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Le passé nous quitte donc jamais? ft. James ^^ |
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 Eleonor V. Cowden
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| Sujet: Le passé nous quitte donc jamais? ft. James ^^ Mar 7 Juil - 23:31 |
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  Ele & James
 
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Les nausées, la fatigue, non je n'en pouvais plus, cela m'était de plus en plus insupportable. Rajoutons la chaleur qui redevenait étouffante comme les jours précédents au dehors de la résidence, et on voyait mon état. Le médecin disait sans cesse repos, repos et bonne alimentation, mais moi toute la nourriture me donnait des nausées encore plus importante. J'étais sortie pour une fois hors de la résidence, et avait fait un tour dans la ville la plus proche. Peu d'habitants étaient dans les rues, tout simplement car c'était une petite ville isolée, mais le silence m'apaisait, et j'en avais bien besoin, je me demandais pourquoi je restais dans la résidence, à chaque fois j'étais sur les nerfs ou alors je fondais en larmes à propos des propos de BJ, à croire qu'il s'amusait tout simplement avec mon petit cœur... Je n'aimais pas ce genre de personne, vous savez, le genre, je profite quand j'en ai besoin, et après je m'amuse avec ses sentiments. Mon meilleur ami n'avait jamais réussi à faire la différence entre apprécier et aimer, et depuis, je souffrais. La véranda, un léger baiser sur ses lèvres, sa répulsion, sa fuite, tout cela était graver dans ma mémoire. J'en avais tout simplement marre de me battre contre quelque chose d'inaccessible, j'avais donc décidé de penser à autre chose et ne plus penser à quelqu'un en particulier. Vivre ma vie, oui c'était cela que je devais faire. A présent je ne pouvais compter que sur moi-même et m'avérer forte pour cet être dans mon ventre. C'était lui que je commençais à aimer de plus en plus et personne d'autres. Le temps se couvrait de plus en plus, et je pensais qu'un orage n'allait pas tarder à éclater, ainsi je me décidais à rentrer à la résidence par l'intermédiaire d'un taxi.
Le trajet dans le taxi se fit calme pendant un quart d'heures, là ou je vis les premiers éclairs dans le ciel, j'avais donc bien fait de prendre la décision de rentrer. Arrivée à la résidence de vacances, je paya le taxi puis entra dans le hall, j'avais au moins échapper à la pluie de justesse qui n'allait pas tarder. Remettant mon porte-feuille dans mon sac, j'entrais en collision avec une personne. Mon regard ne c'était pas relevé, mais ma voix n'était qu'un faible murmure.
- Désolé
A la fin de ses mots, et le fait que j'avais réussi à ranger mon objet, je relevais mes yeux vers celui que j'avais bousculé. Son regard, ses lèvres, ses expressions de visage, tout me revenait à l'esprit. Deux ans, je sentis mon sang ne faire qu'un tour, et je restais un moment silencieuse. En le regardant, que faisait-il là? Je ne croyais plus jamais le revoir, je croyais qu'il aurait disparu de ma vie pour toujours... Le jour de notre rupture me revenait en mémoire, sous la pluie, qui accompagnait mes larmes, je ne voulais pas y croire, c'était toujours lui qui avait la personne à mes yeux la plus précieuse, qui m'avait soutenu. Les paroles que m'avait dit Elwin il y a quelque jours sur cette relation, me revinrent à l'esprit, mais je les effacèrent rapidement, c'était simple, en le regardant ce n'était pas lui le fautif, non il avait été là pour moi quand je ne pouvais plus tenir... Je ne m'attendais pas à le revoir, surtout ici, je sentis une boule dans ma gorge se former. Décidément, en ce moment mes émotions étaient trop grande.
- James...
Je ne pus rien dire de plus, je restais là ou j'étais, figée sur place comme si le temps c'était arrêté, mon regard vert/noisette se baladant sur son visage, si c'était lui, c'était bien lui... Pourtant j'avais l'impression d'être dans un rêve. J'avais tant espérer les premières mois de notre séparation que tout ceci n'était qu'un cauchemar que maintenant, le fait qu'il soit là pour moi était tout simplement irréel. Elwin! Oh non... Il allait sans doute piquer une crise quand il allait le voir, j'étais foutue, car il me surveillerait surement, mais à la poubelle ses préjugés, je ne devais plus que penser qu'à moi non? |
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| Sujet: Re: Le passé nous quitte donc jamais? ft. James ^^ Mer 8 Juil - 1:51 |
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Cela faisait quelques jours que James était arrivée à la pension « Riviera Sun » ... il en avait déjà fait le tour mais ne pouvait s’empêcher de s’émerveiller de tout. Remarquez, il avait toujours été ainsi... on pourrait lui montrer le chien le plus moche de la terre qu’il en serait enchantée. Et ce qui l'ébahit le plus était sans doute les conditions de vie à la résidence. Lorsque sa mère lui en avait parlé au téléphone, elle avait oublié de mentionner le fait que la résidence irlandaise était extrêmement luxueuse. Et avec le recul, il ne pouvait s’empêcher d'en vouloir à sa mère de ne pas avoir joué franc jeu avec lui parce que James à l’air bien stupide maintenant... Mais, il n’avait pas le temps pour se plaindre ! La chambre dans laquelle vivait James à présent faisait au moins trois fois la pauvre petite maison dans laquelle il avait passé son enfance et regorgeait d’objets d’art dont James s’amusait à trouver une signification alors que toute autre personne aurait pu douter qu’il en ait une. Et puis, grâce à tout ça, il avait pu monter dans une limousine alors que pour lui, ces voitures n’avaient toujours existé que dans les films mettant en scène des gosses de riche. Bref ; pour le moment, la vie dans la résidence = c’était le pieds !
James ▬ Putin j’y crois pas ! Personne peut éteindre ce réveil !?
La tête enfouit sous ses coussins moelleux, étendu de tout son long sur le lit King Size de la chambre démesurément grande de la luxueuse chambre du jeune Wells, James soupira de rage & envoya voler le radio-réveil d’un geste de la main qui cessa ce bruit insupportable au moment même où il s’écrasa contre le mur. Bon débarras. Bien que l’heure de la matinée soit avancée, pas un seul des rayons du Soleil matinal ne filtraient au travers des volets de l’impressionnante demeure qui étaient encore clos. James se mit à gémir de douleur, ressentant un mal de crâne atroce, après avoir renoncé à ouvrir les yeux, ce qui était bien trop désagréable. La veille au soir il s’était rendu dans une boite qui n'était non loin de la résidence. Il s'était donc prit une cuite M.o.n.u.m.e.n.t.a.l.e. Vous devinez la suite. Mais maintenant, un marteau piqueur semblait ne plus finir de s’acharner sur ses tempes et c’est dans un effort quasi-surhumain que notre beau blond réussit à se lever. Il partir en direction de la salle de bain, le jeune homme marcha jusqu'au lavobo à moitié endormir, on aurait pu croire à une crise de somnambulisme mais c'est tout simplement car ses gueules de bois était beaucoup trop violentes pour pouvoir ouvrir ses yeux. Il attrapa dans le placard le paquet d’aspirine et un verre d'eau, puis il prit cinq cachets d'un coup.
Toujours un peu dans les vapes avec un mal de ventre pas possible et la tête qui tourne plus des bouffées de chaleurs apparament ces stupides cachets qu'il avait avalé n'avait strictement servit à rien à part peut-être à empiré l'état de James. Eh oui, certaines personnes sont plus sensible à l'alcool que d'autres, James faisait bien partie de ce pourcentage de population d'ailleurs son docteur lui à souvent conseillé de ne plus boire, car son corps réagit par la douleur et d'autre manifestation douloureuses cela signifié donc que son corps n'apprécie pas cela. Les effets pouvait être plus importants, si il buvait sans manger, alors l'alcool passé plus vite dans son sang. James est quelqu'un de très bornée et campée sur ses idées donc malgré toutes les mises en gardes de son docteur, le jeune homme avait continué à boire la preuve il suffisait de jeté un œil à la tête de James pour voir qu'il avait but. Quand James possédait une idée en tête, il est inutile d'essayer de la lui ôter. A présent, Il n’y avait plus qu’un seul moyen, combattre le mal par le mal : Prendre une douche gelée. L’impact de l’eau froide sur le corps musclé du jeune homme eut pour effet immédiat de le revigorer et de le remettre d’attaque en quelques minutes seulement, ses gueules de bois avaient beau être violentes elle ne duraient jamais longtemps. Fort heureusement d’ailleurs.
Une serviette moelleuse et d’un blanc immaculé nouée autour de sa taille, Mister Wells ouvrit son impressionnante armoire d’un geste lasse comme s’il n’avait plus rien à se mettre et soupira d’exaspération. Le jeune homme accordait peu d’importance au choix de ses habits car il savait que quoi qu’il mette il était toujours diablement sexy. James n'avait besoin que d’une vulgaire chemise pour montrer a quel point il était unique et génial. Comme si on en aurait douté x). Vêtue d'une chemise blanche impeccable et d'un jean parfaitement repassé bleu marine, il dénoua quelques bouton de sa chemise. Il ne pût s’empêcher de se regarder dans le miroir un petit sourire de satisfaction en coin. Il n'y avait personne dans la chambre, le jeune homme se retrouvait seul face à lui même. James jeta un regard sur son portable, le jeune homme avait peu de temps devant lui, avant de se rendre à un rendez-vous. Il prit tout ce qu'il avait besoin c'est à dire son portable, ses clés de chambre, cartes en tout genre (crédit, identité...), son briquets, son paquet de cigarette et son ipod puis appuya sur play , un sourire aux lèvres, il ne put s’empêcher de mettre We are one de The Veronicas, une chanson que James aimait particulière bien. Il ouvrir enfin la porte de sa chambre pour se dirigé en direction des escaliers en bois pour ensuite arrivée dans le hall d'entrée carrelée d'un maculé blanc.
La chanson ayant été mise en repeat, son délire dura plus de quelques minutes mais fut interrompue quand au bout de quelques instants, il réalisa qu'il venait d'être bousculée. La musique ayant été mise à fond, il n’avait pas tout de suite réagit. Après quoi, sans prendre le temps de baisser le son, il releva les yeux vers la personne qui venait de rentré en collision avec lui.
Eleonor ▬ James ...
Il se tenait devant elle, la femme qu'il aimait, celle qu'il avait plus ou moins repoussée deux ans au paravent, celle qu'il avait à la fois envie de revoir et à la fois envie d'oublier. Elle était devant lui. James ouvrit la bouche comme si il s'apprêtait à dire quelque chose sauf qu'aucun son ne sortait de sa bouche, il leva légèrement la tête fin de pouvoir la regarder dans les yeux. C'était comme si le monde c'était arrêté, comme s'ils étaient seuls dans ce foutu hall d'entré, comme si les clients énervaient qui gueulés comme des bœufs pour que le blondinet qu'il était pousse ses fesses du passage, c'était eux aussi arrêté. Plus rien n'avait d'importance. Lui qui pensait ne plus jamais la revoir. Finalement, il l'avait revu au seul moment où il ne pensait absolument pas la voir. Pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher de l'aimer cette fille qui lui était interdite. Malheureusement pour lui, le naturel revient bien vite au galop et c'est comme cela qu'il sortie la phrase la plus bête de l'année.
James ▬ Là c'est le moment où je suis censée dire quelque chose ?
Dernière édition par James S. Wells le Mer 8 Juil - 22:07, édité 1 fois
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Eleonor V. Cowden
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| Sujet: Re: Le passé nous quitte donc jamais? ft. James ^^ Mer 8 Juil - 12:53 |
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Il se tenait devant moi, et je sentais tout les membres de mon corps s'engourdir, et mon estomac se tordre. J'avais essayé de l'oublier, de vivre outre lui, mais à présent je l'avais devant moi. Que dire? Que faire? J'étais figée, toutes les images de notre passé me revenait de plus en plus en tête, notre rencontre, nos fous rires, nos moments tendres, tout. Rien que de voir la prunelle de ses yeux, je commençais à sentir une boule se former dans ma gorge, c'était surtout le souvenir de notre rupture qui n'arrêtait pas de me revenir en mémoire, sans arrêt... Cette pluie, qui avait accompagné mes larmes, et le voir partir, cela m'avait déchiré le cœur. Je ne m'en étais jamais réellement remise, mais j'étais devenue dans une colère noire quand j'avais appris que c'était tout simplement Elwin le coupable. Mes parents ne m'avaient jamais vu dans une telle rage et avaient carrément été obligé de me retenir pour ne pas que j'arrache les yeux de mon frère. Après cela, j'avais refusé de parler à quiconque pendant plusieurs jours, m'enfermant dans un mutisme dans ma chambre. Je m'étais noyée dans un chagrin, regardant les photos de moi et James avant de les déchirer pour ne plus à souffrir, mais c'était vrai que j'en gardais encore quelques unes dans un des tiroirs de ma chambre, ainsi qu'un collier qu'il m'avait offert dans ma boite à bijoux que je n'avais plus ressorti. Le voir donc ici me désorientait, mais surtout mettait un autre problème en ma petite personne, les sentiments ont pouvait les contrôler?
En effet, j'avais beau faire l'autruche, je savais bien qu'il y avait aussi le souci BJ. Il avait été cruel, et je savais qu'avec sa mentalité d'enfant il ne grandirait jamais, et ainsi je pourrais pas faire face à des épreuves importantes telles qu'elles se dessinaient au fur et à mesure du temps. J'avais besoin de soutient, je le savais pertinemment, BJ ne pourrait pas m'aider, rien qu'un baiser le faisait déjà paniquer, j'avais renoncé, c'était sans doute mieux ainsi. Après tout pourquoi s'accrocher à un amour qui était sans espoir? Il était totalement différent, j'aimais cette différence, mais si c'était pour avoir quelqu'un qui vous fasse des reproches toute la journée alors ce n'était pas la peine, je ne voulais pas passer le reste de ma vie à me disputer, et encore moins à fuir. J'avais besoin d'un certain équilibre, surtout pour le petit dans mon ventre, je ne voulais pas faire la moindre erreur qui pourrait venir à bout d'un bonheur. Non j'avais besoin d'une personne qui serait là à mes côtés, à m'épauler, à me soutenir et à vivre un bonheur, une personne comme avait été James par le passé, toujours quand il était près de moi je me sentais dès plus apaisé, et je voulais recommencer à ressentir cela. Si Elwin n'avait pas mis son grain de sel, sans doute on aurait toujours été ensemble, et je ne serais pas enceinte alors présentement, et je n'aurais pas tout ses soucis qui me trotteraient dans ma tête. Le destin s'amusait avec nos petites personnes, car me retrouver face à lui aujourd'hui, me ramenait tout cela dans mon esprit, toutes ses multitudes de questions que je m'étais posée pendant près de deux ans.
- Là c'est le moment où je suis censée dire quelque chose ?
Un sourire amusé c'était dessiné alors sur mes lèvres fines et rosées. Je n'avais tout simplement pas pu m'en empêcher. James n'avait pas changé avec ces deux années en plus, il était toujours aussi maladroit avec ces répliques mais cela me faisait souvent rire. Certes par moment c'était énervant, mais tellement amusant que je le taquinais sans cesse. Etre près de lui pendant tout ce temps, m'avait appris à le connaître en entier, je connaissais tout de sa petite personne et il n'avait donc plus aucun secret pour moi... Lui? Il ne savait pas le dernier événement qui m'était arrivé, et c'était tant mieux pour le moment. Je restais pourtant devant lui, figée, je n'avais pas bougé d'un pouce tout simplement car je ne savais pas toujours comment réagir. Me jeter dans ses bras? Cela serait un peu précipité avec tout ce qui c'était passé, puis j'avais appris ces derniers jours à être méfiante, avec une certaine blogueuse qui épiait nos faits et gestes, j'avais eu assez ma dose dans son premier article, à présent je restais sur mes gardes.
- Tu n'as vraiment pas changé...
J'avais l'impression d'être déconnecté de la planète Terre, comme si le bruit autour de nos deux petites personnes c'était faite comme un véritable murmure, je ne voyais plus que lui, plus que nous. Dès qu'il était là j'étais apaisée, et je n'avais pas ressenti cette sensation depuis plusieurs semaines déjà, et cela faisait le plus grand bien. Même le fait que je pensais que Elwin serait loin d'être content de le voir, ne m'énervait pas, James dégageait cet air apaisant, où rien ne pouvait vous mettre en colère. J'avais gardé un peu mon sourire, mais il était plus faible, je ne savais pas du tout comment me comporter, je ne m'étais pas attendu à le revoir un jour, et le voir ainsi, devant moi, qui était en plus dans une résidence de vacances en Irlande me déboussolait. Je mis mes mains dans les poches de ma veste noir.
- Je ne t'attendais pas à te voir ici pour tes vacances...
C'était la seule phrase, que l'on pouvait dire normale qui me sortait de la bouche, certes j'aurais pu faire mieux, mais c'était un bon début. |
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| Sujet: Re: Le passé nous quitte donc jamais? ft. James ^^ Jeu 9 Juil - 0:35 |
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Non, il ne rêvait pas, ce n'était ni un rêve, ni une illusion, cela ne pouvait pas être possible mais Eleonor la femme qu'il avait aimait, qu'il aimait et qu'il aimerait toujours se trouvait bien devant lui. Elle n’avait pas changé, son regard, toujours aussi percent, ses cheveux brun lui ravissant le visage, cette fossette au menton qu’elle avait soutenu s'être fait en tombant pendant des années, histoire de paraître plus dure. Toujours aussi belle, sans ornements, dans le simple appareil. D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil. Bam. En une fraction de seconde, son esprit se retrouva percuter par le passé. Les images de ce temps où il se rappela alors du premier jour où il l’avait rencontré. Le plus beau jour de sa vie. De touts les moments passé avec elle. Dans son esprit, il avait bien le souvenir de lui avoir écrit ou plutôt d’avoir essayer d’avoir de ses nouvelles après leur rupture, mais bien sur il n'avait jamais reçut de réponse de sa part a croire qu’elle l’avait fait exprès tellement fâche contre lui de l'avoir largué sans raison. Ou que quelqu’un comme son frère lui qui était responsable de leur rupture avait prit les lettres sans jamais lui en parlé. Mais ça… James n’en savait rien …
Le temps semblait s'être arrêté, ou au contraire aller tellement vite sans que rien ne bouge. James basculait d'un pied à un autre, se mordillant la lèvre inférieure d'un air incertain, les sourcils fronçait par ses pensées et le stress d'être en face d'elle qui l'envahissait peu à peu. Le temps semblait rester en suspension ... James sentit son blackberry glisser de ses mains ... Jusqu'à ce qu'il s'écrase au sol alors qu'il n'arrivait toujours pas à réagir. Afin de faire quelque chose, James toussa un bon coup et laissa échapper un juron alors qu'il ramassait précipitamment son portable. Par quoi on commence ? Son frère lui avait-il tout raconté ? Comment lui expliqué sa réaction face aux menaces de son frère Elvin ? Toutes ces questions défileraient dans sa tête.
Eleonor ▬ Tu n'as vraiment pas changé...
James ▬ Oui, c'est... moi !
Il leva ses deux bras avec un sourire triomphant, du genre "Tadaaaa (...)". C'était ridicule, la pauvre allait croire que c'était du foutage de gueule, mais s'en était pas. Juste du stress incontrôlable qui lui fit même échapper un petit ricanement doux d'entre ses lèvres. Comme si cette situation avait quelque chose de drôle. Il ne l'avait même pas revu depuis ce matin où il lui avait dit qu'il partait. James avait envie de lui sauter dans les bras comme si plus rien n'existait, plus rien n'importait. Il avait envie de s'emparer de ses lèvres, de passer sa main dans les cheveux de la jeune femme. Il voulait lui dire à quel point elle lui avait manqué. Cependant, il ne pouvait se permettre rien de tout cela. Elle devait le haïr, ou du moins presque, un sentiment proche. Bref, alors, il fit un pas en avant vers elle, affichant un sourire timide.
Eleonor ▬ Je ne t'attendais pas à te voir ici pour tes vacances...
James ▬ Euh ... oh mon dieu... eleonor ... tu m'as manqué ...
Versant ses paroles telle une fontaine lente, il pinça ses lèvres pour arrêter de dire dire des conneries et des choses inutiles. Inspirant profondément, James prit son visage entre ses mains avant de relever un regard désespéré sur Eleonor.
James ▬ Excuse moi ! J'aurais pas du …
[Désolé court post :( J'essaye de me rattrapé au prochain ^^ ]
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Eleonor V. Cowden
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| Sujet: Re: Le passé nous quitte donc jamais? ft. James ^^ Jeu 9 Juil - 12:57 |
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Rien que de le regarder, cela me plongeait directement dans le passé. Je me voyais deux ans plus tôt, à l'époque j'étais naïve, trop naïve, je croyais tout ce que l'on me disait sans réfléchir. A la rupture, cela avait été totalement différent, je ne me laissais plus marcher sur les pieds et je voulais toujours savoir le minimum de vérité. Ma curiosité avait pris le dessus, et je voulais tout savoir, ainsi qu'avoir le dernier mot. Chaque trait de son visage n'avait pas changé, puis sa manière de parler non plus, c'est comme si toute sa personne était restée exactement la même au fil des années. Je m'étais toujours demandée pourquoi on avait pas garder ne serait-ce qu'un contact, quitte à que cela soit dans le dos de mon frère ainé, mais non rien... Enfin, si... C'était un jour où j'étais énervée, et où je m'ennuyais tandis qu'il pleuvait des cordes au dehors de la résidence. Elwin était alors parti rejoindre quelques membres du cercle d'hôtes, comme tout les jours, j'avais pris l'audace d'aller fouiller dans sa chambre pour trouver le moindre indice du pourquoi de sa menace et que James rompt avec moi pendant un mois de Janvier. C'était alors, qu'en ouvrant les tiroirs de son bureau, au fond j'avais trouvé quelques lettres, toutes ouvertes, toutes à mon nom, avec une écriture que je connaissais. J'avais été mis K.O et je m'étais assise par terre, en retournant les enveloppes pour découvrir le destinataire dont j'avais découvert l'écriture n'était d'autre que James. Je les avais lu, et relu, et bien entendu quand Elwin était rentré le soir à la demeure des Cowden, je l'avais attendu au salon, et déposer devant lui les lettres qui m'avaient été destinés et qui dataient déjà de plusieurs mois. Pour me protéger, avait-il déclaré, je n'avais cru en rien, et j'étais partie dans ma chambre plus qu'en colère. Le diner avait été encore plus électrique qu'auparavant, que je n'avais même pas fini de diner tellement la colère me rongeait. Je n'en n'avait plus parler, mais elles étaient restées dans une boite au dessus de mon armoire dans une chambre, comme si je m'accrochais à cet amour perdu.
Un bruit me fit quitter mes pensées quand j'entendis un objet tombé sur le sol, le portable de James, à croire qu'il n'arrivait même plus à tenir quoique ce soit en face de moi. Je restais silencieuse pendant un long moment avant de reprendre la parole, mon regard était toujours sur son visage, et je n'arrivais pas à faire le moindre geste, comme si la paralysie c'était éparpillée dans mon corps. Je ne savais pas réagir à cette situation, je n'étais tout simplement pas préparée, moi qui croyait que je n'allais jamais le revoir c'était chose ratée. C'était surtout que de se revoir dans cette résidence était vraiment étrange, on avait vécu dans la même ville, on ne c'était pas croisé une fois en deux ans, et maintenant qu'on était en Irlande en vacances, nos regards se croisèrent, le destin adorait jouer avec nos petits cœurs, tout comme Cupidon et ces flèches d'amour. Je n'avais jamais oublié James, je ne pouvais pas tout simplement.
- Oui, c'est... moi !
Je fronçais délicatement les sourcils à sa réplique, du foutage de gueule? A croire qu'en ce moment je n'avais le droit qu'a ça, surtout vis à vis de BJ, mais là non, je savais que s'en était pas. James avait toujours été maladroit, même s'il cherchait les bons mots, il n'arrivait pratiquement jamais clairement à s'exprimer. Je ne pus m'empêcher de faire un sourire légèrement amusée, le pauvre, il était aussi perdu que moi, mais lui n'arrivait pas à s'exprimer, tandis que moi, j'arrivais à faire face même si au fond je sentais de plus en plus une boule dans la gorge et un nœud dans l'estomac m'envahir.
- Les situations gênantes ont toujours eu raison de toi.
Quand je le ressentis se rapprocher, j'aurais pu en faire de même, mais non, les membres de mon corps ne voulaient tout simplement pas se décontracter, et je sentais l'appréhension m'envahir de plus en plus. C'était alors que je lui avais déclaré que je ne m'attendais pas à le voir en vacances ici, lui il devait sans doute se dire la même chose, dire que je n'étais que venue car mon père m'avait forcé pour me rapprocher d'Elwin, si on avait toujours été proche, jamais je ne serais venue ici, et sans doute je n'aurais alors jamais revu l'homme que j'avais tant aimé. Ses paroles par contre par la suite m'enfonçait limite un poignard en plein cœur, je détestais cette sensation, mais au moins cela voulait dire qu'il avait pensé à moi, qu'il ne m'avait pas rayé de sa vie, comme moi en gros, si on ne s'était pas séparé on aurait toujours été ensemble? Je me posais cette question tout le temps quand je voyais quelque chose en rapport avec James.
- Ce n'est rien...
Je baissais mon regard sur le sol, je sentais les larmes venir à mes yeux, et je ne voulais pas qu'il les voit tout simplement. En ce moment j'étais certes très émotive, et cette situation n'arrangeait pas les choses. Que dire? Que faire? Certes, j'aurais voulu l'embrasser, être dans ses bras comme au bon vieux temps, tout simplement car il n'y avait que lui qui avait réussi à me rendre si heureuse.
- Excuse moi ! J'aurais pas du …
- Tu m'as manqué aussi, énormément.
J'avais dis ces paroles avec la voix cassée, par des sanglots qui commençaient à apparaître, mais je ne voulais pas le mettre mal à l'aise, alors je les ravalais tant bien que mal. |
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