ami, ça l’avait d’ailleurs pas mal perturbé dans sa petite tête alors elle n’avait pas besoin d’en rajouter une couche. Et puis d’abord d’où tenait elle toutes ses informations, bon encore pour eux deux on ne peut pas dire que leur dispute avait était des plus discrètes. Mais après pour tous les autres, c’était légèrement abusé, comment faisait elle pour être aussi bien renseigner sur tout ce qui se passait dans cette résidence. Elle avait planqué des caméras ou quoi ?? Où peut être qu’elle n’était pas seule, ce qui paraissait être plus probable. Mais quoi qu’il en fût, maintenant Lyam allait devoir faire un peu plus attention. Il ne voulait pas qu’on parle ainsi que son meilleur ami et de sa petit Septy ainsi. Non mais pour qui elle se prenait l’autre là. Enfin, pourquoi se prendre la tête dès le matin…

    Lyam prêt à affronter les escaliers, afin d’aller à la recherche de son I-Pod, posa son pieds sur le première marche, lorsqu’il fut donc interpellé. Au bien sûr, il n’avait pas mit longtemps à savoir qui l’avait appelé, déjà par la voix, puis aussi par la façon dont il avait été appelé. Lyam avait donc fait quelques pas en arrière afin de faire face à son interlocuteur. Une fois ce dernier de vue, Lyam n’avait pu s’empêcher, en voyant la scène qui se présentait devant lui, d’exploser de rire. Il aurait aimé savoir comment se serait débrouiller le grand brun, si jamais personne n’était passé par là. Aurait-il attendu encore longtemps comme ça ??? Bonne question, c’est dommage Lyam ne pourrait en connaître ma réponse, car il ne pouvait laisser son meilleur ami comme ça. Puis ça faisait un moment qu’il n’avait pas pu se retrouver seul tous les deux, alors c’était peut-être l’occasion même si Jay’ était en plein travaille, ça n’empêcher pas que Lyam lui tienne compagnie. Puis il y avait un sujet que Lyam voulait aborder avec Jayden, après tout il fallait mettre les choses au claire une bonne fois pour toute non ? Lyam attrapa donc le plateau que Jayden ne pouvait saisir, puis alla se poster devant le grand brun, avec un petit sourire sur le visage, peut être le premier sourire sincère depuis quelques jours. Parce qu’il faut savoir que Lyam joue très bien ma comédie, surtout auprès des vacancières, il sourit sans cesse, mais bon ce n’est pas non plus forcement toujours des sourires si sincères qu’ils puissent n’y paraître. Autant être honnête avec soi-même. Après avoir fait sa petite mou, à laquelle Jay’ ne résistait pas, Lyam entra dans l’ascenseur le plateau toujours en main.

      ▬ « Fais pas cette tête. J’arrêterai de t’en vouloir dès que tu m’auras foutu ce plateau dans l’ascenseur. »
      -« Voilà, il est dans l’ascenseur, puis moi je l’aime bien cette tête. Elle est marrante et tu réagis toujours de la même façon dès que je l’a fais. »

    Lyam connaissait l’effet de cette bouille, et savait exactement quand l’utilisait ou non. Parce que même si elle marchait à chaque fois, il y avait des moments dans lesquels elle ne pouvait être utilisé. Enfin, une fois dans l’ascenseur, Lyam déposa le plateau sur le chariot roulant, là où il restait de la place, puis s cala dans un coin de l’ascenseur afin de ne pas gêner, bien qu’il y avait suffisamment de place pour contenir facilement un autre chariot roulant, après tout c’était normal l’ascenseur était prévu pour non ?

      ▬ « Ouais, la fille qui était sensée le faire était à peine capable de tenir debout ce matin. J’ai du la remplacer… Enfin, très drôle. Je crois que si t’aurais fait seulement le spectateur, je te l’aurais fait payé. Je ne suis pas certain que tes clientes aimeraient te voir avec du eye-liner et du vernis noir. »
      -« Qui sait, ça pourrait peut-être me donner un genre ? Faudrait peut-être ue j’essaye un jour, en te piquant quelques affaires pour voir. Enfin c‘est sûr que les clientes ça ne leur plairait peut-être pas trop mais bon. Puis j’aime bien ma façon de m’habiller, elle me convient très bien. »

    Lyam eut un sourire, est ce que Jayden ce serait attendu à ce genre de réponse ? Lyam ne savait pas trop, mais c’est vrai qu’il avait bien envie d’essayé une fois pour voir ce que ça faisait d’être, en quelque sorte, dans la peau de son meilleur ami. Mais ce style, il ne pensait pas que ça lui irai vraiment à lui. Il avait bien envie de voir Jayden avec un smoking, ou un costar par contre, genre un peu comme lui devait s’habiller pour des soirées mondaines. Il était sûr, qu’un smoking, Jayden, et du eye-liner, ça ferait un choc, lors d’une soirée mondaine, encore sans le eye-liner, ça irait sûrement, mais Jay’ sans eye-liner, ça serait vraiment moins marrant, oui ça c’était sur. Lyam se demandait, si Jay’ pourrait se faire passer pour un hôte, étant habillé plus ou moins comme lui ? Peut être, faudrait qu’il essaye un jour. Cette pensée fit sourire Lyam, mais ce sourit s’effaça assez vite. Pourquoi ? Oh juste parce que, d’un coup, sans prévenir, il y eut un KLANG ! et l’arrêt complet de l’ascenseur, mais pourtant les portes ne s’ouvraient pas. D’une même voix, que Jay’, et surtout en même temps il répéta le bruit que venait de produit l’ascenseur. Pour ajouter encore une couche, toutes les lumières c’étaient éteintes, et l’affichage digitale ne marchant plus, les deux jeunes hommes ne pouvaient savoir si oui ou non ils étaient coincé entre deux étages. Mais quoi qu’il en était l’ascenseur était bloqué et les deux coincés dedans, et pour encore au minimum une demi heure voir une heure le temps que quelqu’un d’autre se lève et encore il fallait que ce quelqu’un d’autre s’en rend compte. En pensant à cela, Lyam se sentait beaucoup moins bien, mais ne voulait le montrer à Jayden. Mais bien sur, il commençait à paniquer. Personne n’était encore au courant, mais il était claustrophobe, être dans un ascenseur le temps de monter et de descendre ne le dérangé pas, mais rester coincé dedans ça c’était vachement moins rassurant, c’est d’ailleurs pour ça qu’il prenait plus les escaliers que les ascenseurs habituellement, surtout quand il y avait du monde dans les ascenseurs et beaucoup d’étages à monter. Mais les lumières de secours s’allumèrent laissant apparaître à Jayden, un Lyam essayant de maîtriser une crise de panique de claustrophobie, mains tremblantes, un regard paniqué, …
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyVen 10 Juil - 21:05

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    « Les journées allaient et se ressemblaient toutes, sans même que je n’y prête attention. J’avais arrêté de m’arrêter aux détails qui allaient constituer ma journée depuis bien longtemps : il n’y avait jamais rien de spécial dans le fait d’être cuisinier et ma routine se répétait constamment, alors pourquoi espérer un miracle alors que je savais très bien que j’allais passer toute ma matinée devant mes fourneaux et ma planche à découper et que le manège se répéterait de la même manière l’après-midi et le soir. Des fois, j’admirais BJ puisqu’il était complètement amoureux de son travail : il sautait pratiquement de joie lorsque la patronne lui annonçait qu’il y avait un dégât sur la terrasse et qu’il devait aller tout nettoyer en vitesse. Ça, ça faisait les journées de BJ, voir les semaines. Rien à voir avec moi : j’aimais faire la cuisine, il n’avait pas de doutes là-dessus. J’avais appris à créer toutes sortes de recettes en étant seul à me débrouiller pendant trois ans et je faisais toujours le bonheur de mes parents lorsque je leur annonçais que je leur rendais une petite visite et que je faisais le souper en échange d’une place où dormir, bien que je savais qu’il ne me fallait rien du tout pour retrouver mon bon vieux lit. Je l’avais fait quelques fois depuis que j’avais appris que September avait rejoint le cercle. Je ne l’avais pas fait avant : j’avais trop honte de me montrer après tout ce que j’avais pu faire. Je ne voulais pas la troubler et effacer l’image du grand frère qu’elle avait dans sa tête. Ainsi, lorsque j’allais chez moi, je m’arrangeais pour être seul avec mes parents, ma mère qui me voyait toujours comme le même, malgré toutes les conneries que j’avais pu faire. Elle savait que son fils n’était pas disparu à jamais et elle m’avait aidé à me concentrer sur les bonnes choses en m’envoyant travailler dans cette résidence. J’étais un gros bébé et quelqu’un de très sensible : aller me réfugier chez mes parents lorsque tout allait de travers m’avait paru comme une bonne solution quelques fois. Il n’y avait jamais rien de mal à faire un retour aux sources. Malheureusement, cet été, j’étais pris avec moi-même et je devais régler mes problèmes sans m’enfuir. J’avais toutefois peur et je n’osais pas agir : ce qui expliquait sans aucun doute pourquoi j’avais un air maussade en permanence de collé sur mon visage depuis plusieurs jours. Ça se voyait tant que ça que j’étais troublé ? À croire que oui. Je n’aimais pas être un livre ouvert, mais je devenais de plus en plus lisible et ça me rendait malade. C’était définitivement le temps qu’on mette tout au clair. Mais comment ?

    Le travail me changeait les idées comme il le pouvait, à la limite du possible. Il m’arrivait souvent de me perdre dans mes pensées lorsque je coupais mes fruits pour le petit déjeuner ou quand je préparais les marinades pour les viandes, le soir. Il fallait dire que je ne manquais pas de boulot ici avec une centaine de personnes à nourrir à tous les repas. Encore, j’étais heureux d’être celui qui ne s’occupait pas de la vaisselle. Nous avions tous nos tâches très précises dans la résidence et il était rare que l’un empiète sur le territoire de l’autre, si on voulait. Je n’avais qu’à quelques reprises lavé les tables, tard le soir, lorsque c’était moi qui s’occupait de la fermeture, mais la plupart du temps, c’était BJ qui faisait tout le nettoyage, de A à Z. Moi j’étais que le cuisinier : un poste très respectable, dans un sens, mais qui ne valait pas grand-chose aux yeux de bien des gens. Oui bien sûr, parce que tout le monde en avait que pour les hôtes : remarquez, je les plaignais. Devoir tous les jours faire comme si allait à merveille, afficher un sourire en permanence et ne pas laisser montrer ses troubles pour satisfaire des clientes trop prétentieuses ? Haha, une chance que je ne faisais pas partie de leur troupe. Je n’étais pas fait pour être un hôte : tout d’abord, j’étais sans aucun doute le pire coureur qui n’existait pas, j’avais accumulé trop de conneries sur mon curriculum vitae pour oser ne serait-ce qu’être leur assistant et à vrai dire, je n’étais pas trop attiré par ce genre de boulot. Je me demandais souvent comment Lyam faisait pour les endurer à longueur de journée ; je connaissais mon meilleur ami mieux que quiconque et même si nous avions été séparés pendant trois ans, je savais que lui, n’avait pas si changé que ça. J’étais toujours en mesure de lire en lui comme dans un livre ouvert – mon pauvre Lyam – et je savais déceler chaque sourire forcé qu’il affichait. Qui se ressemble se rassemble on dit, et Lyam n’était pas mon meilleur ami pour rien.

      « Qui sait, ça pourrait peut-être me donner un genre ? Faudrait peut-être que j’essaye un jour, en te piquant quelques affaires pour voir. Enfin c‘est sûr que les clientes ça ne leur plairait peut-être pas trop mais bon. Puis j’aime bien ma façon de m’habiller, elle me convient très bien. »
      « Pas besoin de me les voler, je me ferais un plaisir à te le faire moi-même ! Sauf que je me ferais tuer par ton chef là… Adam c’est ça ? Enfin bref… »

    Cette idée me faisait bien rire, mais je fus rapidement stoppé dans mes rêveries lorsque je sentis une secousse et l’ascenseur s’arrêter. C’était pas vrai ? Pour les nombreuses fois qu’on l’avait utilisé ce foutu ascenseur depuis le début des vacances, c’était maintenant qu’il tombait en panne ? J’hallucinais, rien de pire pour gâcher ma journée. Les lumières lachèrent prise pendant quelques secondes, nous laissant dans le noir total. Je ne paniquai pas, je savais qu’il y avait toujours une lumière de secours pour ne pas laisser personne pris dans la noirceur totale. Seulement, si moi je n’avais pas peur, je fus surpris de retrouver un Lyam qui tremblait comme une fille à coté de moi lorsque la lumière reprit de service. Aussitôt, mon regard se troubla et voir mon ami de la sorte me laissa un pincement au cœur. Immédiatemment, je le pris contre moi, tentant de le calmer comme je le pouvais, le serrant dans mes bras, exécutant des mouvements de haut en bas sur son dos, qui se voulaient rassurants. J’avais toujours ignoré qu’il était claustrophobe : depuis que nous étions petits, nous n’avions jamais pris l’ascenseur ensemble. Il voulait toujours qu’on fasse des courses dans les escaliers… Mais oui ! Il était bien là le problème. Dire que je n’avais jamais vu ça avant aujourd’hui. Vous parlez d’un meilleur ami. Je poussai le chariot qui était près de nous de l’autre coté de l’ascenseur, contre le mur opposé à celui où nous nous trouvions pour nous laisser un peu plus de place. Tenant toujours Lyam contre moi, un bras passé autour de ses épaules, j’allai m’asseoir sur le plancher de la cage d’ascenseur : on allait rester là pour une période indéterminée, quelques heures tout au plus. La patronne vérifiait toujours l’ascenseur lorsqu’elle se levait. Et puis, si jamais nous restions trop longtemps là-dedans, j’avais mon portable. On pourrait toujours appeler BJ lorsqu’il serait réveillé.

      « Hey, t’en fais pas, ça va aller. Ils vont nous sortir de là dans pas longtemps : dès que le reste des employés seront réveillés, ils remarqueront que je suis pas là et ils vérifieront l’ascenseur. Tu veux pas qu’on parle en attendant ? Pour te changer les idées ? »
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyJeu 16 Juil - 12:29

    Plus les vacances avancées et plus Lyam avait la légère impression que c’est journée étaient toutes pareils. Il se levait, toujours trop tôt, donc il prenait son temps, passé sur son ordinateur portable, allait se doucher, se préparer, et finissait par descendre, se calant ensuite dans le salon jusqu’à ce que September ou un autre hôte, descende à son tour. Et là ils allaient déjeuné, et ensuite la journée allait pouvoir démarrer. En fonction du temps ou des personnes, Lyam pouvait passé sa journée dedans, à boire du thé, à jouer de la guitare, bien que ça c’était vraiment rare, à parler de chose qui soulait Lyam plus qu’autre chose, ou sinon, il allait se promenait dans le parc, ou sur le sentier marqué de la foret, ou encore aller se promener en ville, et accompagner les clientes faire leurs petits achats. Le soir, ils étaient presque tous réuni, à rire, parler sérieusement, animer des soirées, tels des bals, ou des soirées dansantes,… Et une fois tout cela fini, les hôtes raccompagnés certaines clientes jusqu’à leur chambre, avant de rejoindre eux même la leur. Après une bonne douche et un bon livre, hop au lit. Bref un train train plutôt banal. Mais Lyam se sentait un peu trop ancré dans ce train train. Heureusement il arrivait qu’il puisse passait un peu de temps avec Jayden. Quand ces moments là arrivait, Lyam se sentait mieux. Il savait qu’avec son meilleur ami, il n’avait pas besoin de faire semblant. Il était toujours naturel, il avait toujours ce sourire, qui ne pouvait s’effacer et il avait la sensation d’être en paix et Jay’ trouvait toujours un moyen de le faire rire si jamais ça n’allait pas trop. En bref, de vrais moments avec son meilleur ami. Malheureusement ces moments là étaient rares à cause de leur boulot respectif que prenait pas mal de temps à chacun. Parfois Lyam pensait sécher une journée de boulot et embarqué Jayden, juste pour qu’ils puissent passer un peu plus de temps rien que tous les deux, tranquilles, loin de la résidence, un coin tranquille, ou ils retrouveraient leur enfance, ou ils plaisanteraient de si et de ça. Bref essaie de se retrouver un peu, retrouver leur amitié, ou en créer une nouvelle tant qu’elle pouvait être aussi solide que la dernière. Mais quoi qu’il en était, cette fois ci, Lyam ne comptait pas laisser partir son meilleur ami comme ça. Cette fois ci, il ne se séparerait pas sur une dispute, cette fois ci, il garderait contacte, irai le voir régulièrement, merci le jet privé, où ferait venir Jay’ à lui, si lui ne pourrait se déplacer pour X ou X raisons. Bref cette fois ci il ne le laisserait pas partir comme ça, et là il était déterminé.

    Croisés Jayden ce matin faisait très plaisir à Lyam. Ayant quelques heures avant que la résidence ne se réveille, ça impliquer pour Lyam de profiter de son meilleur ami tant qu’il le pouvait. Cette petite matinée allait le changer un peu de son train train quotidien et ça, ça ne pourrait pas lui faire de mal du tout. C’est pas que son job ne lui plaisait pas, y’avait vraiment pire, mais les jours se ressemblaient vraiment trop, et Lyam n’aimait pas trop les jours qui allaient à l’identique. Il avait été habitué à vivre au jour le jour, avec Jayden quand ils étaient petits. Allait où bon leur semblait quand l’envie les prenait. Bref une vie où ne n’avait pas tout de prévu et où on savait ce qu’on allait faire pendant toute la semaine à l’heure près. Non avec Jay‘ c’était vivre, même pas au jour le jour, mais de la minute à la minute. Jamais on savait ce qu’on allait faire après avoir fini tel ou tel occupation. C’était ça qui faisait du bien à Lyam, l’imprévu. Les moments ou tu te prenait pas la tête sur ce que tu allais faire après pour occupé tes inviter, non bien au contraire c’était la philosophie « On va là ou le vent nous porte ». Attrapant le plateau, Lyam était en train de se demandait si il allait parler de cette perspective de passé une journée rien que tous les deux à son meilleur ami, genre lors du prochain jour de congés de Jay’. Lyam s’arrangerait pour prendre son jour aussi et tout deux partiraient pour la journée. Mais l’hôte ne savait pas trop comment pourrait réagir son meilleur ami à cette proposition et aussi il ne savait pas encore ce que ressentait vraiment Jayden pour lui, alors lui demandait de passer une journée entière avec lui pourrait être très égoïste de sa part… Il fallait donc qu’ils mettent les choses au clair au plus vite, au sujet de l’article de l’autre « No Life ».
      ▬ « Pas besoin de me les voler, je me ferais un plaisir à te le faire moi-même ! Sauf que je me ferais tuer par ton chef là… Adam c’est ça ? Enfin bref… »
      -« Tu jouerais à la poupée avec moi ? Tu penses pas avoir passé l’âge mon grand ? En tout cas c’est sûre, je suis pas certain que ça plairait beaucoup à Adam, mais au pire on lui demande pas son avis, et si c’est pendant un de mes jours de congés il aura rien à en redire. »
    Et voilà, la perspective de passé une journée avec son meilleur ami avait quand même était évoqué d’une certaine manière. Mais l’idée de s’habiller à la façon de Jay’ le faisait bien rire. Il se demandait quelle tête il pourrait bien avoir. Et lui en profiterai sûrement pour tenter d’habiller Jayden avec un smoking, juste pour le plaisir de le voir habillé ainsi. Ca devrait bien lui allait quand même, puis si jamais il demanderait l’aide de Septy, à eux deux ils pourraient faire de Jayden un parfait gentleman en smoking. Cette pensée, faisait bien sourire Lyam, mais pas pour très longtemps. En effet, c’est à ce moment là que l’ascenseur choisi son moment pour se manifester, et se bloquer tout seul entre deux étages. Une très très très très mauvaise idée de faire ça, alors que Lyam était dedans. C’était pourtant rare les fois où il était rentré dans un ascenseur, mais quand il y avait beaucoup d’étages, on ne lui avait pas vraiment laissé le choix, et on le faisait monter dedans. Dans ce genre de cas, Lyam faisait tout pour penser à autre chose et monter quand il n’y avait pas grand monde dans la cage de l’ascenseur. Dans le cas présent, Lyam c’était dit qu’il ne serait même pas enfermé plus de deux minutes dedans, donc tout irait bien, puis il y aurait Jay pour lui faire penser à autre chose. Mais ces deux petites minutes c’étaient transformé en peut être deux heures, durant lesquels Lyam ne pourrait pas faire comme si il n’était pas coincé ça c’était une chose sur. Et pour en rajouter encore une couche, les lumières s’étaient éteintes. Là c’était mort, Lyam commençait déjà à paniquer, il essaie de faire en sorte que Jayden n’entende rien mais quand les lumières de secoures s’allumèrent, il ne put cacher à son meilleur ami que ça n’allait pas. Et en peu de temps, Lyam se retrouva contre Jayden, un bras autour de ses épaules, et un autre faisant le même geste rassurant dans son dos. Ce dernier entraîna l’hôte pour le faire s’asseoir par terre. Lyam n’avait pas encore regardé Jayden, peut être par honte de se comportement, puis lorsque ce dernier parla il fini par lever les yeux vers lui.
      ▬ « Hey, t’en fais pas, ça va aller. Ils vont nous sortir de là dans pas longtemps : dès que le reste des employés seront réveillés, ils remarqueront que je suis pas là et ils vérifieront l’ascenseur. Tu veux pas qu’on parle en attendant ? Pour te changer les idées ? »
      -« Désolé…»
    Lyam ne voulait pas faire subir sa phobie à Jayden, mais il n’arrivait pas à ce contrôler. Il était paniquer, et ça il ne pouvait le changer. Il connaissait bien sa claustrophobie, et arrivait parfois à la contrôler. Mais là il savait que personne ne pourrait leur ouvrir la porte avant minimum une demi heure, une heure, et rester enfermé dans un endroit aussi petit ne pouvait être concevable pour lui. Alors la panique avait prit place en moins de temps qu’il ne l’aurait pensé. Le petit brun essayait tout de même de réguler sa respiration, prenant de grandes inspirations, mais rien à faire. Il fini alors tous simplement à se coller contre Jayden passant ses bras atour de la taille de se dernier et se serrant le plus possible contre lui, afin de se rassurer et de se calmer.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyJeu 16 Juil - 22:40

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    « J’étais toujours étonné des fois de constater à quel point notre rythme de vie n’était influencé que par le travail. C’était bien triste lorsque j’y pensais après tout, puisque vu sous cet angle, notre existence ne tournait qu’autour du boulot que nous exercions. Que ce soit les relations avec notre entourage ou les activités que nous faisions, tout dépendait encore et toujours du travail. Et ça me rendait complètement fou. Chose certaine, je pouvais affirmer dans mon cas que ma vie avait changé du tout au tout lorsque j’avais décidé de laisser tomber mon métier de chanteur de bar pour me retrouver dans une résidence estivale en Irlande, à faire la cuisine pour des vacanciers trop oisifs pour être capable de sortir et d’aller se payer un dîner au restaurant. Oui bon, parce qu’ils étaient ici après tout, ce n’était pas parce qu’ils n’avaient pas beaucoup d’argent, considérant le prix exorbitant que cela coûtait pour pouvoir passer seulement deux mois dans la résidence. Heureusement pour moi – parce que j’étais loin d’être riche même si j’étais capable d’être très aisé en n’étant que chanteur ambulant – le fait que je travailles ici me payait tout, mais absolument tout : nourriture et chambre. Bien sûr, il y avait une attrape : le salaire était loin d’être extraordinaire puisque tout nous était déduit sur notre paye à la fin de la semaine. J’avais toujours su que ce boulot était bien trop beau pour être vrai et aujourd’hui, j’en découvrais petit à petit tous les inconvénients. Bien sûr, je n’étais pas celui qui était le plus à plaindre puisque j’avais la paix derrière mes cuisines. Enfin, ça c’était avant la semaine dernières. Car j’avais eu l’idée masochiste d’aller demander à la patronne d’allonger mes heures de travail, tout simplement parce que je n’en pouvais plus de glander et de m’abandonner à mes pensées qui ne faisaient que rendre mon humeur encore plus maussade qu’elle ne l’était. Ainsi, je me ramassais avec le boulot de trois personnes et je devais tout boucler pour être capable de prouver à la patronne que j’étais capable de faire autre chose que d’effrayer les clients avec mon vernis noir et mon eye-liner. Ça me dépassait toujours de voir à quel point j’étais extraverti sur mon style et que je semblais parfois faire tache dans le décor parfait de ces bourges qui avaient beaucoup trop de classe pour que je n’ose même m’aventurer dans ce style. Remarquez, je ne les enviais pas. J’aimais les trucs que j’aimais et ils avaient les leurs également.

    Chose certaine : j’assurais. Ça faisait exactement une semaine que je me tapais le boulot de mes collègues en plus du mien et je ne m’en plaignais pas. Ça m’évitait tellement de penser à tout ce qui s’était produit dans les dernières semaines que j’étais très content d’être aussi occupé que ça. Je n’avais malheureusement pas autant de facilité à passer par-dessus tout ça que BJ, par exemple, qui n’avait besoin que d’un chiffon et d’un aspirateur pour être content pour le reste de sa journée. C’était dans ces moments-là – et sans aucun doute les seuls – que j’aurais aimé avoir sa candeur. Malheureusement, j’avais un peu plus pris en maturité, entre autres à cause de mes nombreuses expériences à Vegas. Tout avait commencé avec la dispute avec Lyam la semaine dernière, le fait que je l’ai embrassé au départ pour qu’il ne fasse que se la fermer, et le fait que je réalise par la suite que j’avais des sentiments bien plus forts qu’une amitié pour lui. Bien sûr que ça me tourmentait ! Ce n’était pas nécessairement le fait que je sois amoureux d’un garçon – je vous épargne les détails de mes aventures des trois dernières années, mais vous pouvez facilement comprendre que ça fait longtemps que je joue dans les deux équipes – mais bien le fait que je sois amoureux de mon meilleur ami, en plus de savoir qu’il n’avait jamais montré un signe d’attirance envers les hommes, lui. Enfin, remarquez, j’ignorais ce qu’il avait foutu de sa vie pendant trois ans, mais dans un sens, s’il y avait bien quelqu’un qui connaissait Lyam par cœur, c’était bien moi. Après September peut-être. Ça me rendait fou de ne plus avoir la première place, et je comptais bien faire compétition à la tête de blonde qui me servait de sœur et reprendre ma place comme il se le devait. Je refoulais donc mes sentiments depuis nos retrouvailles, mais rien n’arrangeait les choses. J’étais une cocotte minute : je gardais tout en dedans, mon humeur changeait, et j’explosais lorsque j’étais à bout. Et pourtant, je m’étais promis que j’attendrais que Lyam fasse les premiers pas avant de réellement lui faire comprendre ce que je ressentais pour lui. Et si ça n’arrivait jamais, alors nous serions que les deux meilleurs amis au monde, comme nous l’avions toujours été auparavant. Après tout, n’était-ce pas ce que je voulais ? Retrouver mon ami d’enfance ?

    Le destin semblait s’acharner sur nous : si il y avait bien quelqu’un que j’avais envie de voir aujourd’hui, c’était Lyam. Et dans une situation dans laquelle j’étais un peu mal pris, il s’était avéré être seulement à quelques mètres de moi, histoire que je puisse l’appeler pour qu’il vienne me donner un coup de main. J’étais content de le retrouver et de voir à quel point nous étions encore capable de déconner ensemble et de dire à peu près n’importe quoi, comme dans le bon vieux temps. C’était dans ces moments là que je m’en voulais un peu d’oser ressentir plus que de l’amitié pour lui. Je cachais encore plus mes sentiments puisque je ne voulais pas venir tout gâcher. Je me sentais tellement serein – la première fois depuis plusieurs jour – et reposé que j’aurais pu avoir enfin un sommeil paisible si j’osais m’endormir à l’instant précis. Malheureusement, je ne voulais pas dormir. Il en était hors de questions. Avec nos boulots respectifs, il était bien difficile de se croiser, alors j’allais saisir cette chance comme je le pouvais. Seulement, malgré tous les moments difficiles que nous avions pu traverser depuis notre arrivée ici, nous n’étions pas au bout de nos peines. Pourquoi ? Parce qu’au moment même où je voulus répliquer à Lyam sur sa dernière connerie – réponse à ma propre connerie d’ailleurs – à croire que nous n’étions bons qu’à ça, l’ascenseur tomba en panne. Rien d’alarmant. Pas dans mon cas. Je n’avais jamais pigé que mon meilleur ami était claustrophobe et maintenant que je le voyais dans un état de panique intense, j’en perdais mes moyens. J’étais déboussolé et tellement peiné de le voir aussi vulnérable que chacun des gestes que je posai ne semblait pas assez pour moi, pas assez pour le réconforter. Assis sur le sol de la cage, il n’y avait rien d’autre à faire que d’attendre après tout. Tentant de rassurer Lyam comme je le pouvais, il me surprit en se collant complètement sur moi, enlaçant ma taille avec ses bras. Pendant un quart de seconde, je figeai. Oui bon, parce que je ne savais pas comment réagir face à tout ça, maintenant que tout était différent de mon coté. Mais dans un sens, ce genre de gestes avaient toujours été naturels entre nous, alors je ne fis que passer mes bras autour de ses épaules à mon tour, le serrant contre moi, de manière plus protectrice que la normale. Enfin, peu importe…On s’en fichait bien après tout.

      « Désolé… »
      « Eh, tu n’as pas à être désolé de rien ! C’est bien normal après tout. Allez, oublie tout ça… On va discuter d’accord. De ce que tu veux, de ce qui te chante. Tu vas voir, le temps va passer plus vite et on sera sorti d’ici dans le temps de le dire. »

    J’affichai sur mon visage un sourire qui se voulait être sincère, histoire de le rassurer, mais voyant que ça ne faisais pas d’effets majeurs, je ne fis que le serrer un peu plus contre moi, une de mes mains caressant doucement ses cheveux chocolats. Je jouais avec le feu, je le savais, mais si je ne pouvais pas être aussi proche de Lyam que je le voulais vraiment, je n’allais pas rater une occasion de me rapprocher de lui.
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyJeu 23 Juil - 1:28

    Lyam avait une impression plutôt bizarre, cette situation lui faisait penser à des tas de films. Genre le héro est dans l’ascenseur avec une très belle fille qu’il vient de sauver, ou encore l’héroïne voudrait que cette homme le remarque et comme de par hasard elle se retrouve coincé avec lui dans l’ascenseur, et bien sûre, tous ces filles là finissent toujours de la même façon… Alors pourquoi Lyam se retrouvait coincé à son tour dans cette ascenseur, avec la personne avec qui il voulait passer le plus de temps possible ces temps ci. Et pourquoi bien sur quand personne ne peut encore venir les aider. Etait-ce un signe ? Lyam ne croyait pourtant pas trop à tous ça. Mais il allait quand même pouvoir profiter de cette occasion pour passer le temps qu’il voudrait avec son meilleur ami. Après tout c’est ce qu’il voulait depuis la soirée ou il avait fini de se disputer. Puis il avait tellement de chose à lui dire. Il fallait absolument qu’il lui demande un éclaircissement sur les propos de la Miss Dirty Diana. Il devait avoir le cœur net de toute cette folie. Mais pour le moment la folie à passer était sa propre crise de claustrophobie. Comment gâcher un moment de tranquillité avec Jay’ en ayant une de ses foutus crises qu’il avait toujours réussi à lui cacher. Pour le coup, c’était plus la peine. Mais Lyam n’avait pas eut envie d’inquiéter Jayden pour rien, et ne voulait pas qu’il soit constamment en train de faire attention à lui, à ce qu’il ne se retrouve pas enfermé, ou autre. Il ne voulait pas que Jayden soit toujours en train de s’inquiéter, de le surprotéger ou autre. Pourtant Lyam n’aimait pas mentir à Jayden, enfin il ne pouvait pas dire qu’il lui avait menti jusqu’à présent, il avait plutôt omis de lui dire ce léger détail. Mais maintenant, rien à faire, il ne pouvait plus omettre ce sujet, et cette vérité, il ne pouvait que la subir. Mais bon dans un sens il n’avait pas à se plaindre, grâce à cette crise il venait de retrouver le Jayden tendre, doux, qui le prenait dans ses bras dès qu’il arrivait quelque chose à Lyam. Et ça, ça avait manqué à Lyam, plus qu’il ne voudrait l’admettre vraiment. C’est vrai que depuis leur dispute Lyam ne savait plus vraiment quoi penser. Devait-il envisager plus que de l’amitié ? Ou du moins essayé ? Ou était-ce juste un égarement de la part de ce dernier ? Il allait devoir éclaircir ce point sinon il n’arriverait sûrement à rien.

    Bien que Lyam était plus que paniquer de l’arrêt de l’ascenseur, il en était aussi plus qu ravie. Après tout ça lui avait permit de pouvoir se rapprocher un peu plus de Jayden, qu’il ne l’avait pu être pendant ces trois dernières années et ces quelques jours à la résidence. Il avait besoin de se contacte avec Jay’, ainsi il avait l’impression qu’ils n’avaient jamais été séparé pendant ces trois années. Ou du moins c’était peut être l’excuse qu’i avait trouvé dans sa tête. Allez savoir. Enfin pour le moment, sa panique était toujours là, et il avait besoin de savoir que Jayden était près de lui, et lorsque ce dernier resserra son étreinte, Lyam de sentit encore un peu plus rassuré. Peut être le remède à sa claustrophobie était de sentir la présence de quelqu’un prêt de lui, et là pour le rassurer. Et quelle présence ? C’était son meilleur ami, qui était là rien que pour lui. Pour lui et lui seul. Et non pas pour les quelques filles avec qui il avait passé une nuit comme ça durant le séjour. De la jalousie ? Nan, pas possible. N’est ce pas ? Le principale pour le moment, c’est que le destin ou le hasard ou ce que vous voulez, offrait la chance à Lyam de parler seul à seul avec Jay’ sans avoir à être dérangé, et de discuter de tout ce que chacun avait sur le cœur, et surtout passait du temps seuls. Ils en avaient besoin, ça c’était impératif. Bon le seul problème présent était de savoir comment Lyam pouvait aborder le sujet du blog de la Dirty Diana. C’est ça qui n’allait certainement pas être une tâche très aisée. Mais par bonheur une fois de plus quelqu’un avait répondu à son appel, car Jayden lui proposait de parler de ce qu’il voulait pour essayé de lui faire passer le temps plus vite. C’était déjà ne bonne approche maintenant manqué plus que la façon dont il pouvait essayé d’arriver à ce sujet de discussion espérant ne pas braquer Jayden ou ne pas le mettre en pétard. Mais bon, de toute manière, il allait bien falloir qu’il en parle avec lui un jour ou l’autre, ou sinon Jayden finirait par se rendre compte qu’il y avait quelque chose qui perturbait Lyam.
      ▬ « Eh, tu n’as pas à être désolé de rien ! C’est bien normal après tout. Allez, oublie tout ça… On va discuter d’accord. De ce que tu veux, de ce qui te chante. Tu vas voir, le temps va passer plus vite et on sera sorti d’ici dans le temps de le dire. »
      - « Merci ! Ton soutien et ta façon rassurante de me parler me manquaient… Je veux bien discuter. D’ailleurs, y’a un sujet que j’aimerai bien aborder. Mais je ne veux pas que ça te mette en colère, ou qu’on se dispute encore, alors si jamais on change sujet d’accord ?
    C’était peut être bête, ou pas vraiment la meilleure entrée en la matière mais au moins il était sincère, et c’est ce qui marchait toujours le mieux entre eux, enfin il l’espérait encore en tout cas. Mais maintenant qu’il lui avait dit ça il ne pouvait plus reculer. Alors il se serra un peu plus contre Jayden, profita de cette étreinte puis s’écarta légèrement afin de pouvoir regardait son meilleur ami dans ses yeux couleur azur.
      - « Je pense que toi aussi tu as dû lui les articles qu’avait poster la fameuse « Dirty Diana » sur son blog. Eh bien j’aimerai qu’on aborde certain sujet, comme nous, et les quelques autres de toi… »
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: feelin' good ▬ jay&lyam   feelin' good ▬ jay&lyam EmptyVen 24 Juil - 8:14

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    « Chose certaine, je n’avais jamais demandé dans mes prières à rester enfermé dans un ascenseur avec mon meilleur ami. Dieu seul savait à quel point je détestais faire rien – j’étais incapable de rester sur place et je devais toujours m’occuper les dix doigts ou l’esprit pour ne pas virer complètement fou. Une illogique qui semblait bien contradictoire dans plusieurs aspects de mon existence, mais qui s’avérait tout à fait vrai lorsque je ne faisais que penser à l’idée de glander. Ça m’effrayait, à vrai dire. Pourquoi ? Parce que lorsque j’étais au repos, j’avais souvent tendance à m’embrouiller le crâne avec des pensées inutiles, des craintes et des souvenirs qui me hantaient au point que j’enviais parfois Harry Potter avec sa magie qui lui permettait sans aucun doute de pouvoir s’effacer quelques trucs dans sa mémoire, non ? Eh bien, j’aurais aimé pouvoir faire ça moi aussi, sauf que je n’étais pas petit, je ne portais pas des lunettes qui ressemblaient plus à des fonds de verre qu’à des lentilles, je n’avais pas un éclair dans le front et je ne me déplaçais pas sur un balai volant. La seule chose qui nous rapprochait tous les deux était le fait que j’étais le sosie de mon père, mais que j’avais les yeux de ma mère. Je vous ai déjà dit que j’aimais beaucoup regarder des films ? Enfin bref, peu importe. Là n’était pas le but de savoir combien de fois j’avais regardé chacun des films du petit sorcier au point d’en connaître la moitié des répliques par cœur, mais bien le fait que j’étais présentement confronté à ma plus grande peur des derniers jours, pris à ne rien faire dans un ascenseur, mes relations futures ne pendant maintenant qu’à un fil. Moi qui n’avais voulu qu’une seule chose depuis des jours – voir Lyam, sans contredit – je me demandais maintenant quelle idée folle il m’étais passé par la tête lorsque je m’étais mis à réclamer sa présence intérieurement. La première pensée qui m’avait traversé l’esprit lorsque j’avais réalisé que j’étais coincé avec Lyam dans la cage d’ascenseur, à lui faire inévitablement face dans les minutes à venir avait été : « Je veux dégager d’ici avant de tout embrouillé plus que ce ne l’est déjà. » Mais mon meilleur ami en avait décidé autrement en me piquant une crise de claustrophobie, et tout avait changé d’un coup. J’étais toujours plus attentif, plus compréhensif, plus attaché, plus sensible lorsqu’il s’agissait de Lyam. Parce que depuis que nous étions petits, nous n’avions jamais été séparé et que le pilier de l’un était la présence de l’autre. J’avais appris à prendre soin de mon meilleur ami, à le supporter, car s’il s’écroulait, alors je tombais également. La preuve nous avait sauté au visage trois ans auparavant après tout ; nous ne pouvions rien nier, car nous avions les preuves contre nous. C’est ainsi dans cet élan surprotecteur que j’avais toujours eu envers lui que je le pris dans mes bras, assis sur le semblant de marbre qui se voulait luxueux, dans l’ascenseur. Être aussi proche de lui soudainement me rendait un peu mal à l’aise, surtout envers lui. Parce que je n’étais pas digne de son amitié, pas avec ce que je ressentais maintenant. Mais je savais que mon absence le ferait souffrir, que son absence me mènerait à ma perte, alors j’en avais conclu qu’il était mieux pour moi de rester, avant de piquer une crise de nerfs.

    Tout de suite, j’avais proposé la première idée qui m’était passée par la tête pour faire passer le temps, histoire de ne pas me mettre à réfléchir dans ma petite tête et histoire de garder Lyam bien détendu, ne voulant pas nécessairement qu’il me pète une crise d’angoisse en pleine figure, surtout considérant la mince marche de manœuvre que j’avais présentement devant moi. Je n’étais pas très enclin à soigner quelqu’un ou a appeler les secours dans une cage d’ascenseur en panne. Alors autant le garder distrait, ça nous éviterait un tas de troubles. Décidemment, j’avais visé juste puisque dès qu’il se retrouva dans mon étreinte, je sentis ses tremblements s’estomper peu à peu et je décidai alors de rompre légèrement cette proximité, ne lui permettant toutefois pas de s’éloigner de moi pour autant. Son corps apeuré était complètement affalé contre le mien et je sentais chacune de ses respirations résonner sur ma cage thoracique et mon abdomen, me donnant l’impression de le sentir à travers moi. De quoi me rendre fou, mais je me rappelai que je n’avais pas vraiment intérêt à me concentrer sur ce genre de détails, si je ne voulais pas aggraver la situation maintenant qu’elle était déjà à un point critique. Parler ; j’étais bon qu’à ça parler. Heureusement que j’avais une grande gueule – dans tous les sens de l’adjectif. Autant pouvais-je être honnête que j’avais également ces pulsions bavardes qui me prenaient de ces quatre, me rendant aussi productif qu’un moulin à paroles. De quoi rendre un antisociable complètement hystérique, mais aux dernières nouvelles, Lyam était bien loin d’être ce genre de personne.

      « Merci ! Ton soutien et ta façon rassurante de me parler me manquaient… Je veux bien discuter. D’ailleurs, y’a un sujet que j’aimerai bien aborder. Mais je ne veux pas que ça te mette en colère, ou qu’on se dispute encore, alors si jamais on change sujet d’accord ? »
      « Tu m’as manqué aussi… Allez, promis. Je t’écoute ; je suis tout à toi. »

    Sauf que la claque que je me pris en plein visage ; alors là, je ne m’attendais certainement pas à ça de Lyam. Et je dois vous avouer que son sujet de conversation me laissa pris au dépourvu, bien plus que je ne l’avais jamais été, du moins, à ce que je me souvenais.

      « Je pense que toi aussi tu as dû lui les articles qu’avait poster la fameuse « Dirty Diana » sur son blog. Eh bien j’aimerai qu’on aborde certain sujet, comme nous, et les quelques autres de toi… »
      « Et merde Lyam… Écoutes, c’est n’importe quoi. En fait, non ! Puisque la majorité de ce qui y est écrit est vrai… mais. C’est mes conneries ; j’veux pas que notre amitié soit atteinte par quoique ce soit que j’ai pu faire ou dire… et enfin… »

    Et voilà que je m’emballais encore. Moi et les sentiments, ça faisait deux. J’étais quelqu’un de trop sensible, qui ne se voulait pas l’avouer et jamais je n’avais appris à gérer dans ce genre de situations. C’était toujours rare de me voir ramer, mais là, on pouvait dire qu’encore une fois, Lyam avait droit à une exclusivité et ça me rendait complètement malade de me montrer aussi faible devant lui. Je desserai complètement mon étreinte de mon meilleur ami, enlevant mon bras qui entourait ses épaules pour passer mes deux mains dans mon visage, complètement dépassé. Je pris quelques secondes pour respirer et tenter de former une réponse qui avait un minimum de cohérence, mais comme je ne voyais rien de potable à sortir, je tirai encore la carte de l’improvisation et de la franchise. Tant pis si je me plantais. C’était de ma faute après tout.

      « Je t’aime. Beaucoup plus que je n’oserais me l’avouer parfois. Mais ; ça c’est mon truc. Enfin, j’veux dire… Aux dernières nouvelles, tu ne joues pas dans la même équipe que moi, tu comprend et… J’essaie de… faire taire ce que je ressens, parce que je ne me permettrai jamais de te perdre une deuxième fois. Sauf que je ne m’y prends peut-être pas de la bonne façon, c’est tout. »

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