I'm a Barbie girl, in a Barbie world ; uc.

e m p l o y é

Barbara Juliet McKinley

Identité

Age : 22 ans
Origines : Anglaises et Écossaises
Hôte [ ]Vacancier [ ] Employé [ x ]
Code règlement : Ele est d'accord d'abord!.

Evan Rachel Wood
I'm a Barbie girl, in a Barbie world ; uc. N65j6b

Caractère

être

Histoire

Décider d'avoir un enfant devrait être une décision qui se prend lentement, à deux, après avoir très bien réfléchi. On ne fait pas d'enfants sur un coup de tête ; du moins, on ne devrait pas. Surtout, on ne devrait pas avoir d'enfants pour faire plaisir à quelqu'un d'autre que soi-même. Voilà de quelle façon je pense : si je suis avec quelqu'un qui veut des enfants et que je n'en veux pas, je ne ferai pas un tel sacrifice. Je pourrais en faire, mais pas celui-là ; c'est trop gros, trop intime, ça a beaucoup trop de répercussions. Ma mère ne pensait pas vraiment de la même façon que moi, pour tout vous dire. Elle, elle croyait en l'amour vrai, en l'amour véritable pour lequel on doit tout donner jusqu'à s'en rendre malheureuse. C'était pathétique. Elle sortait avec mon père depuis environ trois ans quand il avait manifesté pour la première fois son envie d'avoir une ou des progénitures. Elle, elle était comme moi : un bébé ne devrait pas pleurer. Elle détestait les morveux et elle n'en voulait pas mais, comme mon père en voulait, elle a décidé de lui faire plaisir. Je la trouve absolument conne d'avoir fait ça pour un homme sans même penser à elle un tant soit peu dans tout ça. Elle n'avait rien d'une mère, c'était absolument n'importe quoi, ce qui se passait là. Il lui aurait demandé de se jeter du haut d'un pont, de cambrioler une banque ou d'assassiner le président qu'elle l'aurait probablement fait. Elle aurait tout fait pour lui et c'était d'une stupidité des plus convaincantes.

Ma mère est donc tombée enceinte sans le vouloir, simplement pour rendre mon père heureux. Ça aurait bien pu la rendre heureuse elle-même, mais ce n'était même pas le cas ; être enceinte la faisait doucement sombrer dans la dépression. Elle était indéniablement stupide.

Je vins au monde à Liverpool, dans le Nord de l'Angleterre. La ville des Beatles, évidemment ; ma mère a failli m'appeler Stella, en fait. Comme Stella McCartney. Mon père a refusé parce qu'il n'aimait pas ce nom-là ; ils se sont entendus pour me donner un nom de poupée. Ils n'ont pas raté leur coup, on s'entend sur ce point-là. Barbara, ils trouvaient que ça sonnait bien. Maintenant on m'appelle Barbie à cause de ça et j'ai bien fait de m'y habituer, sinon je m'arracherais encore les cheveux à ce sujet. Quant à Juliet, cela vient tout simplement du fait que mon père est le plus grand fanatique de Shakespeare au monde. Il souhaitait que je trouve un jour un Roméo digne de celui de l'histoire ; je l'ai assez déçu merci. Peu importe. J'étais donc née dans un pays dont l'accent peut soit nous pousser vers le firmament, soit nous nuire à 100%. Pour moi, ce ne fut ni l'un ni l'autre : j'étais toujours dans l'ombre parce que je ne voulais pas devenir une star. À l'âge où toutes les petites filles idolâtraient les chanteuses qu'on voyait à la télévision, je ne souhaitais que devenir une princesse, rien de plus. Je me voyais sur un grand cheval blanc, avec des fleurs partout et plein de bijoux. Je pourrais dormir durant des journées entières, manger du sucre sans arrêt et faire ce que je voudrais, ce serait merveilleux. La vie décida que je n'aurais pas droit à mon château.

Ma naissance n'avait pas égayé mon père tant que ça ; plus les années passaient, plus je pouvais sentir qu'il devenait dépressif. Je m'en fichais quand même pas mal, comme si ça arrivait au troisième voisin. Égoïste ? Possible. Je n'ai jamais aimé voir les gens s'apitoyer sur leur sort, je suis plutôt insensible sur de nombreux points. Du moment qu'il me laissait tranquille, je n'avais pas à me soucier de lui et c'était très bien comme ça. De toute façon, je me doutais bien que jamais il n'aurait le coeur de se suicider, parce qu'il tenait trop à moi et à ma mère. J'ignorais pourquoi il était comme ça, je ne l'ai jamais su, mais j'étais positive sur le fait que jamais il ne commettrait un acte du genre. C'était de mon père qu'on parlait, quand même.

Mon enfance fut donc l'enfance d'une petite fille traitée en princesse, élevée par une mère froide et distante et un père aimant mais mélancolique. Je n'étais pas plus malheureuse pour autant, tout allait très bien dans ma vie à moi. Ma mère n'était pas une mère, mais mon père s'occupait de moi pour deux. On était une famille aisée, on ne manquait jamais de rien et j'avais bien souvent ce que je désirais. Ma mère n'aimait plus mon père, la flamme s'était éteinte, mais tous deux continuaient comme si tout était absolument parfait. Je n'en demandais pas vraiment tant, pour être honnête ; je ne demandais que ce qui était utile à mon bonheur, et mes parents n'étaient que des intermédiaires dans ma quête du pouvoir sur le monde matériel. Je voulais tout avoir et ils me donnaient tout ce qu'il était possible de donner ; j'étais comblée. Jusqu'à l'adolescence, tout fut absolument parfait de mon côté à moi.

Si je dis jusqu'à l'adolescence, c'est parce qu'à quinze ans, tout commença graduellement à se corser. Mes parents divorcèrent ; ils voulaient refaire leur vie chacun de leur côté et, bien sûr, je restai avec mon père. Pas que cela me dérangeait : je n'en avais rien à foutre de où j'habitais, du moment que je continuais à bien vivre. Pour être honnête, je dois quand même vous avouer que je n'ai jamais revu ma mère par la suite. Une carte postale à Noël et à mon anniversaire la première année, puis, plus rien. Je n'avais plus qu'un seul parent. Ça ne faisait pas tellement changement.

Ce qui vint corser la situation, à quinze ans également, ce fut ma situation amoureuse. Moi, Barnara McKinley, étais une des seules filles dans l'école à absolument toujours avoir été célibataire. Mes amies tentaient sans cesse de m'arranger des rendez-vous avec des garçons, mais je n'accrochais jamais vraiment. Ils étaient gentils, mignons, ils sentaient bon, mais pas une fois je ne pouvais ressentir l'envie de tomber amoureuse de l'un d'eux. C'était jamais le bon, faut le croire. Je me trouvais un peu pathétique de ne jamais avoir eu de copain. C'était la première fois dans ma vie que je me rabaissais moi-même et cela me semblait être la pire chose au monde. Je me remontais le moral en me disant que jamais je ne trouverais une personne suffisamment bien pour moi ; on voit à quel point j'étais positive, hein ? Toutes mes amies avaient des copains, elles. Je n'étais pas jalouse, absolument pas, mais je trouvais ça horrible qu'ils passent toujours au premier plan. Tout le monde dans l'histoire était content, sauf moi.

J'avais seize ans, je commençais mon avant-dernière année de lycée quand, enfin, j'eus droit à une nouvelle amie, qui était célibataire elle aussi ; je n'allais pas me retrouver à être un prix de consolation une fois de plus, du moins jusqu'à ce que comme toutes les autres elle tombe amoureuse. Je profiterais des moments. Elle s'appelait Sasha, elle avait mon âge et de grands yeux sombres que je trouvais palpitants. Mystérieux, peut-être. Elle me cachait visiblement plein de choses, mais ça ne me dérangeait pas tellement. Sasha était juste l'ami idéale pour moi ; elle avait du caractère mais savait composer avec les personnalités fortes comme la mienne. On s'entendait à merveille et on se trouvait mutuellement les plus belles du monde. Vers le milieu de l'année, notre niveau d'amitié était à son plus fort. J'admirais Sasha ; moi, admirer quelqu'un ? Oui, tout à fait. Cela ne s'est jamais reproduit pour personne d'autre, par la suite. Au milieu de l'année scolaire, donc, elle ne sortait toujours avec personne. Moi non plus. Les gens commençaient à se poser des questions sur nous deux, parce qu'on était ensemble sans arrêt, qu'on se disait toujours à quel point on était belles et tout et tout. En fait, je ne comprenais pas tellement pourquoi une fille comme elle n'avait pas de petit ami ; elle avait tout pour elle. Un physique de mannequin et une personnalité incroyable. Tant de garçons étaient à ses pieds et elle ne baissait même pas la tête pour leur jeter un coup d'oeil. Elle devait être comme moi : trop bien pour eux. Je lui avais posé la question, d'ailleurs ; c'était loin d'être ce à quoi je m'attendais.

e m p l o y é

Une fois de plus, j'avais invité Sasha à venir dormir chez moi, question de faire un espèce de pyjama party à deux. Ça devenait notre rituel. Je n'allais jamais chez elle ; ils étaient 5 enfants et elle était la plus vieille, je vous laisse imaginer. Chez moi on était bien, mon père ne disait jamais un mot, était content de voir que j'avais une meilleure amie et, parfois, s'en allait pour la nuit dormir je sais pas où afin de ne pas nous déranger. On mangeait des bonbons en gelée, on buvait du jus de fruit - le jour où mon père m'autoriserait à avoir de l'alcool dans la maison...-, on écoutait des films cuculs, comédies romantiques, bref, soirées de filles. Là, il approchait trois heures du matin. Dents brossées, toutes deux couchées dans mon énorme lit double et simplement éclairées par la petite lampe sur ma table de nuit, on discutait. Comme à notre habitude. Pour une raison ou une autre, peut-être à cause du film, on en vint à parler du prince charmant, de l'amour, de trucs du genre. Cela me força un peu à me vider le coeur.

— Des fois j'me demande si je vais réussir à tomber amoureuse, un jour.
— C'est évident. Tout le monde n'est pas assez bien pour toi, c'est tout. T'es trop géniale pour les imbéciles qu'on a à l'école.

J'avais soupiré et l'avais regardée un instant, puis j'avais baissé les yeux sur le petit débardeur violet à dentelle qu'elle portait pour dormir. Il lui faisait tellement bien.

— C'est pareil pour toi, alors. Reste que j'aurais aimé tomber amoureuse au moins une fois dans ma vie. Pour voir ce que ça fait. J'ai embrassé des garçons sans rien ressentir, ça correspond pas à l'image de conte de fées que je me suis faite.
— C'est pas toujours incroyable, d'être amoureuse. Bien souvent, l'autre ne t'aime même pas en retour.
— T'as déjà aimé, à ce que j'en conclue.
— J'suis amoureuse en ce moment même, pour être tout à fait honnête.

Sasha était amoureuse ?! Et je ne l'avais même pas remarqué en plus ?! Elle cachait vraiment bien son jeu, dans ce cas. Je ne m'en serais jamais douté. J'avais donc commencé à me poser des questions sur l'identité du garçon qu'elle avait envie de fréquenter. La connaissant, ce devait être un musicien, ou peut-être un artiste peintre ou un truc du genre. Certainement pas un sportif ; elle n'avait rien d'une fanatique des sports. J'avais souris doucement, espérant qu'elle répondrait à ma prochaine question.

— Wow, c'est qui, c'est qui ? Tu peux me le dire, je garde ça secret, c'est promis, t'en fais pas.

Elle avait rougi et n'avait pas répondu, continuant à me regarder comme pour me faire comprendre quelque chose. Pourquoi je me sentais bizarre, tout à coup ? Comme si j'avais réellement à déchiffrer ce qu'elle tentait de me faire passer comme message et que je n'y arrivais pas. Regarder dans ses yeux ne servait à rien ; ils étaient magnifiques mais refusaient de m'expliquer. J'attendais qu'elle me raconte qu'elle était raide dingue de Matt Henley, le batteur du groupe de l'école. Ou bien de Rory Holloway, le gars qui avait fait la grosse murale extérieure en aérosol. Mais non, elle continuait à garder le silence, à tenter de tout me dire en me regardant et je ne comprenais rien.

— C'est qui ? avais-je demandé à nouveau, prudemment.
— Toi. Évidemment.

Elle l'avait dit si faiblement que je n'étais pas certaine de vouloir lui faire comprendre que j'avais bien entendu. Elle ne me regardait plus dans les yeux et je voyais bien qu'elle avait peur de quelque chose. Je me doutais bien de ce que c'était : elle avait peur que je lui en veuille. Ou bien encore que je la trouve dégueulasse. Ce n'était absolument pas le cas. Mon silence à moi ne devait pas vraiment lui faire du bien, mais je n'avais absolument aucune idée de quoi répondre à ça. Le moment de silence a perduré, puis je l,ai vu verser quelques larmes sans le moindre bruit. N'importe qui pouvait pleurer que ça ne me faisait rien, mais Sasha... Sasha c'était Sasha, elle était tellement pas comme les autres. Elle, je n'aimais pas la voir dans cet état. J'avais simplement envie qu'elle aille bien, que tout soit parfait pour elle. Elle s'était relever, visiblement pour partir. J'avais laissé un léger « non » sortir de ma gorge pour la pousser à rester. Elle s'était retournée vers moi et, là, je pouvais lire tout ce qui se trouvait dans ses grands yeux sombres. Elle était vraiment sincère et elle croyait avoir tout gâché entre nous, jusqu'au moindre millilitre d'amitié. Ce n'était absolument pas le cas. En fait, au rythme des secondes, je réalisais que je cherchais beaucoup trop loin par rapport à pourquoi les garçons ne m'intéressaient pas. Depuis Sasha, je n'avais jamais voulu ne serait-ce qu'en regarder un. Je la contemplais sans cesse, jour et nuit, et mon cerveau s'était bien gardé de me montrer des images qui auraient pu me faire douter ; il voulait me voir quand je serais surprise par cette déclaration. Sasha elle était magnifique, Sasha, elle était parfaite pour moi. Je l'aimais depuis des mois et je ne le savais même pas. Je me rendais compte que cette impression étrange à l'intérieur de moi chaque fois que ma peau frôlait la sienne par accident ou volontairement n'avait rien d'ordinaire. C'était effrayant, l'idée d'aimer une fille. Mais je savais déjà que c'était réciproque, alors pourquoi ne pas me lancer ?

C'est exactement ce que j'ai fait. Je me suis levée à mon tour et je suis allée la serrer de toutes mes forces pour qu'elle sache que je ne lui en voulais pas le moins du monde. Au contraire, j'étais absolument reconnaissante. Quand mon câlin eut tout dit ce qu'il y avait à dire à ce sujet, je passait au second. Sans un mot, je l'embrassai. Et là, tout fut clair dans ma tête : c'était vraiment ça, aimer. Ça n'avait rien à voir avec les baisers fades que j'avais partagés avec trois ou quatre garçons à des occasions quelconques. C'était autrement plus passionnant, fascinant. Il n'y avait plus rien d'autre dans ma tête, en tout cas : je faisais un zoom sur le moment présent et je me fichais totalement du fait que ce baiser-là aurait dû être mon premier, ou encore du fait que cela entacherait probablement ma réputation. J'étais hors de moi, mais dans un autre sens que celui employé généralement. C'était vrai, donc, que je méritais mieux que tous les imbéciles de l'école : je méritais Sasha, qui était pour moi l'image même de la perfection. Pour moi, il n'y avait plus rien d'autre : ce serait Sasha, pour toujours et à jamais.

Évidemment, ce ne le fut pas. Vers le tiers de l'année suivante, ses parents décidèrent qu'elle déménageait avec eux une fois de plus. On s'aimait toujours, mêmes les gens le savaient, mais on se doutait bien que c'en était fini pour nous deux. Le reste de l'année sans elle fut insupportable ; vers la fin, j'étais absolument blasée. Je n'avais même plus espoir de la revoir une fois à l'université, pour la simple et bonne raison qu'elle avait préféré rester en Écosse et que je ne pouvais me permettre financièrement de partir là-bas. Elle me promit de me téléphoner souvent et de m'écrire : en quelques mois, les lettres apparemment se perdirent, puis son téléphone décéda. Je n'eus plus de ses nouvelles. Il me fallut beaucoup de temps pour passer par-dessus ça, je dois l'avouer. Sasha avait été une partie des plus importantes de ma vie, probablement la plus importante et, là, c'était terminé pour de bon. C'était difficile. Je devais m'habituer non pas seulement à ne plus avoir de meilleure amie, mais aussi à ne plus avoir le droit d'être amoureuse.

Au bout d'un certain temps, je fis mon deuil de notre relation. Je commençai à travailler pour aider mon père à payer certaines choses, puisqu'on roulait de moins en moins sur l'or ; il avait fait une dépression et avait perdu son emploi, ce qui avait par la suite fait de lui un vendeur dans un magasin d'électro-ménagers. Salaire assez médiocre merci. On faisait de notre mieux, j'avais fait une croix sur l'idée d'aller à l'université. Je n'avais pas besoin de ça. J'enchainai une job de fleuriste après celui de caissière dans un McDonald's. Les fleurs, j'aimais beaucoup. Au début j'arrosais les plantes selon ce que la gérante me disait, puis je commençai à monter les échelons, à devenir de plus en plus douée avec les fleurs. J'adorais ça ; ça me faisait me sentir comme une princesse, en fait.

Puis, je me trouvai un emploi génial dans ce même domaine : je pouvais être jardinière à la pension Riviera Sun, en Irlande. C'était loin, mais ça vaudrait la peine. J'avais assez d'économies. Ça nous aiderait plus que ça ne pourrait nous nuire. C'était décidé, c'était là que je passerais mon été, à entretenir des fleurs, des plantes et des arbres comme j'aimais tant le faire. Ce serait un été passionnant. Et puis, qui sait...

v a c a n c i e r

Bienvenue ! :D
*j'viens de finir Thirteen, quelle coincidence ! xD*

e m p l o y é

*N'a pas fini Across The Universe non plus, en fait*

C'est dans mes plans, je le jure. >.>

I'm a Barbie girl, in a Barbie world ; uc. 792110

v a c a n c i e r

Mdr. Elle joue dans Across the Universe ?
Dire que j'ai manqué le loué à la place de Thirteen ! x)
*m'enfin, je flood ! :D*

Bonne chance pour ta fiche ! :P

Invité

Bienvenuue =)
Aaaah j'écoute aussi Thirteen c'est de la faute à Kaay x)
Across the Universe tu vas adorée, et je te conseil fortement
de l'écoutée tout comme Thirteen xD