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[TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] |
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 Craig E. Westwood
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| Sujet: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Sam 20 Juin - 2:58 |
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The Used - Hard to Say
Thalès de Milet. Le premier mathématicien à avoir été reconnu de par le monde. Né en 624 av. J-C à Milet, près de l'actuelle Turquie, il est le créateur du théorème de Thalès qui affirme que "Un triangle inscrit dans un cercle et ayant pour côté un diamètre est rectangle, et réciproquement". Le premier mathématicien officiel du monde, vous rendez-vous compte? Craig Westwood, lui, doit connaître son existence depuis ses débuts en recherche mathématicienne. Même que, durant ses passe-temps, il créé des lignes du temps avec le nom de chaque mathématicien et un résumé de son oeuvre! Résumé, parce que la ligne du temps serait trop longue s'il devait écrire tous les détails de la vie de ses "héros personnels", non? D'ailleurs, au nombre de ligne du temps qu'il a faites, je crois qu'il a écrit des biographies pour chaque mathématicien connu du monde! Avouez qu'il est bizarre quand il le veut, le Craig. Et il s'adonnait justement à re-créer la vie de Thalès de Milet lorsque la lettre apparut.
La lettre.
Dès qu'il la vit apparaître sous sa porte, avec ce rire subtil en arrière-plan qui cachait mal ses émotions, Westwood sut qu'elle venait de Sandy Khoa. Ah, cette Sandy! Ne pouvait-elle pas tout simplement entrer, comme elle le faisait d'habitude?
Cet indice aurait pu lui mettre la puce à l'oreille sur les événements futurs, mais il n'en fit rien.
À la place, comme un naïf, Craig Elliott se dirigea vers la lettre laissée par sa meilleure amie et l'ouvrit, intrigué.
- Citation :
- Hey, Craig!
Tu pourrais me rejoindre ce soir à dix-neuf heures au parc, s'il te plaît? J'ai quelque chose d'urgent à te raconter, et je préfèrerai qu'on soit seuls.
À ce soir!
Ta préférée, Sandy
Le futur mathématicien jeta un œil sur sa montre avant de soupirer. Neuf heures et quart. Le faisait-elle exprès ? Maintenant que Sandy avait intrigué l’esprit curieux de Craig, le voilà qui devrait attendre une demi-journée complète avant de savoir enfin ce qu’elle lui avait de si urgent à dire. Ce que Sandy pouvait être chiante lorsqu’elle le voulait ! Exaspéré, Westwood continua ses recherches sur Thalès, non sans regarder de temps en temps la lettre, sagement installée à ses côtés et qui le regardait avec hâte. Un peu comme si elle lui disait : « Allez, vas-y ! Vas-y vite ! » sans arrêt.
…
Saviez-vous que le théorème de Thalès avait servi un jour à Sherlock Holmes pour résoudre un problème ? Hé oui ! Sherlock s’était servi de ce théorème pour résoudre une énigme dans Le rituel des Musgrave. Énigme relativement facile, si vous voulez mon avis. M’enfin, bref. Il était dix-huit heures cinquante-deux lorsque Craig laissa un peu son Thalès de Milet pour s’intéresser à Sandy. Durant presque tout le trajet, lettre à la main, il se demandait bien ce qu’elle avait de si urgent à lui dire. Habituellement, sa meilleure amie acceptait toujours de lui parler dans sa chambre. Peut-être était-elle tombée sous le charme de son colocataire ?...
…
… non. En réalité, Craig voyait mal Sandy sortir avec quelqu’un, beau ou pas. Il l’avait toujours vu comme sa meilleure amie, un genre de sœur. La voir dans le bras d’un homme l’étonnerait au plus haut point, ça c’est certain ! Et le sentiment serait probablement réciproque… imaginez un peu cet accro des maths embrasser une fille… quel spectacle… étrange !
Une autre chose étrange aussi, c’était le fait que personne ne soit au parc. Pas même Sandy.
D’habitude, c’était Westwood le plus retardataire, pas sa meilleure amie ! Impossible, quelque chose a dû lui arriver voyons ; un accident, un règlement de comptes, un soudain mal de ventre, une rencontre inespérée… quelque chose ! Craig, assis sur un banc près d’un immense chêne – le même que celui qui a servi à Sherlock à résoudre l’énigme grâce au théorème de Thalès ! -, paniqua légèrement durant quelques secondes, puis se détendit un peu lorsqu’il vit une silhouette féminine approcher.
La panique augmenta de plus belle, mais avec davantage de force, lorsque le futur mathématicien reconnut la silhouette.
« … »
C’étaient les seuls mots qui pouvaient sortir de la bouche de Craig Elliott en ce moment. Le silence. Il avait ouvert la bouche dans une tentative de discussion, mais les mots s’étaient perdus dans sa gorge et refusaient obstinément de sortir. Après tout, ce n’était pas n’importe qui qui venait d’arriver !
C’était Kaylie Anderson. La seule et unique.
Un peu plus et Westwood allait avoir une crise cardiaque. Qu’elle était belle, si près de lui, les cheveux au vent… un peu plus, et la bave allait sortir de sa bouche. Reprends-toi, Craig, reprends-toi !
Il reprit ses esprits, puis se décida enfin à faire de lui un homme.
« … »
Rah, un peu de courage, quand même !
« … tu as vue Sandy ? »
… Bon, c’est un début. Un peu maladroit certes, mais un début.
Dernière édition par Craig E. Westwood le Dim 26 Juil - 2:44, édité 1 fois
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 Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Sam 20 Juin - 5:25 |
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![[TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] JakeIconRed09](https://2img.net/h/i212.photobucket.com/albums/cc110/4n6dna/Twilight/Icons/Jacob%20Black%20-%20Taylor%20Lautner/JakeIconRed09.jpg) ![[TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Alexis02](https://2img.net/h/i250.photobucket.com/albums/gg268/driiiveallnight/june/alexis02.png) Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
11h00. Dans la chambre des Anderson, on retrouve une Kaylie toujours endormie et un Ethan qui se prépare. À 11h00. Même le plus vieux des deux n'est pas aussi paresseux que cette larve de Kaylie Anderson. Mais elle s'en fou, elle aime sa. Du moins, elle aimait ça jusqu'à ce que deux mains la chatouillent vivement. Un vif grognement se fait entendre avant quelques éclats de rires et de maintes plaintes. Des pieds frappent sans dessus-dessous les couvertures qui se trouvaient sur elle à ce moment et Ethan se délectent de se spectacle.
« Ethan ! Ethaaaaaaaaaan ! Arrête ! »
« Debout marmotte ! Y'a une lettre pour toi sous la porte ! »
Son frère sauta du lit, enfila ses sandales avant d'ouvrir la porte. Kaylie l'interrompit dans son geste avant qu'il ne sorte de la chambre complètement.
« Quelle lettre ? »
« J'sais pas, j'ai pas lu. T'aime pas que j'lise tes affaires ! Allez, à tantôt soeurette. »
La porte s'ouvrit totalement avant de se refermé devant une Kaylie suspicieuse. Elle sauta à son tour du lit, maintenant que son frère se trouvait loin de cette dite lettre. En y lisant le contenue, elle ne put s'empêcher un sourire. Sandy, cette fille avait un don extraordinaire avec le cas qu'était Kaylie Anderson. Elle lui rappelait Ethan, son jumeau, si extraverti, sociable et de bonne humeur.
- Code:
-
Kaylieeeeeeee !
Rejoins-moi dans le parc ce soir à 19 heures s'il-te-plait !
Il faut absolument que je te parle !
Sandy !
Huum. La lettre avait éveillée la curiosité de la jeune Anderson. Que pouvait bien vouloir lui dire la jeune fille ? Elle ne se connaisait pas depuis très longtemps, mais déjà, elle avait réussi à faire tomber les barrières que Kaylie se mettait habituellement plus vite que n'importe qui ! Un vrai record guiness ! Mais comment rester gênée devant une telle joie de vivre ? Kaylie n'avait pas pu résister, elle avait fondue, comme un glaçon, montrant à la jeune fille sa réelle personnalitée, cachée quelque part sous cet amas de gêne.
D'ailleurs, c'était peut-être pour ça qu'elle souhaitait lui parler. Sa timidité. Elle en avait fait preuve une nouvelle fois en présence de son amie, et personellement elle aurait préférée ne pas avoir à vivre une situation de la sorte. Elle s'en souvenait comme si c'était arrivée hier - bah c'était seulement que la semaine passé mais quand même - et elle ne l'oublierait probablement pas de sitôt. Le genre de rencontre qui te frappe en plein coeur et qui laisse sans voix. Oui c'était exactement ce qui s'était passé cette journée-là.
Le voir, ça avait été comme prendre un coup électrique. Elle l'avait trouvé si beau, si impressionnant, si.. parfait. Jamais elle ne s'était sentie comme ça auparavant, jamais elle n'avait pensé à un garçon de cette manière. Elle avait vécut entourée de garçons toute sa vie, son frère, son meilleur ami, Jaden, elle n'avait pas été épargné. Pourtant, jamais elle n'avait eut ce genre de pensés aussi, nouvelles pour eux. Et comme de fait, elle avait perdue tout usage de paroles devant lui. Un échec, monumental. C'est à peine si elle avait été capable de prononcer son prénom ! Le plus surprenant dans l'histoire, c'est qu'il semblait dans la même situation. Du ridicule à n'en plus finir, Sandy avait dut bien se marrer après ça..
La journée défila sans trop de problème. Avec Svitanya, les deux jeunes filles avaient passés la journée à faire de la musique et à rigoler ensemble. Ce que ça lui faisait de bien de s'être faits des amies ici, sans qu'elle n'est la moindre gêne, ni la moindre envie de se cacher. 19h00 sonna, et elle prit la route pour le parc. Elle arriverait 2-3 minutes en retard, mais la ponctualité n'avait jamais été un de ses points forts de toute façon. Lorsqu'elle mit les pieds dans l'endroit toutefois, ce n'est pas la silhouette de Sandy qu'elle apercevait au loin. Oh non, c'était une toute autre silhouette qu'elle voyait, une silhouette qui ne lui était pas étrangère malgré le fait qu'elle ne l'est vue qu'une seule fois.
C'était sa silhouette, le sienne. Elle aurait probablement put la reconnaître entre milles. Et qu'est-ce que c'était flippant presque de reconnaître quelqu'un d'aussi inconnu aussi facilement. La lettre de Sandy entre les mains, elle sentit que celle-ci commençait à trembler. Peut-être était-ce le vent ? Non, aucune brise. C'était seulement ses mains qui tremblaient. Elle respira un bon coup, avant de s'approcher du garçon. Aucun son ne sortait de leur bouche, ni à un ni à l'autre. Kaylie s'était mise à danser presque, à changer de position à chaque seconde, passant son poids d'une jambe à l'autre. C'était exactement la même danse qu'elle faisait lorsqu'elle se trouvait en exposé oral. Or elle n'était pas devant une classe, elle n'était pas évaluée. Elle n'était que devant un inconnu, certes, un inconnu à qui elle n'arrêtait pas de penser depuis 1 semaine. Son visage au trait si doux était resté dans son esprit, sans jamais pouvoir le chasser. Et là, il se trouvait là devant elle. Un coup de Sandy ? Probablement, il aurait fallut être aveugle pour ne pas comprendre la soudaine incapacité de Kaylie a parler.. Il lui demandait d'ailleurs si elle l'avait vut.
« ... euh... non . »
Elle entendit le tremblement de la feuille une nouvelle fois. Ce papier était un traitre, un pauvre traitre de sa gêne et de son coeur qui battait beaucoup trop vite, même pour sa gêne habituelle. D'un geste doux et peu déterminé, elle décida de passé le bout de papier à Craig. Ainsi, il arrêterait de la trahir aussi facilement et cela expliquerait sa présence ici, dans ce parc, avec lui.
« C'est eum.. c'est elle qui m'a do.. donnée rendez-vous ... ici »
Incapacité totale. Ça faisait peine à voir. Incapable d'alignée une phrase correctement. Elle avait le don de parraître ridicule quand elle voulait, c'était simplement humiliant. Pourquoi n'ouvrait-il pas la bouche lui ? Avait-il perdu sa langue ? Du moins, ça n'aidait pas pour un quelconque début de conversation, ou de déduction du pourquoi du comment ce silence..
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Craig E. Westwood
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Sam 20 Juin - 19:59 |
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Avoir su que c'était Kaylie Anderson et non Sandy qui serait présente, Craig ne serait jamais allé au rendez-vous... De toute façon, que quoi voulez-vous qu’ils discutent? Voudrait-elle entendre Craig lui parler de Thalès? Ou bien préfèrerait-elle Pythagore? Kurt Gödel? Émile Picard? À moins que Kaylie ne préfère parler des grands scientifiques de ce monde? La célèbre Marie Curie? James Prescott Joule? Ernest Rutherford?
Qu'auraient fait tous ces grands à la place de Westwood?
Ils ne seraient jamais sortis de leur demeure. Voilà comment ils auraient réagi. Comme s'ils avaient assez de temps pour se trouver une femme! Bon, Marie Curie était mariée à Pierre Curie, certes, mais elle faisait des expériences sur la radioactivité avec son mari, ce qui était complètement différent! Ah, ce que les gens pouvaient être bizarres lorsque leurs émotions étaient chamboulées... Craig détestait cela.
« ... euh... non . »
Tiens, voilà qui commençait bien! Kaylie Anderson n'avait pas vue Sandy. Ce qui voulait dire qu’elle ne viendrait pas. Ou qu’elle se cachait et regardait silencieusement la scène en se retenant de rire. Ah, c’était pour cette raison, le rire que Westwood avait entendu derrière la porte lorsque la lettre était apparue, quelques heures plus tôt ! Hé bien, elle n’attendait rien pour attendre, cette Khoa…
« C'est eum.. c'est elle qui m'a do.. donnée rendez-vous ... ici »
Hein ? Quoi ? Craig était si perdu dans ses pensées qu’il en avait oublié Kaylie Anderson, l’imbécile ! Il leva les yeux vers elle, mais bloqua littéralement, comme si tous les muscles de son corps avaient décidé de faire la grève en même temps. S’il était resté dans sa tête, il n’aurait jamais eu l’air aussi stupide, assis comme ça à la regarder comme la huitième merveille du monde ! Mais il fallait avouer qu’elle était si jolie, ce soir… Kaylie lui montrait une lettre, et visiblement elle attendait que Westwood la prenne et la lise. Facile à dire, mais pas à faire lorsque nos muscles refusaient de coopérer ainsi !
*Allez Craig, lève la main… prend la lettre… lis la lettre… remet la lettre… et pars !*
Après un effort quasi surhumain, Craig leva la main, prit la lettre et la lut. Elle était presque identique à la sienne, ce qui signifiait clairement qu’ils ont été piégés. Et eux, naïfs et stupides qu’ils étaient, avaient sautés à pieds joints dans le piège. Quels imbéciles ! Craig se maudit intérieurement, plaça les deux lettres dans sa poche puis se leva.
Il devait partir. Il n’avait plus rien à faire ici.
Mais était-ce poli de laisser Kaylie ici ? À voir la façon dont la lettre bougeait dans ses mains, elle devait avoir sacrément froid !
Quelles étaient les règles de politesse à suivre lorsqu’on se retrouvait nez à nez avec la fille qui nous faisait fondre alors qu’on venait juste de découvrir que c’était en réalité un coup monté créé par sa meilleure amie ?
Ça lui apprendra, tiens, à avoir acheté « Les mathématiciens d’hier à aujourd’hui » au lieu de « Les règles de politesse » il y a deux mois, à la bibliothèque municipale…
Craig hésita quelques instants, ignorant s’il devait se rasseoir comme s’il ne s’était jamais levé ou bien simplement partir sans un au revoir, puis se décida à s’installer pour la seconde fois sur le banc.
De peur de se figer encore, Westwood garda les yeux au sol puis se décida enfin à dire quelque chose:
« Un coup monté. Spécialité de Sandy. »
Comme toujours. Pourquoi Craig n’avait-il pas fait le lien !? Ce n’était pourtant pas la première fois, qu’elle lui faisait ce coup-là… Rah, qu’il pouvait être naïf lorsqu’il le voulait…
Il se souvint de la fois ou Sandy lui avait arrangé un rendez-vous avec une de ses amies à elle. Rachel, si ses souvenirs étaient bons. Une bollée, d’après Sandy. Tu parles ! Elle ne connaissait même pas Pythagore, qui pourtant était étudié dans toutes les écoles de l’Amérique du Nord ! Si Rachel était excellente dans une matière, c’était les arts. Et les arts n’étaient pas vraiment ce que Craig adorait… Mais il s’était forcé. Alors ça, oui ! Le futur mathématicien avait patiemment écouté les sujets de conversation interminables de Rachel, allant de Picasso à comment se mettre du maquillage sans qu’il ne coule… passionnant, non ? Pas pour un gars, laissez-moi vous le dire. Le lendemain, Westwood était allé voir Sandy et lui avait dit de ne plus jamais lui faire ce genre d’horreur et qu’il en avait fait des cauchemars.
Elle ne l’avait visiblement pas écouté.
Et maintenant que Craig Elliott s’était assis, que pourraient-ils faire pour passer le temps ?
Discuter, visiblement.
Chouette.
« Tu viens t’asseoir ? »
L’américain n’avait toujours pas levé les yeux, mais – pas politesse, bien évidemment -, il s’était un peu décalé sur le banc pour laisser une place à Kaylie.
On était gentil ou on ne l’était pas.
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Sam 20 Juin - 21:54 |
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Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
Kaylie n'était pas certaine qu'elle avait envie de connaître les raisons qui avaient poussés Sandy à faire une telle chose. Un coup monté ? En quel honneur ? Les humiliés complètement l'un devant l'autre et ainsi, Kaylie perdrait toutes ses chances de se dégênée avec lui et elle pourrait mettre une croix sur le beau garçon qu'il était ? Étonnament, elle n'avait aucune difficulté à imaginé une Sandy cachée derrière un quelconque gigantesque arbre du parc, se marrant discrètement de cette situation plus que pathétique qui se trouvait sous ses yeux. Elle espérait que le spectacle lui plaisait, car c'était la dernière fois qu'elle lui en donnait un de se genre.
Bien qu'elle n'aimait pas réellement se retrouvé d'une telle manière devant le garçon, elle devait avoué que quelque part, bien au fond d'elle, enfouie sous toute cette timidité superflue, elle était contente que Sandy est manigancée se stratagème. Contente, parce qu'au fond, ça lui faisait plaisir de revoir Craig. Elle ne l'avait pas beaucoup croisé dans la maison, quoi qu'elle ne l'avait pas réellement chercher - enfin seulement une ou deux fois.. maximum trois ! - et malgré l'horrible timidité qui la tiraillait, elle aimait sentir son coeur battre ainsi à la chamade devant lui. Priant simplement pour qu'il ne l'entende pas, là ça pourrait devenir gênant..
La question manqua franchir ses lèvres, mais au fond, elle ne tenait pas à savoir le pourquoi du comment de ce coup monté. Par peur d'être déçue de ce qui pourrait sortir - ou ne pas sortir - des lèvres du jeune Westwood ? Probablement. Alors elle se tut, continuant de regarder un peu partout excepté à l'endroit ou elle avait réellement envie de regarder ; lui. Si ses yeux devaient croiser les siens, elle était fichue. Il pourrait tout voir, tout comprendre. Kaylie avait rapidement comprit que ses yeux - bien qu'ils soient magnifiques selon elle - étaient de simples et purs traîtres. Alors les yeux au sol, elle admirait le gazon vert comme dans une prairie, se disant encore une fois qu'aucun détail n'avait été épargné dans cette maison de rêve.
Qu'est-ce qu'elle devait faire maintenant ? Le silence était maintenant bien présent entre eux deux, et Kaylie ne serait sans doute pas la première a le cassé. Dès qu'elle essayait d'ouvrir la bouche, elle avait l'impression qu'aucun mot n'était bon à dire ou bien aucun son ne voulait franchir la barrière de ses lèvres. Alors elle hésita. Toujours dansante devant le garçon qui avait prit la lettre et qui s'était rassis, elle se demandait s'il n'était pas mieux pour la santé mentale de Craig qu'elle parte, et qu'elle lui évite le traumatisme "Kaylie Anderson". Mais partir sans dire un mot, sans être capable de prononcer une syllable, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.. Surtout lorsqu'on se fait proposer de s'asseoir au lieu de fuir à toute jambe - supposons que les dites jambes auraient été en mesure de le faire.. -
« T'es sûr que tu veux que je reste.. ? Je veux dire, c'est pas moi que tu t'attendais à voir ce soir.. »
Elle avait parler. Deux phrases complètes au lieu d'une. Elle déclarait qu'il serait peut-être mieux pour elle qu'elle parte, mais voilà qu'elle s'était déjà assise à ses côtés. L'art de la contradiction oui. Elle s'était assise en indien sur le banc, évitant que ses jambes ne continuent de danser en solo même en étant assise. Elle avait le regard baisée sur sa paire de jeans.. trouée. Elle n'aurait pas pu choisir pire ensemble pour venir le voir. Elle leva les yeux un instant et croisa son regard. Un sourire habita son visage l'espace d'une seconde avant qu'elle ne rebaisse le regard, consciente du fait que moins il voyait ses yeux, mieux elle se porterait.
« Tu te plais ici ? »
Début de conversation "normale". Ce n'était pas si pire lorsqu'on savait de quoi elle était capable en présence d'un inconnu, particulièrement un inconnu qui a cet effet-là sur elle. Peut-être était-ce dût au fait qu'elle avait l'impression de parler à ses jeans hideuses & trouées ? Ouais probablement.. « Bonjour les jeans ! » Pitoyable..
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Craig E. Westwood
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Sam 20 Juin - 23:44 |
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S'il y avait bien une chose que Craig Westwood pouvait détester dans les nouvelles rencontres, c'était bien de trouver un sujet de conversation. Vous savez, le silence gêné qui suivait les salutations de politesse et qui rendait du coup les deux personnes intimidées par ce vide pesant? Ce que ça pouvait être exaspérant… Et pourtant, est-ce que ça arrivait avec des livres? Des sites Internet sur les mathématiciens célèbres? Non, il n’y avait pas de silence avec les objets, puisqu’ils n’étaient pas obligés de discuter ou de se montrer un tant soit peu sociaux! Tiens, comme il avait envie d’être dans sa chambre en ce moment. Déjà, Westwood n’appréciait pas l’extérieur. Parfois, il fait chaud, ensuite il y a un coup de vent qui arrive et hop! Il fait froid. Et vice-versa. On ne sait jamais comment s’habiller et on finit par avoir trop chaud ou trop froid. Alors que dans une chambre, on peut régler la température, augmenter le chauffage, ouvrir la fenêtre ou la porte, mettre un ventilateur… Bref, on peut carrément contrôler notre environnement à l’intérieur! Alors que dehors, c’est Dame Nature qui s’en occupe, et disons qu’elle aime surprendre les gens… En particulier les plus frileux et les moins habitués à la vie extérieure, comme Craig.
La peau de vache.
« T'es sûr que tu veux que je reste.. ? Je veux dire, c'est pas moi que tu t'attendais à voir ce soir.. »
Les yeux toujours rivés sur le sol, Craig Elliott hocha la tête. C’était vrai qu’il ne s’attendait pas du tout à voir Kaylie Anderson – il la voit dans ses rêves, ça devrait être suffisant, non? Comment réagir face à une telle situation? Les plus sociaux et dégênés auront probablement déjà avoués leurs sentiments, mais que ressentait-il exactement? C’était la première fois que ça lui arrivait, et ça l’énervait au plus haut point. Le pire ennemi des scientifiques, c'était l'inconnu. Quelqu'un avait-il déjà sorti cette phrase? Sinon, hé bien Westwood venait de le faire! Comment dire ce que l’on ressent alors qu’on ignore comment le décrire? Et en plus, Kaylie venait de s’asseoir à ses côtés, les jambes en indien; il sentait son odeur. Qu’elle sentait bon! Ça doit être l’odeur du paradis, ça…
Mais qu’était-il en train de raconter!?
« Tu te plais ici ? »
Voilà. Réplique typique de ceux qui n’avaient rien à dire. Craig n’avait même pas remarqué le silence qui s’était installé entre les deux paroles d’Anderson, trop préoccupé dans ses pensées. C’était la première fois qu’il ne se rendait pas compte d’un silence. Était-il donc bien avec elle au point d’oublier toute notion du temps? Comme lorsqu’il lisait le livre de Jean-Victor Poncelet, Traité des propriétés projectives des figures ? … Fascinant… Franchement, le cerveau était extrêmement complexe. Peut-être qu’après avoir étudié de fond en comble l’astrologie, il pourrait s’intéresser au fonctionnement du cerveau humain…
« Quand même. Je ne prends jamais de congé, mais je n’aime pas rien faire. Heureusement qu’il y a une bibliothèque, sinon je serais déjà retourné aux États-unis à la nage! »
Allez, on tente une petite blague, question de détendre l’atmosphère – qui n’était pas si tendue que ça au départ. Craig faisait rarement des blagues, pour la simple et bonne raison qu’elles étaient de mauvais goût, et qu’il le savait bien. De plus, un peu pour montrer son intention de calmer le jeu, le futur mathématicien décida de ne plus regarder le sol ; le ciel, c’était mieux. D’ailleurs, le soleil venait de commencer sa descente pour faire place à la lune, et ce spectacle était magnifique à chaque fois. Les merveilles de la nature. Dame Nature pouvait être gentille lorsqu’elle le voulait. Westwood jeta un léger regard en biais à son « interlocutrice », même si en ce moment les paroles ne fusaient pas vraiment. Il fallait bien que quelqu’un se décide à dire quelque chose, lorsque Craig finit par comprendre que la balle était rendue dans son camp.
« Et toi? »
Assez simple, certes. Mais tentez de trouver mieux avec une pure inconnue, vous! Une inconnue que vous n’avez rencontrée que la semaine dernière…
Bon, Sandy avait beau être exaspérante parfois, mais cette fois-là, elle avait bien fait de l’avoir fait sortir de sa chambre.
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Dim 21 Juin - 6:55 |
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Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
C'était une première pour Kaylie Anderson. Jamais auparavant il ne lui était arrivé de rencontré quelqu'un et de sentir qu'il était aussi gêné qu'elle. Première fois en 17 ans que la dite personne avec qui elle se trouvait n'essayait pas désespérément d'attraper son regard, qui n'essayait pas de faire la conversation avec elle racontant blague sur blague sans arrêt, ce qui avait le don de crisper Kaylie encore plus. Non, c'était bien la première fois que quelqu'un évitait son regard comme elle le faisait. De toute façon, il évitait pas grand chose, puisqu'elle-même évitait son regard qui ne se posait pas - de toute évidence - sur elle.
Les États-Unis. C'est bien loin du Québec ça dis-donc. Pourquoi son coeur se serrait-il à l’idée qu’après ces vacances d’été, il serait loin, comme il l’avait toujours été ces 17 dernières années, lorsqu’elle ignorait encore tout de son existence ? Elle ne devait pas pensé de telles choses, surtout pas au début l’été. Au lieu de penser au fait qu’ils ne se reverraient plus d’ici 2 mois, elle devait focussé sur lui et toute sa beauté presque inhumaine qui se trouvait présentement devant elle. Parce que oui, c’était maintenant qu’il était là, pas dans 2 ans. Pourquoi fallait-il qu’elle soit si compliquée comme fille ? Ne pouvait-elle pas être comme n’importe qui, avoir cette petite gêne des débuts mais se détendre après 10, voir maximum 15 minutes ? Pourquoi devait-elle attendre d’avoir brisée des barrières pour pouvoir être elle-même avec les autres ? C’était étrange qu’elle pense à cela, maintenant. Certes, elle n’avait jamais particulièrement apprécié ce fait d’avoir l’impression de jouer un double jeu, d’avoir une double personnalité dépendamment du degré de connaissance qu’elle avait avec quelqu’un. Mais aujourd’hui, devant Craig, cela semblait encore pire. Elle voulait être elle-même, lui montrée se côté déjantée et fou qu’elle pouvait avoir, lorsqu’elle avait baissée sa garde. Elle le voulait tellement fort, mais elle en était tout bonnement incapable.
Alors elle restait assise là, à côté de lui, à se dire que jamais auparavant elle n’avait fait ça. Des « rendez-vous » arrangés de la sorte, jamais. Son frère et son meilleur ami ne lui aurait jamais arrangé de tel chose, bien trop possessifs envers la jeune fille pour l’envoyé dans les bras d’un autre garçon. À vrai dire, Kaylie n’avait jamais été amoureuse. Elle n’avait aucune idée de ce que ça faisait d’être réellement attirée par un garçon, n’avait jamais connu toutes ses soirées à rêvasser sur celui qui aurait fait battre son coeur à la chamade. État-ce cet effet que le garçon avait sur elle ? Était-ce que Jordan éprouvait quand il voyait Jenayziah, quand il l’a prenait dans ses bras ? Nouveau. C’était ce qui concordait le mieux avec ces émotions qui naissaient en elle alors qu’elle se trouvait bien trop proche de Craig Elliot Westwood.
Elle ne put s’empêcher de laisser échappé un petit rire, presque niaiseux lorsqu’il répondit à sa question tout aussi niaiseuse. « Quand même. Je ne prends jamais de congé, mais je n’aime pas rien faire. Heureusement qu’il y a une bibliothèque, sinon je serais déjà retourné aux États-unis à la nage! ». La bibliothèque.. Hum intéressant. Kaylie n’y avait pas encore mit les pieds depuis son arrivée ici. Il fallait dire qu’elle n’était pas spécialement attirée par la lecture, et que tous les livres qu’elle aimait particulièrement, elle les avait amené avec elle. Et puis, l’école et les études quelconque avait toujours été secondaire pour elle. Elle n’appréciait pas cela particulièrement, mais elle restait toutefois une bonne élève. Sa passion, sa vraie, sa raison de vivre, c’était la musique. Mais ça Craig n’en saurait rien, du moins pour l’instant.
« La bibliothèque en.. ! Et t’aime lire quoi à la bibliothèque ? »
C’est tellement dit d’une façon idiote que si elle aurait put, elle se serait cachée sous le banc, mais là, ça l’aurait eut l’air encore plus stupide, donc pas du tout avantageux pour son pauvre cas. S’il lui répondait « des livres », elle prendrait les jambes à son cou, et fuirait prétextant une raison idiote comme « j’ai oublié de nourrir le cochon d’inde que je n’ai pas ! ». En plein son genre ! Elle se mordit la lèvre, histoire de ne pas ressortir une autre connerie du genre. Mais qu’est-ce qui lui passait par la tête bordel ? Ne pouvait-elle pas être aussi silencieuse qu’elle l’était normalement ? Pourquoi ressentait-elle se besoin de combler la conversation entre eux deux, surtout avec des choses plus qu’idiotes ? Se la fermer sauf quand on lui donne la parole, nouvelle résolution. On pouvait dire adieu à toute tentative de conversation là..
« On peut dire que.. Oui, je crois.. Enfin j’y suis surtout pour faire plaisir à mon frère.. »
Si Ethan pouvait devenir un sujet de conversation potentiel, elle l’adorerait plus que tout au monde. Mais Craig était-il du genre à relever ce genre de détail et poser des questions ? De ce qu’elle en avait vu, rien n’était moins sûr. Mais que pouvait-elle dire de plus ? Si elle se lançait dans un monologue, elle était sûre de se mêler dans ses mots, bien plus qu’une fois, et de se retrouver rouge comme une tomate.. Déjà que ses joues ne devaient plus être tout à fait clair comme le reste de sa peau en ce moment.. Saleté de teint de peau trop clair, et saleté de rougissement !
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Craig E. Westwood
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Dim 21 Juin - 19:35 |
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Elle avait ri de sa blague.
Kaylie Anderson avait ri de sa blague.
N'était-ce pas une preuve qu'elle l'appréciait bien? Ou bien avait-elle eu pitié de lui et avait ri pour ne pas qu'il se sente seul? Ça y est, Craig se sentait plus perdu que jamais. Comment savoir lorsqu'un rire était un vrai rire, et non pas un faux? L'hypocrisie, Westwood n'avait jamais connu. À l'école, on ne lui parlait tout simplement pas; personne ne lui parlait, ni même d'une manière hypocrite pour rire de lui. Et de toute façon, c'était stupide de le faire, puisque c'était tout simplement méchant et inutile.
Tiens, Kaylie était peut-être hypocrite envers lui...
...
non. Sinon, elle lui aurait plus parlée que ça... pas vrai?
Mais elle pourrait tout aussi bien faire semblant d'être timide pour lui montrer que ce n'était pas très sympathique de se tenir avec quelqu'un qui parlait peu...
...
... bon, et si on arrêtait un peu de faire son pessimiste? Si ça continuait ainsi, Craig se serait enfui de Kaylie pour des raisons sans aucun fondement, ce qui aurait fait mal aux deux interlocuteurs...
Aux deux? En étais-tu vraiment sûr?
« La bibliothèque en.. ! Et t’aime lire quoi à la bibliothèque ? »
Aussitôt, les yeux de Craig se mirent à briller et un sourire apparut sur son visage alors qu’il regardait le soleil descendre réveiller les gens du Sud. Est-ce que Kaylie voulait réellement entendre Westwood parler de ses idoles? Elle s’ennuierait s’il lui racontait tout. Surtout que ça prendrait une éternité discuter de toutes les œuvres de Phalès de Milet, d’Archimède, de Camille Jordan, d’Augustin Fresnel… et de tant d’autres! Mais lorsqu’on était passionné par quelque chose, on ne pouvait plus s’arrêter.
Et lorsque Craig Westwood parlait de ses idoles, il devait regarder son interlocuteur dans les yeux. Il devait lire l’admiration et/ou l’intérêt et/ou l’étonnement et/ou l’ennui dans ses yeux.
Il le devait.
Le futur mathématicien quitta du regard le ciel quelques instants et regarda Kaylie en attendant qu’elle se tourne vers lui. Il n’avait plus peur de figer, puisque l’esprit de tous ses idoles étaient avec lui. Enfin, ils seraient avec lui le temps que Craig parle d’eux, puis partiraient. Ce qu’ils pouvaient être égoïstes, les esprits, lorsqu’ils le voulaient!
Une fois qu’il vit les yeux immensément bleus d’Anderson se poser sur lui – quels yeux! -, il parla.
« Principalement des biographies de mathématiciens. Ça peut peut-être sembler inutile de s’intéresser à eux, mais sans Alan Turing nous n’aurions jamais eu l’ordinateur – même si certains disent que ce n’est pas lui, il n’en est rien -, sans René Descartes il n’y aurait jamais eu la géométrie analytique, sans Isaac Newton il n’y aurait probablement jamais eu de physique… »
*Ok, Craig, ça suffit, tu vas l’ennuyer…*
« Il ne faut pas penser que Newton n’a fait que recevoir une pomme sur la tête; c’est lui qui a découvert que le blanc c’était pas qu’une seule couleur, mais la somme des lumières colorées. Il a également inventé les principales lois de la gravitation universelle, ce qui n’est pas rien! »
*La ferme Craig, elle s’endort, tu ne vois pas!?*
« Mais il n’y a pas que les mathématiques qui m’inspirent ; les sciences et l’astrologique me passionnent également. Mon idole de toujours? Marie Curie, qui, même après avoir attrapé la leucémie à cause de son exposition aux éléments radioactifs sur lesquels elle travaillait, a su continuer jusqu’à sa mort, le 4 juillet 1934. »
*CRAIIIG!*
Westwood se tut, puis se sentit soudainement ridicule. Tu parles d’une façon d’intéresser une fille! En lui parlant de maths! Ah, chapeau, Elliott!
« Heu… désolée, je… j’étais trop… inspiré… »
Il se tut quelques instants, se tourna comme il l’était tout à l’heure et revint à son point de départ – l’admiration des brins d’herbe sur le sol. Qu’ils étaient chanceux, des brins d’herbe, ils étaient incapables de ressentir la honte.
« On peut dire que.. Oui, je crois.. Enfin j’y suis surtout pour faire plaisir à mon frère.. »
« Tu n’as qu’un frère? »
Craig se traita intérieurement d’imbécile, puis se mordit la langue pour retenir la leçon. « On ne doit pas s’étonner des familles peu nombreuses, Craig, lui disait souvent sa mère lorsqu’il était jeune. Elles ont choisi un choix de vie différents du nôtre, et c’est tout à fait normal. » Il fallait dire qu’avec cinq enfants, ses parents avaient choisi un drôle de mode de vie! Mais bon, depuis des générations, les Westwood sont des familles nombreuses, alors c’est un peu dans les gènes. D’ailleurs, Edward, l’aîné, a déjà un deuxième enfant en chemin! Preuve que ça ne risque pas de changer…
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Lun 22 Juin - 7:16 |
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Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
Le comportement humain. Quel mystère ! Kaylie Anderson en était la preuve vivante, et Craig Westwood semblait être un bon "cobaye" pour confirmer cette règle. Comment quelqu'un pouvait-il être deux parfaits opposés comme Kaylie le faisait si bien ? Et puis comment quelqu'un normalement constitué pouvait avoir de la difficulté à aligné trois mots, et ensuite sortir des longs paragraphes sans la moindre gêne, sans le moindre bégaiement ? Mais elle aimait ça.
Elle n'était pas une scientifique. Loin de là, et ça lui faisait presque regrettée de ne pas avoir porté plus attention durant ses cours de science, de physique, de chimie et de maths. Que des matières qui, jusqu'à présent, n'avaient pas soulevés grand intérêt chez la jeune Anderson, elle se devait de l'avouer, du moins dans ses pensées. Craig pourrait-il trouvé un intérêt à une fille pour qui les mathématiciens et les formules qu'ils pouvaient avoir inventés au cours de leur vie n'avait pas grande valeur ou grand intérêt ? Quoi qu'à l'entendre parler, on aurait presque pu dire qu'elle comprenait pourquoi il trouvait tout cela si intéressant.
Toute la passion que l'on pouvait entendre dans la voix du garçon avait donné envie à Kaylie de voir qu'elle tête il faisait lorsqu'il parlait de ses maths. Et c'était surprenant de voir à quel point tous ses gens, toutes ses théories semblaient intéressantes sortie de la bouche de Craig. S'en souviendrait-elle demain matin ? Probablement pas, puisqu'elle était bien plus concentrée à enregistrer le son de sa voix, lui qui ne parlait que si peu souvent. Son ton paraissait bien plus assuré que lorsqu'il lui adressait deux-trois petites phrases, bien trop crispé. Ça lui faisait pensé à elle, qui était exactement dans le même état dans l'instant présent.
Alors qu'elle était toujours fascinée par les mots qui s'enchainaient de cette bouche qu'était celle de Monsieur Westwood, l'air s’alourdit de nouveau, d'un coup sec. Elle n'avait même pas remarqué que la tension s'était calmée pendant le "monologue" du garçon, pourtant maintenant qu'il retombait dans ses bons vieux bégaiements, la différence se faisait sentir. Quelle dommage, Kaylie aurait probablement put mieux parler avec un gars qui ne bégaie pas.. Quoi que c'était toujours à prouver..
« Mais non ! T'étais pas trop.. euh inspiré.. Je veux dire.. on voit que ta la passion pour les.. maths.. »
Leçon du jour ; Quand tu n'as rien à dire, dis rien ! Kaylie ne l'avait pas encore assimiler, c'était évident ! Elle baissa son regard, tout comme venait de le faire Craig. Leur plus long contact visuel venait tout juste de prendre vie, 2 minutes à se regarder dans les yeux, sans détourner le regard. Quel record dites-donc ! Ça devrait presque être inscrit dans les records guiness un truc pareil ! Le regard du garçon était si doux, que c'était dur d'en baisser les yeux une fois plongé dans celui-ci. Tellement perturbant, mais qu'est-ce que tout cela voulait dire à la fin ? Les sentiments ne pouvaient-ils pas être mieux identifiés ? Car là, elle devait l'avouer, elle était complètement perdue, entre son immense malaise, son envie irrésistible de rester à côté de lui et cette fascination devant un tel appolon.
« Tu n’as qu’un frère? »
Son expression de visage devait avoir changé. "Qu'un frère", comme si c'était mal ? Ça n'avait probablement pas été l'intention du garçon de le dire de cette façon, mais Kaylie trouvait cela Kaylie. Elle aurait bien répliqué quelque chose du genre « Ouais et c'est bien assez ! », mais la timidité dont elle faisait preuve aujourd'hui, comme à son habitude, faisait en sorte qu'elle n'en soit pas capable. Elle l'aurait sortie à Sandy par contre, qu'elle ne connaisait pourtant pas depuis très longtemps. Pourquoi y avait-il des personnes avec qui il était beaucoup plus facile de se lier ? Ouais bon, étant tous deux des timides hors-pair, leur rencontre n'était probablement pas la plus concluante..
« Ouais heum.. c'est mon frère.. jumeau ! »
Que c'était intéressant. Ouais, bravo. Il devait s'en ficher par dessus-tout qu'elle est un frère jumeau ou non ! Qu'est-ce que ça changeait dans sa vie après tout ? Mais elle était curieuse, et elle avait envie de savoir pourquoi il avait dit « Tu n’as qu’un frère? » . Peut-être qu'en lui demandant combien de frère et de soeur il avait de son côté, la réponse viendrait d'elle-même. Elle pouvait faire preuve de logique quand elle voulait..
« Et toi.. tu as euh.. des frères ? .. Ou des soeurs ? »
Bel tentative. Échec .
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Craig E. Westwood
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Lun 29 Juin - 2:31 |
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"Il n'y a que les passions et les grandes passions qui puissent élever l'âme aux grandes choses" , dixit Denis Diderot. Avec ce qui venait de se passer, on pouvait évidemment dire que c'était vrai; sinon, comment Craig aurait-il pu raconter tout ce monologue en regardant dans les yeux de Kaylie sans même figer ou bégayer? Cela prouvait également que la passion de Craig était réelle, forte et qui durait longtemps. Les jeunes, habituellement, se trouvaient une passion - par exemple la cuisine, le dessin ou les arts martiaux - et abandonnaient après un certain temps. Depuis ses quatorze ans que Westwood ne lâche plus ses mathématiques... pouvons-nous dire alors que c'est un vrai?
Évidemment.
« Mais non ! T'étais pas trop.. euh inspiré.. Je veux dire.. on voit que ta la passion pour les.. maths.. »
Voyez? Même Kaylie l'avait remarquée. Tiens, est-ce qu'elle aimait également les mathématiques? Craig avait beau avoir regardé ses yeux durant son monologue, il n'avait rien décovuert de pertinent. Elle avait parue ailleurs et ne semblait pas vraiment l'écouter. Un signe positif ou négatif? Craig l'ignorait, puisqu'il connaissait peu Kaylie, donc ne savait pas si le fait qu'elle était dans la lune voulait dire qu’elle était si intéressée par ses dires qu'elle les imaginait, ou bien si elle pensait littéralement à autre chose?
Il faudrait lui demander, pour le savoir...
Jamais!
« Ouais heum.. c'est mon frère.. jumeau ! »
Un... jumeau? Le futur mathématicien haussa les sourcils et tourna la tête vers son interlocutrice; il n'en avait jamais vu. Comme tout le monde, il en avait entendu parler, mais en voir live, un à côté de l'autre... alors ça, jamais! Peut-être qu'il pourrait demander subtilement à Kaylie de lui présenter... bon, une demande du genre était très étrange, mais il voulait voir au moins une paire de jumeaux dans sa vie. C'était peu demandé, quand même.
"Est-ce qu'il te ressemble? Qu'est-ce que vous avez de différent? Je sais que vous n'êtes pas nés dans le même embryon, mais il arrive qu'il y ait des ressemblances. Est-ce que vous pouvez lire dans les pensées de l'autre?"
Silence.
Craig avait-il vraiment posé la dernière question à Kaylie? Quel imbécile!
Évidemment qu'ils ne pouvaient pas lire dans les pensées de l'autre, il s'agissait de faux jumeaux!
Un peu désemparé, Westwood murmura un petit "désolé" et alla voir ce qui se passait de nouveau dans le ciel. Le soleil continuait lentement mais sûrement sa descente, devenant de plus en plus coloré.
« Et toi.. tu as euh.. des frères ? .. Ou des soeurs ? »
Craig Elliott savait pourquoi Anderson avait posé cette question; la façon dont il avait parlé tout à l'heure. Il n’avait jamais dû le dire de façon si étonnée. Remarque, il y avait un point positif à tout ça : un sujet de conversation. Que demander de plus?
« Un frère. »
Moment de silence. Combien avait-il de sœurs, déjà? Être en compagnie de Kaylie lui faisait oublier comment on comptait ; jamais Craig Elliott n’aurait imaginé cela possible. Après quelques nanosecondes d’hésitation, Craig retrouva la mémoire.
« Et trois sœurs. »
Fallait-il qu’il les nomme, âges accompagnés? Face à n’importe quel être humain, Westwood avait un peu de difficulté à réfléchir ; face à Kaylie Anderson, il perdait tous ses moyens.
Sandy était-elle méchante au point de faire en sorte que Craig ait l’air complètement imbécile devant Kaylie?
« Et mon frère a un fils. Et un autre en chemin. »
L’art de dire des choses inutiles, pas vrai? Mais bon, il faut bien remplir les vides…
Au loin, le soleil continuait sa descente en silence, regardant du coin de l’œil les deux humains assis sur un banc, admirant tout ce qui passait sous leurs yeux sauf celui qui se trouvait à leurs côtés.
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Mar 30 Juin - 3:27 |
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Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
Je ne m’attendais pas à ce que l’annonce de mon jumeau amène une foule de questions tout droit sortis de la bouche de Craig Westwood. En réalité, je ne voyais pas ce qu’il pouvait y avoir de surprenant à avoir un jumeau. Il fallait avouer que j’avais vécut avec ce fait toute ma vie. Jamais je n’avais été simplement « Kaylie ». C’était toujours « Kaylie & Ethan » « Ethan & Kaylie ». Je n’étais pas unique en mon genre, j’avais une copie de moi-même, au masculin certes, avec un caractère à des années lumières du mien, mais une copie quand même. Et je l’adorais cette copie, bien qu’elle pouvait s’avérer quelques fois encombrantes. Mais toutes ses questions, wahou. Faut dire que je ne m’y attendais pas vraiment. Depuis qu’on avait commencé à « parler », c’est à peine si on était en mesure de dire deux phrases sans bégayer. Surtout moi, en fait. Depuis son « monologue » sur les maths, Craig me surprenait. Après les maths, les jumeaux. Il en avait des drôles de passions dites dont !
« Heum je crois que oui.. Enfin, c’est relatif. On a les mêmes yeux bleus, et plusieurs de nos traits sont similaires. Mais il est vraiment plus grand que moi, et ne se gêne pas pour me le faire savoir ! Et puis, excepté le fait qu’on ait la même date de naissance et qu’on ait eu à tout partager ensemble, sans compter les quelques ressemblances physiques que l’on a, nous sommes complètement différents. Différents mais complémentaires que mes parents disent souvent.. Je veux dire eum.. Mon frère est extraverti, social, pas gêné du tout alors que moi.. Bah c’est à peine si je suis capable d’ouvrir la bouche en présence d’inconnu.. »
Je disais ça, mais voilà que je m’étais emportée moi-même dans un monologue, mon frère pour sujet. On allait tout de même pas dire que j’avais une passion pour Ethan, non ? Parler de quelqu’un qui nous est connu, de qui on est proche, ça semblait toujours plus facile. Ethan, c’était une immense partie de ma vie, et il n’était pas rare que l’on me demande de parler de lui. Peut-être pas avec un tel enthousiasme, mais quand même. Et même si ces questions m’étaient revenus souvent, je ne savais toujours pas dire si Ethan et moi on se ressemblait. Oui et non, probablement. J’en avais pu la moindre idée.
« Je te le montrerais un jour si tu veux, tu pourras alors déduire si l’on se ressemble ou non ! »
Étais-je en train de lui proposer indirectement de se revoir ? Non ? Oui, totalement. Mais il fallait bien que je tente quelque chose de très - trop - subtile si je voulais avoir une chance de peut-être me dégênée et d’avoir une conversation peut-être plus profonde sur un sujet autre que mon frère, qui sait ? « Est-ce que vous pouvez lire dans les pensées de l'autre ? » Je ne put retenir un petit rire de s’échapper, et de prendre ainsi toute la place entre lui et moi. Mais c’était un doux, un gentil rire. Rien de bien méchant. Jamais personne ne m’avait posé cette question, et je devais avouer qu’elle me prenait de court. Mais je ne pouvais m’empêcher de trouver ça drôle, et cute à la fois. Plus il ouvrait la bouche, plus il se dégênait - du moins, c’est ce que j’ai l’impression qu’il se passait, tranquillement pas vite - plus il me faisait craquer. Dieu, comment un garçon faisait pour me plaire autant alors que je le connaissais si peu ?
« Euh, je crois pas qu’on puisse appeler ça de la télépathie.. Dans le sens que jamais je n’ai entendu clairement ce que mon frère pensait.. Mais eum.. Je peux pressentir quand quelque chose de « mauvais » arrive à Ethan. Si exemple il se fait mal, bah je le sais, je le sens.. Ça peut paraître bizarre je sais.. »
C’était complètement étrange oui, et j’en avais pleinement conscience. Mais j’étais sincère, déjà au moins ça. Jamais je ne racontais ça, car justement, ça semblait trop fou à mes oreilles, mais puisqu’il se questionnait à se sujet, j’avais envie de lui dire. Ça me faisait penser à cette fois ou Ethan s’était fait frapper par une voiture, un accident certes banal puisque la seule blessure qu’il avait eut cette fois-là, c’est une jambe cassée. C’est peut-être beaucoup dis comme ça, mais quand on connait le cascadeur qu’est mon frère, ce n’est pas grand chose. Et je l’avais ressentie, je savais, à la seconde ou il s’était fait frappée, qu’il n’allait pas bien. Je l’avais tout de suite sut. Et ça, j’appelle ça la magie des jumeaux.
« Un frère... Et trois soeurs. »
Des enfants ! Des enfants à la tonne ! J’avais toujours demandé à mes parents d’avoir une petite soeur ou un petit frère. Mais jamais ils n’avaient accepté cette requête que j’avais si longtemps fait. Non pas qu’Ethan était un mauvais frère, mais je m’étais rapidement découvert un côté maternel, protecteur et possesif, et j’avais toujours rêvé de jouer la maman avec un petit bébé autre que celui des voisins. Je l’enviais un peu d’avoir eu cette chance de vivre dans une grande famille. Et puis, sa expliquait son étonnement au fait que moi je n’ai « qu’un » frère.
« Chanceux ! Plus vieux ou plus jeune ? »
Ce n’était franchement pas le sujet le plus passionnant qui soit pour une première discussion, mais c’était déjà beaucoup mieux qu’un silence gênant et pesant. À force d’être assise en indien, j’en attrapais un mal de jambes. Je tentais de déplier mes jambes sans frapper Craig, mais vu le peu de distance entre nous deux, je ne peux empêcher mon genoux de froler ses côtes. Je replace mes jambes comme il faut, baissant vivement le regard. Je ne suis donc pas capable de bouger comme du monde, sans réussir à ne pas frapper ceux qui m’entoure ? Je me lève, me disant qu’il vaut peut-être mieux pour lui que je ne reste pas assise à côté de lui trop longtemps.
« Je suis désolée.. Eum je crois qu’il vaut mieux que je m’assise par terre.. »
Alors je prend place à quelques pas du banc, m’allongeant de côté devant lui. C’est peut-être bizarre comme position, mais je suis mieux qu’assise et puis sa m’évite d’avoir à le regarder excepté si je décide de me ramasser avec un torticolis. De toute façon, le gazon frais qui se trouve sous moi est bien plus intéressant à regarder.
« Ta famille semble aimer beaucoup les enfants. Et toi tu veux des enfants plus tard ? »
Qu’est-ce que c’est bizarre a demander quand même ! Mais ça me semblait appropriée pour la conversation que nous étions en train d’avoir, et puis je devais avouer que ça m’intéressait un peu. C’était peut-être trop intime par contre, surtout pour quelqu’un que je ne connaissais pas. Tant pis, au moins j’étais en mesure de parler et de poser des questions, comparativement à plus tôt..
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Mar 30 Juin - 19:03 |
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« Heum je crois que oui.. Enfin, c’est relatif. On a les mêmes yeux bleus, et plusieurs de nos traits sont similaires. Mais il est vraiment plus grand que moi, et ne se gêne pas pour me le faire savoir ! Et puis, excepté le fait qu’on ait la même date de naissance et qu’on ait eu à tout partager ensemble, sans compter les quelques ressemblances physiques que l’on a, nous sommes complètement différents. Différents mais complémentaires que mes parents disent souvent.. Je veux dire eum.. Mon frère est extraverti, social, pas gêné du tout alors que moi.. Bah c’est à peine si je suis capable d’ouvrir la bouche en présence d’inconnu.. »
Durant quelques instants, Craig resta sans voix. Était-ce la même Kaylie Anderson, celle qui était à ses côtés depuis le début, qui avait dit ça? Wow. Tout simplement wow. Dire qu'au début, elle avait de la difficulté d'aligner quelques mots ensemble... magnifique. Était-ce parce qu'elle se dégênait au fur et à mesure, ou bien c'était uniquement parce qu'elle était habituée de parler de son frère jumeau, que ces mots sortaient naturellement de sa bouche? Dur à savoir, mais ce changement brusque de personnalité avait ébloui Craig, au point ou il avait oublié que lui-même avait fait ça il y a de cela quelques instants à peine. Si Sandy se cachait quelque part en ce moment et les épiait, elle devait se tordre de rire tant la situation semblait étrange!
« Je te le montrerais un jour si tu veux, tu pourras alors déduire si l’on se ressemble ou non ! »
… Kaylie venait-elle de lui proposer un second rendez-vous? Même si celui-ci était d’une nullité incomparable, elle voulait le revoir à ce point? Westwood se sentit mal durant quelques instants, une peur venant de traverser ses yeux. Et si son frère jumeau ne l’aimait pas? Allait-il vouloir le frapper? Kaylie venait de dire qu’il était grand… Les muscles venaient-ils avec le taille? Après la peur, ce fut l’étonnement qui vint passer dans son regard.
Depuis quand Craig Elliott se souciait-il de ce que les autres pensaient de lui?
Durant quelques instants, il semblait si étonné de cette révélation qu’il en oublia presque de répondre.
« Oui… enfin, si tu veux bien… et si ton frère veut aussi me voir… »
À cet instant, la peur du frère jumeau revint s’installer dans le brun de ses prunelles et comptait y rester longtemps. Car Craig venait juste d’imaginer un gros balourd de trois cents livres qui lui courrait après pour lui faire la peau. De quoi lui donner des cauchemars pendant une semaine!
« Euh, je crois pas qu’on puisse appeler ça de la télépathie.. Dans le sens que jamais je n’ai entendu clairement ce que mon frère pensait.. Mais eum.. Je peux pressentir quand quelque chose de « mauvais » arrive à Ethan. Si exemple il se fait mal, bah je le sais, je le sens.. Ça peut paraître bizarre je sais.. »
Ethan… Avait-il entendu ce nom quelque part alors qu’il était ici? Peut-être. Il devrait demander à Sandy lorsqu’il la verrait…
« Pas du tout! Les scientifiques se sont intéressés à ce phénomène il y a des années, et ils continuent pourtant à faire des recherches là-dessus. Ce n’est pas bizarre, c’est tout simplement fascinant… »
Bon, voilà que ça recommence avec ses pensées scientifiques. À quand remontaient déjà les premières avancées pour la recherche sur le comportement des jumeaux? En 1928, si sa mémoire était bonne. Par Luxenburger. Sauf que lui faisait des expériences sur l’hérédité de la schizophrénie avec des jumeaux, ce qui n’est pas vraiment la même chose. M’enfin, il fera ses recherches plus tard.
« Chanceux ! Plus vieux ou plus jeune ? »
Kaylie avait vraiment l’air impressionnée par le nombre de frères et sœurs que Craig possédait. Voulait-elle aussi avoir une grande famille, ou trouvait-elle cela pathétique, voire insultant?
« Les deux. Le plus âgé a 22 ans, la plus jeune 12. Deux plus vieux, ainsi que deux plus jeunes. »
En parlant, Craig avait à peine remarqué que son interlocutrice venait de lui frôler les côtés. Mais ce fut en la voyant s’installer par terre qu’il comprit, et il se sentit aussitôt mal.
« Je suis désolée.. Eum je crois qu’il vaut mieux que je m’assise par terre.. »
Qu... quoi!? Et lui, alors? Il allait sincèrement se contenter de rester assis sur un banc, alors que c’était elle qui devait faire avec le sol froid et dur? Jamais! Westwood ne savait pas grand-chose de la galanterie, mais il savait au moins qu’il ne fallait pas que la femme se sente inférieure, ou un truc du genre.
C’est pour ça qu’il s’installa également par terre, juste à ses côtés.
« Si c’est bon pour toi, ça doit l’être pour moi aussi. »
Craig accota sa tête sur le banc ou il était assis quelques secondes plus tôt et continua à regarder le ciel. Le soleil en était à faire ses définitifs adieux, jusqu’au lendemain, et on voyait une parcelle d’étoiles qui commençaient à faire leur apparition dans le ciel. Ah, les étoiles. Ce que Craig pouvait les aimer. Il y en a tant qu’on ne pouvait pas les compter.
« Ta famille semble aimer beaucoup les enfants. Et toi tu veux des enfants plus tard ? »
« Évidemment. C’est juste que j’attends la bonne personne. Et l’âge, aussi. Je ne compte pas avoir d’enfants avant au moins une dizaine d’années! »
Romantique dans l’âme, le Craig Westwood?
« Et… toi? »
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Mer 1 Juil - 3:16 |
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Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
J'avais trop parler, c'est ça ? Je tentais un regard vers mon interlocuteur, et voilà qu'il me dévisageait comme je venais de sortir quelque chose d'extrèmement surprenant. Pourtant, je repensais à ses quelques - pour ne pas pire plusieurs - mots que je venais de dire, et je ne voyais pas le problème. Et puis je réalisais. J'alignais des mots, l'un après l'autre, sans bégayer, sans me tromper, rien. Des phrases même. Étonnant. Je détournais le regard rapidement, réalisant peu à peu qu'il m'était de plus en plus facile de lui parler. J'en étais presque soulagée. Rester "handicapée" pendant tout ce "rendez-vous" m'aurait un peu déplut. J'espère que Sandy se délecte de cette situation, car jamais je ne lui donnerais l'occassion d'assister à une telle nulleté. J'essaierais désormais de prendre sur moi, chose que je n'avais toutefois jamais réussi à faire réellement..
« Oui… enfin, si tu veux bien… et si ton frère veut aussi me voir… »
Ethan ne dirait jamais non. Je le connaisais assez pour pouvoir l'affirmer. Étais-ce de la peur, de l'inquiète qu'éprouvait Craig à l'idée de rencontrer mon complémentaire, ou étais-ce moi qui se faisais de folles idées ? Étais-je censée le rassurée ? De toute façon, de ce que je savais, mon frère n'avait jamais mangé personne, et il était loin d'être une personne effrayante. On avait à peu près la même stature, excepté qu'il soit musclé et moi simplement mince. À voir sa face, toujours d'un angle qui permettait que moi je le vois, mais qu'il ne voit pas que je le regarde, je me disais qu'il valait peut-être mieux le lui faire savoir maintenant.
« Ouais, connaisant mon frère c'est pas une nouvelle rencontre qui va l'effrayer. Et puis, il n'a jamais mangé personne tu sais ! »
Et voilà. Je me mettais à faire de la simili-humour. Je ne savais pas si j'étais censée être heureuse ou frue du fait que je devenais chaque minute, un peu plus "moi-même". Et normalement, j'étais heureuse de ce changement. En présence d'autrui, ce n'était que ça que j'attendais. Qu'on perce ma bulle, qu'on me découvre réellement. Car au fond, je n'étais pas qu'une petite brunette renfermée et gênée. J'étais tellement plus, et j'en avais pleinement conscience. Mais est-ce que Craig serait choqué de voir qu'au fond, j'étais bien plus "folle" que j'en avais l'air ? Surpris, dégouté, est-ce que ça allait lui plaire ? Peut-être c'était-il fait à l'idée que je n'étais qu'une pauvre petite fille ultra-timide et dure d'approche, est-ce qu'il serait déçue de découvrir qu'au fond, je peux être super sociale, une fois les premiers contacts engagés ? C'était la première fois que je regrettais presque de me faire de moins en moins gênée. J'avais drôlement envie de lui plaire, et je ne savais pas du tout quelle Kaylie lui plairait le plus.. J'avais envie de rajouter « Et puis, c'est sûre que j'ai envie de te revoir.. » Mais fallait croire que mon niveau de gêne était encore bien trop élevé pour que je puisse dire quelque chose de la sorte. Je n'avais jamais été à ce point à l'aise avec un garçon, et je ne savais pas si ça pourrait m'arriver un jour. Mais j'avais envie que ça arrive, je ne savais juste pas.. comment.
Fascinant. C'était ses dires. Il semblait porter science ce cher Westwood, et j'en venais à me demander ; était-il en train de m'analyser ? À remarquer mes changements de comportements, a essayer de comprendre qui je suis par mes moindres faits et gestes ? Ça me paraissait probable, mais je n'avais pas envie de me mettre à surveiller le moindre de mes mouvements dans le but de ne rien faire qui pourrait le déplaire. Je n'avais pas une grande conscience des détails, moi qui était si peu perfectionniste. Alors je me concentrais sur ses paroles, sur sa famille, avant de prendre place sur le sol à cause ma maladresse continuelle. Le milieu. Je me demandais ce que ça faisais de se retrouver entre tous les autres. Moi j'étais pas le milieu, ni le début ni la fin. Bien qu'Ethan s'entêtait à dire qu'il était plus vieux parce qu'il était né 10 minutes avant moi, j'étais assez bornée pour dire qu'on avait le même âge, qu'on était égal. J'avais pas de grand frère, j'avais pas de petite soeur, j'avais juste un jumeau. Et je l'enviais d'avoir les deux. Mais je ne rajoutais rien, trop gênée de l'avoir frappée involontairement.
« T'es pas obligé de t'assir par terre si t'en as pas envie en ! »
Mais c'était déjà fais. Il était déjà la, assis près du banc, alors que moi j'étais étendue de tout mon long sur l'herbe frais. S'il fallait qu'il soit lui aussi assis par terre, je ne devais pas rester couchée. De quoi aurais-je l'air si je restais comme ça, alors qu'il avait une vue bien plus directe sur mon derrière que sur mon visage ? Alors je décidais de me placer correctement, juste en face de lui, tout en évitant soigneusement son regard, semblant être passionnée par ses brindilles sous moi.
« Évidemment. C’est juste que j’attends la bonne personne. Et l’âge, aussi. Je ne compte pas avoir d’enfants avant au moins une dizaine d’années! »
Je restais.. sans voix. Waww. Avais-je déjà entendu un garçon parler de la sorte, avec une telle passion et un romantisme masquée de toute ma vie ? Je ne crois pas non. Les seuls garçons que je connaisais n'était pas réellement du gens à partager ce genre d'information avec moi. Je ne pouvais même pas affirmé haut et fort savoir si mon frère voulait des enfants ou non ! Mais moi je savais que j'en voulais, et je n'étais même pas en mesure de dire combien de fois j'avais rêvée d'une petite famille parfaite dans mon avenir. C'était l'un de mes buts dans la vie, et j'étais sur le point de l'avouer à un parfait inconnu, ou presque.
« J'ai toujours rêvé d'avoir ma petite famille à moi, mes enfants à aimer, à chérir, à protéger. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours demander à mes parents un petit frère ou une petite soeur, chose qui n'a jamais été réalisé évidemment. J'adore les enfants, donc je peux dire avoir bien hâte d'avoir les miens, oui. Sans pour autant me précipiter. Je tiens pas à faire ça avec n'importe qui.. »
Je laissais échappé un rire, réalisant que j'avais regarder Craig dans les yeux tout le long de mon énième monologue. Je baissais vivement le regard, arrachant de nouveaux les morceaux de gazons sous moi. Il allait me prendre pour une petite naive romantique quétaine.. voilà. Adieu image parfaite.
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Craig E. Westwood
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Dim 5 Juil - 16:59 |
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« Ouais, connaisant mon frère c'est pas une nouvelle rencontre qui va l'effrayer. Et puis, il n'a jamais mangé personne tu sais ! »
Sérieusement? Craig sentit presque un poids énorme sur ses épaules qui avait décidé d'aller voir ailleurs. Quel soulagement de voir qu'Éthan n'était pas un être jaloux, orgueilleux et asocial! Remarque, la question du physique restait toujours présente - était-il musclé ou plus grand que moi? -, mais était beaucoup moins prioritaire sachant que le jumeau de Kaylie Anderson allait peut-être l'apprécier.
Peut-être.
« J'espère bien. »
Tiens, la remarque de Westwood à propos des recherches scientifiques sur les jumeaux n'avait pas semblée intéresser Kaylie, puisqu'elle ne répondit rien - même si en réalité, il n'y avait pas grand-chose à répondre. Le futur mathématicien le prit quand même personnel et se mordit la lèvre inférieure, légèrement intimidé par ce silence qui venait de tomber. Pourquoi était-il soudainement mal à l'aise face à ce calme-ci, alors que plus tôt il n'en était rien? Parce que 1) c’était lui qui l’avait créé en choisissant un mauvais sujet, et 2) c’était justement un de ses sujets favoris. Savoir que quelque chose nous tient à cœur n’est pas réciproque du point de vue de quelqu’un d’autre, ça fait mal. Savoir que cette personne nous intéresse beaucoup, ça fait encore plus mal.
De plus, Kaylie n’avait rien dit lorsque Craig Elliott mentionna l’ordre chronologique de naissance de ses frères et sœurs. Faisait-elle semblant de s’intéresser aux familles nombreuses, comme elle l’avait dit plus tôt, ou bien était-ce simplement par gêne ? Voulant lui laisser encore une chance, Craig opta pour la seconde option et alla s’installer avec elle sur le sol.
« T'es pas obligé de t'assir par terre si t'en as pas envie en ! »
« Et si j’en avais envie ? »
Ah-ha. Craig avait simplement répondu au tac-o-tac, sans vraiment réfléchir. Venait-il d’avouer indirectement qu’il aimait être à ses côtés ? Probablement. Même si « à côté » n’était pas l’expression adéquate ; ils étaient face à face. Kaylie le regard posé sur le sol, Craig vers le ciel. Étrange, comme tableau, n’est-ce pas ? Enfin, c’était avant que la discussion porte sur les enfants, car Kay’ avait levée la tête et regardait Craig si intensément qu’il ne put faire autrement que baisser la tête.
« J'ai toujours rêvé d'avoir ma petite famille à moi, mes enfants à aimer, à chérir, à protéger. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours demander à mes parents un petit frère ou une petite soeur, chose qui n'a jamais été réalisé évidemment. J'adore les enfants, donc je peux dire avoir bien hâte d'avoir les miens, oui. Sans pour autant me précipiter. Je tiens pas à faire ça avec n'importe qui.. »
Durant quelques instants, Craig Elliott figea. Ses yeux étaient si… expressifs. C’en était troublant, presque. Et ce bleu… quel bleu ! Comme au début de leur conversation, dès que Westwood apercevait ces yeux, il ne pouvait plus bouger. Le stress qui remontait à la surface ? On ne sait pas. Mais ce qu’on sait, c’est que ça a pris du temps à Craig avant de défiger et de pouvoir placer quelques mots.
« C’est logique. »
… Dire qu’il a défigé pour dire ça. Il aurait tout aussi bien resté absorbé dans les yeux de Kaylie, tant qu’à moi ; il aurait eu l’air moins stupide. Pour tenter de se racheter, le futur mathématicien esquissa un sourire et reporta les yeux vers les étoiles.
« Il commence à se faire tard, tu sais... »
Incitation pour en finir avec ce rendez-vous atroce ? Non. C’est seulement que ce palace devait bien avoir un couvre-feu, alors il ne fallait pas arriver trop en retard, de peur de rester coincé dehors. Rester coincé dehors… ça serait tellement bête.
- Spoiler:
Nul, je sais… *se cache sous des couvertures*
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Lun 6 Juil - 3:47 |
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Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
Je n'avais rien repondu a ses dernieres phrases, trop genee par ce stupide accrochage que je venais d'avoir avec lui. C'etait presque rien, j'en avais pleinement conscience, mais sa m'avait fait l'effet d'une douche froide avec lui. Moi qui commencais a peine a me degener, je regrettais presque le temps ou j'etais en pleine capacite plus de 5 mots sans begayer.. Dire que je ne savais pas si j'avais envie de devenir la "vraie" Kaylie, maintenant je regrette ses pensees.. Je n'avais pas envie de redevenir celle que j'etais au debut de la soiree, genee, incapable de prononcer deux phrases a la suite de l'autre sans m'enfarcher dans mes mots. Si j'avais hesiter a devenir la vraie Kaylie Anderson, je voulais maintenant qu'elle soit presente plus que tout. Comment je pouvais m'adonner a avoir un je-ne-sais-quoi avec lui, si on est incapable de faire un pas l'un vers l'autre ? Je devais faire une femme de moi, une fois dans ma vie. Ce serait dur, mais je devais le faire. Voila qui rendrait mon dit frere fier dis donc..
« Et si j’en avais envie ? »
Je sens le rouge me monter aux joues. Est-ce que je viens vraiment d'entendre ses mots sortir de sa bouche, ou ai-je halluciner ? Probablemet mon cerveau qui me joue des tours, pas vrai ? J'ai envie de me pincer, mais je sais que je suis bel et bien reveillee. C'est bien le plus troublant d'ailleurs. J'ai deja rever de Craig Westwood, plus qu'une fois meme. En realite, j'ai rever de ce garcon depuis la premiere fois ou nous yeux se sont croises, ce qui peut parraitre completement ridicule quand on pense a la "relation" qu'on entretient tous les deux. On ne se connait pas, on ne sait pratiquement rien l'un de l'autre. Pourtant il m'a tapper dans l'oeil, aussitot. Comme si je n'avais jamais rien vu de tel dans ma vie. Il n'avait pas vraiment dit quelque chose qui aurait pu me faire croire qu'il profitait de la soiree comme j'en profitais, bien que c'etait d'une nullite pitoyable, mais j'avais espoir, qu'au fond, il ne me trouvait pas si nouille. Moi qui voulait avoir l'air de tout sauf une nouille devant lui.. Je souris.
Et pendant que je fais mon monologue sur ma passion pour mes futurs enfants, je me perds dans ses yeux. Je me perds dans ce visage d'ange, et ce petit sourire en coin sur son visage a le don de me faire craquer. Si je n'etais pas Kaylie Hope Anderson et que j'avais une simple once de courage, je l'aurais probablement embrasser. Dieu que ce n'etais pas l'envie qui manquait a ce moment precis. Mais j'etais Kaylie Hope Anderson et le courage, je ne connaisais pas. Je me contentais de le fixer, lui semblant etre ailleurs. Mon monologue etait si peu interessant ? J'avais laisser les enfants parler pour moi, je n'aurais peut-etre pas dut.. Peut-etre l'avais-je effrayee..
« Il commence à se faire tard, tu sais... »
Je sens mon coeur se serrer. J'ai pas envie de partir. J'ai pas envie qu'il s'en aille. Tout d'un coup, j'ai envie de m'accrocher a lui, comme si j'accrochais ma vie a une bouee de sauvetage. Je sais pas quand je vais pouvoir le revoir, et sa me fais peur de me dire que si j'essaie rien, je vais le regretter toute ma vie. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'il me donne tous ses sentiments plus contradictoire les uns des autres ? N'aurait-il pas pu etre un garcon parmis tant d'autres ? J'ai l'habitude des garcons, mon monde en ait en grande majorite composer, mais jamais je n'ai ressenti sa. Trop compliquer, beaucoup trop compliquer..
« Je suis bien ici.. »
Et voila que c'est moi qui dit que je suis bien avec lui. Avait-il entendu l'enorme sous-entendu dans mes paroles ? Probablement, on l'aurait surement percu a des kilometres a la ronde. Je sentis le rouge s'emparer une enieme fois de mes petites joues, se melant a mes taches de rougeurs. Je ne pouvais donc pas le regarder, ou dire quoi que ce soit sans que je rougisse ?
« Tu peux y aller si tu veux, je ne t'oblige pas a rester tu sais.. »
Mais comme je n'avais pas envie qu'il parte ! J'esperais si voir qu'il voit que par la, je voulais dire le contraire. Mais peut-etre qu'au fond, me retrouver seule avec l'air frais de ce parc, sa m'aiderait a savoir ce que tous ses nouveaux ressentis veulent dire. C'etait tout nouveau pour moi, ce besoin d'etre avec quelqu'un a tout prix, de penser a lui, de rever a lui.. Et Craig Elliot Westwood etait l'individu de mes nouvelles experiences..
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Craig E. Westwood
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Dim 19 Juil - 20:02 |
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Au début, Craig n'avait pas remarqué les signes que son corps lui envoyait. Mais, durant ce silence pesant ou les deux regardaient chacun dans leur direction respective, il comprit ce que son être lui criait depuis tout à l'heure, tentait désespérément de lui faire comprendre.
Il n'avait pas pensé ou parlé de mathématiques depuis un bon moment.
Mon Dieu! Cette révélation fit contracter tous les muscles du corps du futur-mathématicien et lui fit littéralement couper le souffle.
Cette fille tentait-elle de l'éloigner de sa principale passion, celle qui le mènera au sommet de la logique et lui permettra de connaître tous les secrets que ses idoles n'ont pas trouvés? Son influence allait-elle finir pas le nuire, en fin de compte?
Surtout que depuis tout à l'heure, elle rougissait moins et semblait plus... à l'aise?
Était-ce le but premier de sa rencontre avec lui?
Sandy était-elle au courant ?
Oh! Peut-être aussi venait-elle du futur ou il avait fait une découverte immense et lui avait permis de changer le monde, et qu'elle venait pour le dissuader de faire cette recherche des années plus tard?
*Tu divagues Craig, tu es juste amoureux!*
... Amoureux? L'amour éloignait-il les gens de leur vraie passion? Si tel était le cas, il fallait que Craig Elliott fiche le camp le plus rapidement possible.
Fuir cette menace qui était si douce, si gentille, si belle...
Merde!
« Je suis bien ici.. »
Et voilà ! Si Craig n’avait jamais imaginé cela, il aurait peut-être compris le sous-entendu et serait resté. Mais non ! À la place, Westwood se mit à imaginer une pieuvre qui le retenait avec ses huit tentacules pour l’empêcher de la quitter. Quelle vision… étrange, non ? Craig tourna la tête vers la résidence, là ou se trouvaient les dortoirs ; il entendait tout son travail l’appeler. Rejoins-nous, Craig, on s’ennuie de toi, occupe-toi un peu de nous…
« Tu peux y aller si tu veux, je ne t'oblige pas a rester tu sais.. »
Aussitôt, les yeux de Craig brillèrent. Kaylie venait-elle de l’inciter à partir pour aller rejoindre ses chers travaux ? Merci, merci merciii ! Le futur-mathématicien sourit, puis se leva. Sauf que quelque chose l’empêcha de partir en courant vers son dortoir.
Kaylie Anderson.
Elle restait là, assise par terre, en train de le regarder. Hé merde ! Il pouvait presque lire l’étonnement sur son visage. Hé bien, quoi ? Elle lui avait pourtant dit qu’il pouvait partir, et qu’elle aimerait rester là…
C’était quoi, cette émotion qui commençait petit à petit à monter dans sa gorge et qui le rendait plus qu’émotif !?
La culpabilité.
Culpabilité de merde !
Ne sachant plus vraiment quoi faire – aller directement dans son dortoir ou rester encore un peu avec Kaylie ? -, Craig tendit sa main vers elle, en souriant le plus honnêtement et gentiment possible.
« Il faut vraiment que je parte, mais je ne peux juste pas te laisser seule par terre. »
Allait-elle prendre sa main, ou non ? Parce qu’au loin, il entendait encore et toujours ses travaux le sommer de rentrer le plus vite possible, qu’ils s’ennuyaient de lui, qu’ils avaient besoin d’amour…
Allez Craig, rejoins-nous, rejoins-nous…
- Spoiler:
(À peine 550 mots, j’ai honte >< Mais je me reprendrais, promis !)
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Lun 20 Juil - 1:07 |
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Craig & Kaylie
« Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse. »
C'est surprise et un peu choquee que je regarde Westwood se lever un peu trop rapidement a mon gout. Etre assis la, a mes cotes etait si penible que sa pour lui ? Il s'etait lever tellement vite, comme si mon accord pour partir le soulageait ! Moi qui croyait que la soiree s'en allait moins douleureuse, peut-etre m'etais-je fais pleins d'idees. Pourquoi fallait-il qu'il est toute cette maitrise sur moi ? Qu'il soit capable de me faire passer d'un etat de joie a de la deception, mais faire battre mon coeur toujours aussi vite ? Est-ce sa etre amoureux ? Est-ce que sa nous fais vivre toujours toutes les games d'emotions sans avoir le temps de dire "Amour", ou bien c'est encore juste moi qui fait preuve d'etrangete ? A croire que c'est une seconde nature chez moi. Je garde mes yeux dans les siens quelques secondes, et puis je realise que ce n'est pas une bonne idee. Et s'il venait a lire la deception dans mes yeux ? J'ai pas envie qu'il croit que je suis une de ses minettes accros au moindre garcon avec qui elle passe une soiree mediocre. Pourtant, c'est l'impression que je me donne, etre une de ses filles completement gaga.
« Il faut vraiment que je parte, mais je ne peux juste pas te laisser seule par terre. »
Etait-ce une excuse pour essayer de se rattraper de la vitesse qu'il avait desirer s'enfuir, ou se montrait-il sincere ? Je n'arrivais pas a le dire, je n'arrivais plus a le dire. D'un cote je voulais tellement avoir confiance en lui, mais de l'autre j'avais peur de ne pas pouvoir le faire. Combien de fois Ethan m'avait repeter qu'il fallait etre sur avant de donner sa confiance a quelqu'un, specialement a un garcon ? Pas etonnant qu'aucun garcon n'ait reellement reussi a m'accrocher avec tous ses "warnings" que j'ai recu au cours de ma courte vie.
Je leve ma tete de nouveau vers lui, et je realise qu'il est vraiment grand. Je me demande ou je lui arriverais si je devais me mettre juste a ses cotes. Ses epaules ? Son menton ? Probablement pas plus haut que sa, aillant toujours ete d'une taille assez minime comparee aux autres. Et puis je remarque qu'il me tend la main. Je la prend, je la prend pas ? Si je la prend, c'est comme si je mettais volontairement fin au rendez-vous, moi qui souhaite tant trouver une raison de le faire rester ici. Mais d'un autre cote, c'est l'occassion de prendre sa main quoi ! Sa voudrait probablement rien dire pour lui, mais c'est presque une opportunite folle qui me donne la. La seule vraie main de garcon que j'ai jamais serrer dans ma vie, c'est celle de mon frere. Et c'est quand j'avais peur de tous ses nouveaux visages autour de moi. Mes ongles enfonces dans sa chair, Ethan il sait ce que sa fais, je peux vous le garantir.
Je me decide finalement a prendre sa main et me relever. Et bordel, je me rends compte que ma main est moite, a moins que ce ne soit la sienne ? Probablement un enieme effet de notre - ou du moins ma - timidite maladive. Je le remercie d'un sourire, un peu fanee toutefois. Je sais qu'il va partir dans quelques instants, et sa me fais plus de peine que sa devrait m'en faire. Je regarde notre difference de grandeur, et je lui arrive bel et bien au niveau des epaules. Je leve un peu la tete pour croiser son regard, et contre toute-attente, je me perds une nouvelle fois dans ses yeux. On est proche, bien trop proche, pourtant je reste la a le fixer. Je suis tellement perdue que j'en oublie que ma main est toujours logee dans la sienne, tombant sur mon cote droit. Je n'aurais pu dire combien de temps on est rester la a se regarder, mais c'etait probablement trop long. Je lache rapidement sa main avant de me retourner, histoire ne plus me perdre dans n'importe quelle partie de lui. J'admire les arbres, et pense au lac qui se trouve a quelques metres de la. Je croise mes bras sous ma poitrine, de facon a m'assurer que ma main n'ira plus jamais se loger aussi parfaitement dans celle de Westwood. Comme si elles s'emboitaient, c'est la sensation que sa m'a fait. Je sens mon coeur battre dans mes oreilles. Mon dieu, faites le taire quelqu'un. Des plans pour que mon cher compagnon l'entende aussi, et je ne crois pas que ce serait tres bien. Je reste ainsi 10 secondes, avant de prendre la parole.
« Sa va Craig.. Je comprend que tu aies des choses a faire. Mais j'ai pas vraiment envie de rentrer pour l'instant.. »
S'il s'en va et que je rentre en meme temps, j'ai la certitude de croiser mon frere. Et je ne peux pas croiser mon frere la maintenant tout de suite, alors que je dois avoir des coeurs qui me sort des oreilles tellement je me sens gaga. Si mon frere me voit dans un "etat" amoureux, il va probablement paniquer. Et je n'ai pas envie que sa arrive, pas maintenant. Et puis, on a toujours dit que l'air frais aidait a mieux penser. Mais qu'est-ce que j'aimerais qu'il reste avec moi. Je peux toujours remettre mes pensees a plus tard ! Et puis je realise que ce n'est pas moi qu'il avait eu envie de voir en premier lieu. Ce n'etait pas avec moi qu'il s'attendait de passer la soiree. C'est avec Sandy qu'il aurait dut etre ce soir, et c'est probablement elle qu'il allait aller voir, lui raconter a quel point ce "rendez-vous" etait pathetique, et a quel point je faisais pitie. Cette pensee me serre le coeur, mais je suis persuadee que c'est ce qu'il pense. J'ai toujours eu une si pietre estime de moi-meme dut a ma stupide timidite, c'est impossible pour moi que quelqu'un me voit autrement. Alors je reste toujours dos a lui, a regarder au loin.
« Je suis desolee pour ce soir.. c'etait clairement pas moi que tu voulais, je veux dire que tu t'attendais a voir.. »
Sa faisais mal de dire sa a haute voix. Beaucoup trop mal. Et j'avais dit "voulais". Pourquoi dieu avais-je dit "voulais" ? J'avais dit tout haut ce que j'aurais dut penser tout bas. Ce n'est pas parce que je sais qu'il ne veut pas me voir qu'il fallait lui faire savoir que je le sais ! Quelle idiote je fais..
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Craig E. Westwood
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Mer 22 Juil - 0:48 |
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- Spoiler:
Voilà! Alors, si tu veux bien faire le dernier post avec de verrouiller... ^^
La main de Kaylie Anderson venait de toucher la sienne.
Craig n'avait pas compris qu'ils allaient se toucher lorsqu'il lui avait tendu la main, probablement trop occupé à réfléchir sur ses maths. Et maintenant, il ne désirait plus la lâcher; sa peau était si douce...
Légèrement moite, mais douce...
Cela venait-il réellement de se réaliser ou bien était-ce dans ses pensées, comme toujours ?
Inconsciemment, Westwood sourit un peu. Cette sensation, qui venait de passer à travers sa colonne vertébrale... Magique. Tout simplement. Comment le définir autrement qu'ainsi, de toute façon?
Mais Kaylie avait ôté sa main. Et s'était même mise dos à lui pour l’éviter à tout prix!
Il avait fait quoi pour mériter ça, merde!?
*À part carrément t'enfuir d'elle pour tes propres intérêts? Rien...*
Zut! Aussitôt, la culpabilité l’envahit une nouvelle fois. Là était peut-être la raison pour laquelle il ne réussissait jamais à avoir du talent avec les filles; les maths prenaient toute la place. Et les femmes détestaient devoir partager.
« Sa va Craig.. Je comprend que tu aies des choses a faire. Mais j'ai pas vraiment envie de rentrer pour l'instant.. »
... Qu'est-ce qu'il devait faire, là? Rester auprès d'elle, l'emmener de force dans son dortoir, l'embrasser passionnément, fuir subtilement vers son dortoir...
Que les femmes pouvaient être compliquées, Craig allait finir par devenir cinglé!
« Je suis desolee pour ce soir.. c'etait clairement pas moi que tu voulais, je veux dire que tu t'attendais a voir.. »
… Et là, sa réaction devait être quoi ? La réconforter, lui dire que c’était faux – même si c’était le cas -, qu’il l’aimait, lui sauter au cou… il devait dire quelque chose, merde !
Mais quoi ?
»… »
Et voilà, on était revenu au tout début, ou chaque mot prenait une éternité à dire ! Venait-on de perdre toute la complicité qui s’était formée petit à petit entre eux ? Allait-on finir par perdre tout ce que Sandy avait désespérément tenté de former ?
Allez, Craig, fait un effort, un tout petit !
Il se décida enfin à agir ; le futur-mathématicien entoura ses bras autour du corps frêle de Kaylie, et lui fit un câlin.
Dieu que c’était agréable, cette sensation de bien-être.
Dès cet instant, Craig oublia toutes ses notions de mathématiques, son corps se détendit et un sourire niais – combien de fois l’avait-il fait depuis l’apparition de Kaylie, au fait ? – apparut pour la énième fois sur son visage. Westwood ignorait ce que pouvait ressentir Kaylie puisqu’elle était de dos, mais il s’en contrefichait. Ce qui comptait, c’était qu’il ne voulait pas quitter cette position pour tout l’or du monde, ô que non !
… et s’il l’embrassait, question de bien clôturer la soirée ?
Mais non, impossible, elle était de dos ! À moins d’embrasser ses cheveux et en avoir dans la bouche…
Non. Mieux valait attendre. Et Craig ignorait comment Kaylie allait prendre ce baiser. Mal, si elle ne l’appréciait pas.
Merde, est-ce qu’elle l’appréciait, juste un peu ?
*Craig, dégage de là avant que tu restes coincé dans cette position pour le restant de tes jours ! *
C’est vrai, ça ! Ses maths !
Aussitôt, Craig Elliott retira ses bras autour de Kaylie Anderson et ne put s’empêcher de sourire juste à la voir – même s’il ne la voyait pas bien, en fait.
« Hé bien… bonne nuit et…à la prochaine… »
Ce fut à ce moment-là qu’il se décida à faire de mi-tour et à retourner faire ses fameuses recherches sur Thalès de Millet.
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Kaylie H. Anderson
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] Mer 22 Juil - 3:28 |
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- Spoiler:
we'll need another one ! we'll need another one !!!!!!!! je peux meme le commencer si tu veux xD
Le silence semble vouloir refaire surface entre Craig et moi, et jamais je n'ai autant detester qu'un silence aussi pesant s'installe entre quelqu'un et moi. C'est toujours l'horizon, les minis vagues de l'eau qui brise un tant soi peu se malaise, la vue des arbres qui me retiennent de me retourner et de contempler ce que ses yeux ont a me dire. Je me sens mal des deux dernieres phrases que j'ai sortit, pleinement consciente de deuxieme sens que je voulais qu'elles aillent pour Craig. Mais sa semble avoir apporter le contraire de ce que je desirais. Comme si mes efforts pour le garder avec moi nous avait ramener a la case depart, comme si aucun mot ne pouvait maintenant franchir la barriere de nos levres, comme si aucun geste ne serait assez fort pour revenir la ou on aurait dut rester. Mais j'avais tort.
Cette sensation, cette boule dans le bas du ventre, le coeur qui bat a la chamade, les frissons qui parcours tout le long de ta colonne vertebrale.. jamais au grand jamais je n'avais ressenti cela auparavant. Du moins pas aussi fort. Quand j'avais senti ses bras passer autour de mon petit corps, j'ai cru que j'allais oublier comment respirer, au bien meme que mon coeur allait oublier de battre. Et puis ses mains s'etaient arreter au niveau de mon ventre, et j'etais drolement heureuse d'etre de dos. Un immense sourire paisible habitait maintenant mes levres, et je ne regrettais pas que Westwood ne puisse le voir. Toutefois, j'aurais moi aussi aimer pouvoir passer mes bras autour de son cou, me rapprocher un peu plus de lui. C'est comme un appel que mon corps me donnait, comme une necessiter. Pourtant mes bras restaient gentiment croiser sous ma poitrine quasiment de force pour ne pas qu'ils ne se fourrent je ne sais ou. Je ne peux pas dire s'il l'a sentit, mais je collai ma tete un peu plus contre sa torse, profitant au maximum de l'etreinte qu'il m'offrait. J'oubliais alors que j'etais timide, pudique et tres peu connaiseuse dans la matiere que j'etais en train d'experimenter.
Meme lorsqu'il se decolla, j'avais la sensation de toujours sentir ses deux bras forts tout autour de moi. Je planais, j'en etais sur. Encore plus fort qu'une drogue - meme si je n'avais aucune idee de l'effet des drogues sur le corps humain n'aillant jamais juger necessaire de le tester - J'entendis un leger « Hé bien… bonne nuit et…à la prochaine… » et me retournait vers lui qui faisait battre mon coeur a la chamade. Je lui adressai un dernier sourire avant de le voir se tourner. Je murmurai un petit « Bye » mais je doute qu'il fut assez fort pour qu'il puisse l'entendre.
Alors qu'il retournait vers la maison, je me dirigeai plutot vers le lac qui semblait m'appeler depuis deja un moment. J'etais serieuse quand je disais que je ne voulais pas rentrer pour le moment, j'avais beaucoup trop de choses en tete pour etre capable de pouvoir dormir. Alors j'allais prendre place juste a cote du lac, m'allongeant au complet profitant plutot de la vue de la lune plutot que de celle du lac lui-meme. La nature etait fraiche, et je me sentais tellement bien que j'aurais probablement pu m'endormir la. Et je repensais a Craig. A tout ce qu'on s'etait dit, ce qu'on s'etait confier. Et puis a notre debut assez pitoyables ou deux mots etaient durs a aligner. Et a notre etreinte, notre douce et merveilleuse etreinte. Sa voulait dire tellement de choses pour moi.. J'avais une tonne de questions.. mais une chose etait sure.. je tombais amoureuse de Craig Elliot Westwood.
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| Sujet: Re: [TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] |
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[TERMINÉ] Le hasard, le hasard... quel hasard? [Kayliiiie] |
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