« jayden » ▬ come together ; right now ; over me.

e m p l o y é

Jayden Eamon Hans

Identité

Age : 21 ans
Origines : Américaines.
Hôte [ ]Vacancier [ ] Employé [ X ]

ADAM LAMBERT
« jayden » ▬ come together ; right now ; over me. 0041

Caractère

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e m p l o y é

Histoire

1. Come Together
« Toutes les belles histoires commencent par cette phrase, non ? Et c’est également ainsi que commence la mienne, bien qu’elle n’ait jamais vraiment été un conte de fée. Mes parents étaient d’honnêtes gens qui faisaient tout pour bien faire vivre leur petite famille. Ils avaient un boulot respectable et ne cherchaient pas les embrouilles. Après 5 ans de vie commune et deux ans de mariage, l’idée d’avoir un enfant leur traversa la tête. Vous parlez d’une idée, huh ? Nah allez, s’ils n’auraient pas eu cette idée après tout, je ne serais certainement pas là pour vous conter toute ma vie comme si je parlais à mon journal intime. C’est donc ainsi que je vis le jour, le 1er mai, à Los Angeles. Mon père était propriétaire d’une petite taverne au coin de la rue et ma mère était comptable à ses heures. Enfin, elle a arrêté son travail lorsque je m’introduisis dans la petite famille pour se consacrer entièrement à moi. Ma famille n’a jamais été riche et ne le sera sans aucun doute jamais, mais c’est bien loin de mes préoccupations, au contraire. Je crois que justement, notre famille est beaucoup plus heureuse avec tout l’amour que nous avons l’un pour l’autre qu’avec tout l’argent que nous aurions pu avoir. Les années passèrent et je devins un bambin tout à fait adorable. Ma mère ne m’envoya pas à la maternelle, mais elle avait bien des amies avec qui elle bavardait et qui avait des jeunes de mon âge. Il eut celle là, entre autres, elle venait de déménager dans le coin, avec son mari. Ils avaient un fils, exactement du même âge que moi. Ils se rencontrèrent la première fois lorsque ses parents décidèrent d’inviter les nouveaux voisins à venir dîner à la maison. On me confronta alors à ce Lyam, en l’asseyant dans mon coin de jeux. Nous avons encore les vidéos de cette première rencontre.
– « Allez Jayden, dis bonjour à ton nouvel ami ! Allez, ne soit pas timide ! »
Le bambin avec des yeux azurs resta pendant plusieurs secondes sans bouger, fixant le petit brun qu’on venait de mettre en face de lui. Puis, ses petites mains saisirent un camion rouge et il détacha son regard de l’autre bébé pour se concentrer sur son jouet. Il l’examina pendant quelques temps et le reposa sur le sol, se servant d’une de ses petites menottes pour le pousser devant son nouvel ami. »

2. Her
« J’avais deux ans lorsque ma petite sœur vit le jour. Lyam était déjà dans ma vie depuis plusieurs mois et nous passions toutes nos journées ensemble. Ma mère ne pouvait plus travailler pendant sa grossesse, même à la maison, car elle s’épuisait trop rapidement. Elle n’avait donc rien à faire et avait proposé à sa nouvelle voisine de garder son petit garçon. Lui et Jay’ s’entendaient bien, alors cela ne ferait que lui rendre un service et contribuer au bonheur de leurs petits bambins. Je me souviens avoir été bien jaloux lorsque September vit le jour. Non seulement mes parents n’avaient d’yeux que pour elle, mais en plus, Lyam était de plus en plus attiré vers le nouveau bébé. Et moi, je restais seul avec mon camion rouge. Il y eut toutefois ce jour où Lyam en eut marre de me voir dans mon coin et il me força à venir voir ma petite sœur, au plus grand bonheur de ma mère. Elle a toujours eu peur que je ne m’entende pas bien avec la blondinette qui me servait de sœur. Et vous comprendrez que dès que je portai un peu plus mon attention sur ce petit bout de fillette, je ne pus faire autrement que de tomber pour elle, complètement absorber par la petite étincelle qui brillait dans ses yeux bleu clair. »

3. Tragédie
« Les années passèrent et j’atteignis rapidement mes 11 ans. Déjà, mon caractère un peu particulier commença à se montrer, mais rien de bien alarmant pour mes parents. Je me souviens encore de ce soir où Lyam était venu dormir chez moi. On s’était bien amusé, on avait regardé Retour vers le futur ensemble, avec September, qui s’était endormie après les 30 premières minutes du film, couchée sur les cuisses de mon meilleur ami. On avait mangé du pop-corn jusqu’à en avoir mal au cœur et ma mère nous avait rapidement retiré le plan en réalisant qu’on serait complètement malade le lendemain. Le soir, couché dans le lit de la chambre d’invité, nous commençâmes à parler, Lyam toujours d’une sensibilité qui m’étonnait :
- « Dis Jay’, peu importe ce qui arrive, on sera toujours ensemble, hein ?
- Qu’est-ce que tu racontes, tu parles ! »
Et c’est sur ces mots que nous trouvâmes le sommeil, blottis dans nos couvertures, September entre nous deux, tenant fermement sa peluche contre elle. Le lendemain matin, je réalisai qu’une présence manquait près de moi. Jetant un coup d’œil à la pendule, je constatai qu’il était seulement 7 heures, mais Lyam était réveillé. Prenant soin de ne pas réveiller ma sœur, je me levai, mais aucune trace de Lyam dans les parages. Lorsque September se réveilla, elle se mit à pleurer lorsqu’elle constata également que Lyam était parti sans laisser de trace. Je savais que ma mère savait la situation, mais elle ne voulait pas en parler. Pourquoi ? Elle me dit que mon meilleur ami se chargerait de m’en parler lui-même.

4. Aveux
« La cloche annonçant la fin des cours venait de sonner. Je devais me dépêcher pour aller chercher September et la ramener avec moi à la maison, sauf que j’entendis au loin mon nom, crié par une voix un peu trop familière. Je refusai de me retourner : je ne voulais pas lui parler. Ça faisait maintenant une semaine que je n’avais plus de nouvelles de Lyam. J’avais été chez lui plusieurs fois, mais jamais personne ne m’avait répondu. J’étais plus qu’en colère et Dieu seul savait à quel point j’étais buté.
- « Je veux pas te parler. T’es qu’un hypocrite.
- Quoi ? Mais attends, t’as une idée de quoi tu parles ?
- Ce que je sais, c’est que t’es parti sans laisser de trace et que tu ne veux plus nous parler à moi et à Septy.
- Quoi ? Non mais t’es malade ? Mes parents sont morts, Jay ! Et je suis aux prises avec ma grand-mère et mon soi-disant héritage ! Ça te dis pas d’être moins égoïste des fois ? »
Ça et une claque en plein visage… j’aurais préféré la baffe. De loin. Mon monde se décomposa lorsque je compris enfin la gravité de la situation et l’ambiance fut très lourde pendant plusieurs minutes. Jusqu’à ce que September arrive en courant vers nous, son sac à lunch dans une main, ses tresses blondes volant au vent, les bras tendu vers Lyam. Dans le temps de le dire, ses petits bras serrèrent la taille de mon meilleur ami et ses grands yeux bleus se levèrent vers elle, brillants :
- « Lyam ! Tu vas revenir dormir à la maison hein ? On a pas pu terminer notre soirée l’autre jour !
- Bien sûr ! Je suis certain qu’il y a encore plein de pop-corn qui nous attend. »
Cette soirée fut parfaite à mes yeux et toute la haine que j’avais bien pu ressentir pour Lyam s’effaça rapidement. Il avait bien fallu que ma blonde de sœur s’en mêle pour régler la situation. Je vous ai déjà dit que je l’aimais celle-là ? Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et le lendemain matin, je trouvai une vieille dame qui se disputait avec un Lyam enragé dans ma cuisine. Inutile de vous préciser que ce fut un spectacle assez étonnant pour moi qui n’avait jamais vu mon meilleur ami se mettre en colère de toute sa vie :
- « Je veux bien faire des efforts, apprendre tout ce que vous voulez, me faire des amis « utiles » dans mon école, mais en échange, j’exige d’avoir le droit, de continuer de voir mes « véritables amis », et ceci n’est pas négociable. »

5. Séparation
« Les années passèrent et plus nous grandissions, plus Lyam et moi prenions des chemins différents. Je lâchai le lycée à l’âge de 17 ans, pour me consacrer à ma nouvelle passion : la musique. J’avais découvert en moi ce goût insatiable pour une bonne mélodie et un rythme à tout déchirer. Lyam continuait toujours ses études, moi, je restais chez moi à composer. Et la vie continuait. Nous étions toujours très proches, mais peu à peu, je la sentais, cette distance, vous comprenez ? Heureusement, il y avait toujours September pour jouer l’intermédiaire entre nous et notre trio infernal continua de s’amuser jusqu’aux petites heures du matin. Depuis des années, et encore aujourd’hui, il n’y avait que nous trois. Aucun ne s’était rajouté à notre bande, rien n’avait changé depuis nos deux ans, à part peut-être le fait que je ne jouais plus avec des petits camions rouges. Puis vint nos dix-huit ans, j’étais plus rebelle que Lyam, je sortais le soir dans les bars. Lui, eut droit à la plus grosse fête qu’un gosse de notre quartier n’eut jamais. Et je ne fus pas invité, parce que sa grand-mère me détestait. Et quelques jours plus tard, j’appris qu’il pliait bagage pour aller je ne savais trop où, et moi, je faisais également mes valises pour aller travailler dans les bars de Vegas. Il restait au milieu, une petite September en pleurs et sur le bord de la crise de nerfs lorsqu’elle appris que ses deux meilleurs amis, ses deux frères, la quittait pour aller sur le marché du travail. »

6. Distance
« Un mail tous les deux jours, c’est comme ça que nous gardâmes contact pendant les premiers mois de notre séparation. C’était bien difficile, je dois vous l’avouer, mais c’était le mieux qu’on pouvait faire. Lyam avait rejoint cette espèce de cercle, composée de fils à papa, faite pour plaire et divertir les gens. Moi ? Boaf, j’étais un musicien ambulant, qui gagnait sa vie en jouant dans les bars. Rien de bien extraordinaire. Je gagnais juste assez pour être capable de faire mon épicerie et payer mes comptes, mais j’étais bien loin du luxe. Pas comme lui, apparemment. J’étais peut-être un peu jaloux, au tout début, mais dès que je commençai à changer mes fréquentations, j’oubliai rapidement Lyam. Peut-être que boire et fumer quelques joints ne m’aidaient pas non plus à garder bonne mémoire. Désormais âgé de 19 ans, je faisais la fête à Vegas et profitait de ma jeunesse pour voler de mes propres ailes. C’était ça, la belle vie, le septième ciel. Magnifique ! Je changeai un peu, dois-je avouer. Oui bon, d’abord, ceux que j’appelais mes amis n’étaient pas vraiment de très bonnes références. J’accumulai quelques relations d’un soir, qui se transformèrent parfois en relations passionnelles. Commençant tout d’abord avec des jolies danseuses dans les bars voisins à ceux dans lesquels je travaillais, je terminai parfois ma course avec des musiciens mignons que je croisais sur mon lieu de travail. Hum, changement d’orientation ? Un petit peu. Disons que j’étais très ouvert à peu près à toutes les relations possibles. Et la vie continuait, et moi, je faisais ma vie… »

7. Retrouvailles
« Je reçus cet appel, un matin, de ma mère, qui m’annonça qu’elle m’avait trouvé un moyen de rester avec September pour le reste de l’été. En effet, je lui avais fait part de mon désir de vouloir passer l’été avec ma petite sœur. Elle me dit toutefois que je devais aller en Irlande pour le faire, pour travailler dans une résidence estivale qui venait à peine d’ouvrir. Des tas de questions me traversèrent l’esprit : mais qu’est-ce que ma petite sœur foutais en Irlande ? Ma mère m’avoua alors que dans la dernière année, elle avait rejoint le cercle d’hôtes, dans lequel Lyam travaillait également. Une bouffée de colère m’envahit rapidement et je ne mis pas plus de deux secondes pour mettre toutes mes affaires dans une valise et me rendre à l’aéroport, direction Irlande. Arrivé à destination, il rencontra rapidement le contact que sa mère lui avait proposé et signa le contrat l’engageant pour travailler comme employé dans la résidence. Le club était arrivé depuis plusieurs jours, mais il se montra de marbre face à eux. Et puis, il avait tellement changé dans les trois dernières années qu’il aurait été bien content de ne pas être reconnu.