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 You Here? | Jayden

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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMar 16 Juin - 22:36

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    Quelle journée de fou ! C’était le premier jour de l’ouverture, et déjà Lyam était épuisé. Faut dire qu’à peine arrivé le matin, et de bonne heure qui plus est, il avait été entraîner de tous les côtés de la résidence, pour visiter, connaître ce qu’il y avait à connaître, et surtout pour qu’on lui indique les endroits stratégique et où il devait être en fonction de l’heure, ect,… Le midi il avait enfin eut le droit à un moment de détente pour lui tout seul. Il alla prendre son déjeuné dans un coin du jardin loin de tous afin d’y être tranquille, ou presque, il y avait sans cesse du passage, enfin… Puis avant de reprendre du service, Lyam voulait aller se présenter aux employés de la résidence. Et c’est en terminant sa visite aux cuisines, que Lyam sentit autant de bonheur, de joie, de tout ce que vous voulez de positif prendre possession de lui.

    Et oui, il avait eut une surprise à laquelle il ne s’attendait absolument pas. Derrière les fourneaux, à quelques pas de lui se tenait Jayden, son meilleur ami d’enfance, qu’il n’avait pas vu depuis trois ans. Trois longues années que Lyam avait passé à penser à lui, et au fait que maintenant ils n’avaient plus assez de temps pour se voir. Mais maintenant que l’hôte savait que SON Jayden travaillait ici, il allait pouvoir rattraper le temps perdu. Il comptait bien ne pas le laissait s’en sortir comme ça avant la fin de l’été bien au contraire. Maintenant qu’il l’avait retrouvé il ne le laisserait plus s’échapper.

    Toute l’après midi, Lyam se montra impatient et surexcité. D’ailleurs certains hôtes lui en firent la remarque, et la seule réponse qu’ils obtenaient à chaque fois était « Ah bon ! Ca doit être l’ambiance. ». La seule personne a avoir comprit étant sans nul doute, la petite sœur de son meilleur ami, qui le connaissait par cœur. Elle était même venu parler avec lui, et riait de l’excitation de ce dernier. September, elle, avait bien sûr était au courant que son frère allait travailler ici, mais elle n’avait pas voulu le dire à Lyam sûrement parce qu’elle voulait lui faire la surprise mais surtout parce qu’elle voulait voir la réaction de l’un et de l’autre, enfin c’est ce qu’avait supposé Lyam.

    La journée était enfin terminé, et la soirée prenait enfin fin. Lyam avait du tenir compagnie à un groupe de vacancières plutôt collantes à son goût, mais après tout c’était son boulot et il n’avait pas à se plaindre. Il était maintenant tant pour lui de raccompagner ses dames jusqu’à leurs chambres. Notre hôte affichait toujours un grand sourire, qui faisait toujours aussi fondre les femmes qui l’entouraient. Il n’avait donc pas beaucoup de difficulté à les convaincre. C’est ainsi, qu’avec beaucoup de gentillesse et de délicatesse, qu’il refusa de boire un dernier coup, avec une des clientes, dans al chambre de cette dernière.

    Enfin libre, il pu enfin souffler et se dirigea alors vers ses quartiers. Il fut interrompu une bonne demi douzaine de fois avant d’atteindre sa chambre. Une fois arrivé dans celle-ci, notre hôte enleva sa veste de costard, et lorsqu’il voulu y récupérer son portable, qui devait se trouvait dans la poche de celle-ci, il ne le trouva point. Lyam soupira, cela voulait dire qu’il l’avait encore oublié dans le salon, et qu’il allait encore devoir le chercher. Surtout qu’il n’arrivait pas à ce souvenir où est qu’il avait bien pu l’oublier.

    C’est ainsi que Lyam se retrouva à descendre les escaliers, se faisant une nième fois aborder par les clients restants dans les couloirs. Une fois au rez de chaussée, ce fut le calme et le silence qui furent maîtres, au plus grand bonheur de l’hôte. Il se dirigea alors vers le salon, là où il avait passé le plus claire de son temps, donc là ou devait sûrement se trouver son portable. Et quelle ne fut sa surprise lorsqu’en entrant dans le salon, il vit Jayden, de dos à lui, en train de bosser. Un grand sourire s’afficha sur le visage de Lyam, qui s’avança sans bruit vers son meilleur ami. Une fois arrivé à quelques centimètres, il emprisonna Jayden de ses bras, en lui serrant la taille.


      - Si on m’avait dit que je te retrouverais en Irlande, j’y aurais jamais cru.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 17 Juin - 0:15

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    « Je savais très bien que passer l’été en Irlande ne serait pas du tout la même chose que de passer l’été à Vegas. Allez, comment voulez-vous que je me calme seulement pour être assidu au travail alors que normalement, je suis celui qui saute le premier dans sa voiture pour sortir le soir et aller fêter jusqu’aux petites heures du matin ? Veiller n’était pas un problème pour moi, j’étais loin d’être fatigué, mais regarder une fête en sachant très bien que je ne pouvais pas y participer me mettait tout simplement hors de mes gonds. C’était incroyable de voir à quel point en seulement quelques heures, la vie avait envahi la place, sans même que je ne le réalises. J’étais tranquille en train de préparer le buffet pour les collations lorsque je sortis, plateaux en main, devant faire du slalom entre les centaines d’adolescents complètement déjantés qui s’affairaient dans le hall. C’était l’enfer et j’eus peur plusieurs fois de renverser ces foutues assiettes de fromages fins qui m’avaient pris des heures et des heures à préparer. Et Dieu seul savait à quel point la patience n’était vraiment pas mon fort. Heureusement que j’avais pu aller me décompresser dans les cuisines par la suite, sinon j’aurais sans aucun doute pété un câble pour qu’on me fasse un chemin. Le seul problème était que je voulais garder mon job et que réagir au quart de tour ne m’aiderait pas.

    Sauf que la chance n’était peut-être pas avec moi aujourd’hui. Oh non ! Et plus le temps passait, plus j’avais envie de me retrouver dans mon lit et de m’endormir le plus rapidement possible, sans penser que je devais encore être debout à cinq heures du matin demain. Arf, la vie d’employé dans cette résidence était impossible et je me mettais encore plus en rage quand je pensais que ces hôtes se la coulaient douce, même si c’était eux qui étaient sensé animer tout cela. Et puis moi en arrière, qui faisait la bonne de service. Sauf que j’aurais été me terrer dans le jardin à arroser les fleurs si j’avais su que je croiserais son regard cette journée là. Décidément, les journées en tant qu’hôtes étaient très mouvementées et plusieurs fois j’eus la chance de voir Lyam marcher de long en large dans la place, pour faire ceci ou cela, et lorsque mon regard dérivait pour suivre chacun de ses gestes, je me surprenais souvent à me laisser emporter dans mon propre monde. Le pauvre chef cuisinier me le reprocha plusieurs fois et je renversai même le pot de sirop par terre, se fracassant contre le sol dans un bruit qui coupa net toutes les conversations dans la salle. Pour une première journée, je me mettais les pieds dans les plats, et solidement à part de ça. Voir Lyam me faisait toujours un peu mal, surtout après ce qui était advenu de notre relation dans la dernière année. Mais juste le voir, sans qu’il constate ma présence n’était pas si pire, c’était supportable, non ? Sauf que lorsque ses yeux noisettes croisèrent mes prunelles azures, l’espace d’une seconde, et que nos regards ne se lâchèrent point, j’en eus un haut le cœur et je me dépêchai de sortir de la place en imitant une nausée, histoire de ne pas montrer que j’étais nostalgique du bon vieux temps.

    J’avais passé le reste de la journée à nettoyer les pavés dehors et je n’avais croisé que le gringalet blond et l’autre ténébreux, qui prenait l’air dehors en compagnie de quelques vacanciers, rien de bien extraordinaire. Lyam devait être je ne savais trop où et même si mes jambes voulaient courir pour le retrouver, je me bloquai mentalement, décidant finalement de passer le balais. La journée passa très rapidement puisque je me forçai à effectuer toutes les tâches ménagères possibles à l’extérieur de la résidence. Je réussis à faire la jasette à September une ou deux fois, mais jamais je ne mentionnai la présence de Lyam. C’était pour elle que j’étais ici, non ? Et pas pour lui ? Je me refusais tout moment sentimental, je n’étais pas ici pour ça. Pas du tout. Peut-être que mon passé, je voulais y faire un trait, non ? Après tout, j’avais une nouvelle vie depuis que j’habitais à Vegas. Une meilleure vie ? Laissez moi en douter, mais une nouvelle vie, oui.

    La nuit tomba rapidement et doucement, l’activité incessante dans la résidence s’atténua lorsque tous les vacanciers commencèrent à aller dormir. Je pus enfin soupirer et prendre mon temps, laissant mon esprit divaguer plusieurs fois. Je décidai de laver les tables, après le dernier passage des clients et la patronne me souhaita bonne nuit, me déclarant que les tables étaient sans doute assez propres. Peu importe, je m’en foutais, et je continuai de frotter les tables avec mon chiffon, dans une démarche beaucoup trop machinale qui prouvait très bien que je n’étais pas du tout concentré sur ma tâche. Comme voulez-vous que je le sois ? D’un seul coup, mon passé m’avait éclaté en pleine face et j’avais l’impression de redevenir ce jeune homme de 17 ans qui avait tout abandonné d’un seul coup, après s’être fait abandonné. Est-ce que j’avais vraiment pardonné à Lyam d’être parti de la sorte, même si sur le coup, je n’avais pas vraiment montré mon désarroi ? Pour moi, Lyam serait toujours pardonné de ses erreurs, peu importe de quoi il s’agissait. Plus le temps passait, plus je réalisais que j’étais peut-être jaloux de tout ce qui lui arrivait. Il vivait une belle vie, non ? Il voyageait, s’était fait de nouveaux amis, passait tout son temps avec September, pendant que moi, je faisais ma vie de la façon la plus tordue qui existait. Notre trio était devenu un duo et c’était moi qui étais maintenant le petit mouton noir.

    L’obscurité s’installait tranquillement dans le grand salon ; tant mieux. Ca ferait du bien à mes pauvres petits yeux qui n’en pouvaient plus de supporter le soleil flamboyant. Frottant encore les taches imaginaires qui étaient présentes sur les tables du grand salon, je sentis une présence et des bruits de pas dans l’escalier. Je roulais les yeux : mais qu’est-ce qu’ils faisaient encore debout à cette heure, hein ? Je soupirai longuement et décidai de retourner à mes rêveries. Sauf qu’encore une fois, le ciel ne voulut pas m’accorder cette faveur et alors que je ne m’y attendais pas du tout, je sentis deux bras me serrer la taille. Je sursautai sur le coup et retournai mon regard pour voir de qui il s’agissait. Je m’attendais à découvrir September, mais au contraire, je me pris un Lyam. Immédiatement, je portai mon regard sur mes mains qui tenaient encore le chiffon, respirant profondément pour ne pas perdre connaissance. Mais comment avait-il osé ? Je fronçai les sourcils et remerciai le ciel de m’avoir permis d’être dos à lui, de manière à ce qu’il ne puisse pas voir la confusion dans mon regard. Mais la torture ne s’arrêta pas là et je frisai la crise cardiaque lorsqu’il s’adressa à moi :

      « Si on m’avait dit que je te retrouverais en Irlande, j’y aurais jamais cru. »
      « Et moi, si on m’avait dit que je passerais mon été à nettoyer des tables, j’y aurais jamais cru. »

    Hum. Oui bon, c’était mon humour un peu sarcastique tout ça. Peut-être que ce n’était pas la bonne approche à avoir face à lui. Laissant de coté tout ce que j’avais bien pu ressentir aujourd’hui en le voyant, je secouai rapidement ma tête, me retournant, me détachant de son emprise, pour lui faire face, un sourire à moitié crispé sur mes lèvres. Je sentais mon cœur battre à cent milles à l’heure, et pourtant, sa présence aurait du m’être rassurante. J’avais toujours été habitué de l’avoir à mes cotés, c’était comme une seconde nature, alors allez savoir pourquoi tout était plus difficile aujourd’hui, non ? J’hallucinais, je délirais, j’avais l’impression que j’allais perdre connaissance dans les prochaines minutes, mais mon corps continuait de me faire souffrir et je jurai pendant une seconde que la tête me tourna. Bien évidemment, je ne laissai rien paraître, qu’est-ce que vous croyez ! Et alerter Lyam par le fait même pour qu’il s’inquiète de mon cas ? Non, je n’avais pas besoin de la pitié de personne, et je ne voulais surtout pas me montrer faible face à lui. J’avais toujours été le Jayden fort et fier, celui qui avait le caractère entre nous deux – parce que dans le trio, le caractère, c’était Septy qui l’avait – et pas moi. »
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 17 Juin - 1:31

    Une année ! Une année complète sans nouvelles, avant c’était au moins quelques mails ou SMS, mais non pendant une année entière rien. Absolument rien. Comment réagir quand on n’a pas de nouvelle d’une personne chère à notre cœur pendant une année entière ? Lyam lui ne savait pas encore, pour l’instant il était pas mal occupé fallait le dire, mais il se demandait quand même ce qu’il pouvait bien faire, pour ne pas donner de nouvelle. Bon lui non plus n’en donnait plus, mais il avait d’abord relancer une fois ou deux Jayden avant de ne plus envoyé de mail. Peut être était il tellement occupé qu’il n’avait même plus une minute à lui. Peut être… Heureusement que September était là pour donner des nouvelles, sinon Lyam aurait pu s’imaginer n’importe quoi, même le pire. Si jamais il avait apprit qu’il était arrivé quelque chose à son meilleur ami, Lyam aurait été capable de remuer ciel et terre pour lui venir en aide, quitte à se créer des problèmes ou risquer quelque chose à son tour.

    L’après midi fut pénible pour Lyam, qui faisait tout pour essayer de croiser Jayden mais ce dernier travaillant dehors, et lui entourer de vacancières toutes aussi friqué les unes que les autres, qui attendaient qu’une seule chose : des compliments, un peu de passion, une présence masculine,… Enfin après tous Lyam n’avait pas vraiment non plus à se plaindre, il y avait pire comme boulot, mais aujourd’hui c’était plus pénible que d’habitude. Heureusement Septy était venu lui tenir compagnie et le soutenir de temps en temps durant l’après midi. Lyam en avait d’ailleurs bien eu besoin. Il avait cru, à un certain moment, qu’il allait envoyer bouillir les filles qui l’entourer tellement il en avait marre de leur comportement trop superficiel. Mais il su prendre sur soit et attendre patiemment ça pose. Là il avait profiter du peu de calme qu’il avait eut pour se détendre.

    Mais à peine détendu, qu’il c’était mit à réfléchir à toute vitesse. Il se demandait comment allait réagir Jayden en sa présence. Si il allait faire comme si ils ne c’étaient jamais quitté, et comme si jamais ils ne c’étaient plus parlé, ni donnait de nouvelles. Ou si au contraire, Jayden allait se montrer distant, sec, froid, comme il pouvait l’être avec des personnes autres que ses amis proches. Lyam faisait-il encore parti des amis proche de Jayden ??? Le considérait-il encore comme son meilleur ami ??? Et lui comment devait-il se comporter du coup ??? Plein de question, plein de sentiments, plein de préjuger, mais aucun ne semblait calmer Lyam. Pour le coup, il décida que sa pose était fini, même si il lui rester encore cinq minutes. C’était marrant comment les conversations qu’avaient les clientes lui faisaient penser à Jayden. Pourtant il essayait de mettre de la bonne volonté, de se dire qu’il le verrait sûrement après le boulot. Bien que ce soir serait peut être légèrement pas le soir. Et pourtant le destin avait l’air d’en décider autrement.

    La journée passa donc très doucement bien évidemment. C’est toujours quand on veut qu’elle passe vite qu’on à l’impression que les secondes deviennent des minutes et des minutes des heures, de manière à ce que le temps passe encore plus doucement qu’il ne passe déjà. Et quand on croit que c’est enfin fini, c’est faux, parce que certaines vacancières sont « gourmandes », et qu’il faut les raccompagner dans leurs chambres. Et pourquoi pas les border et leur lire une histoire aussi ! Heureusement la journée avait prit fin, et Lyam ne pensait plus qu’à une chose, se cloîtrer dans sa chambre et faire un peu de guitare histoire de se détendre. Mais une fois de plus le sort en avait décidé autrement.

    Après un moment de désespoir, et de motivation pour se décider à rejoindre le salon et chercher cette saleté de mobile, Lyam avait enfin descendu les marches. Et pour se retrouvant devant qui ?? Nul autre que son meilleur ami. Lui qui avait eut envie d’avoir un peu de temps seul pour répondre à ses questions, c’était râpé. Maintenant il était là et il se demandait si il ne devait pas juste remonter et il récupèrerait son portable le lendemain ? Ou si il devait quand même y aller. Mais si il y allait devait-il faire comme avec un simple employé ou devait-il réagir comme quelqu’un qui n’avait pas vu son meilleur ami depuis tellement longtemps qu’il était plus que joyeux de le voir. Mais c’est sans s’en rendre compte qu’il c’était déjà élancer et tenait maintenant Jayden dans ses bras. Il y eut un petit silence avant que je ne lui fasse part de ma remarque dont il répondit plutôt rapidement, de son humour sarcastique, que j’avais déjà connu à mainte reprise.

    Jayden se défit ensuite de l’emprise qu’avait Lyam sur lui, et Lyam prit compte de ses actes, il sourit d’un sourire gêné, mais sans plus, après tout ils étaient amis, meilleurs amis même si rien n’avait changé, rien de plus rien de moins. Jayden avait un sourire crispée pendu à ses lèvres, et Lyam ne comprenait pas réellement pourquoi et ne s’y attarda pas vraiment non plus. Les questions précédentes étaient revenues très vite dans sa tête et il se demandait comment Jayden allait réagir à partir de maintenant. Ami ? Plus ami ? Bonne question mais toujours pas de réponse. De plus Jayden ne laissait rien paraître, et encore plus quand il était devant Lyam, et ça avait toujours été ça d’ailleurs. Mais là pour l’instant un silence de plomb commençait à prendre place, et ça ne plaisait pas du tout à Lyam. Il fallait qu’il trouve un moyen de relancer une conversation et au plus vite. Mais quoi dire ? Rien ne lui venait en tête. Puis le truc le plus bête du moment lui traversa la tête.

      - Au faite, tu auras pas vu un portable par hasard, j’ai oublier le miens je ne sais trop où. J’avais la tête plutôt ailleurs aujourd’hui, t’av…. enfin heu, tu l’as vu ???

    Lyam ne voulait pas admet qu’il avait penser à la personne qui lui faisait face. Il ne savait pas comment Jayden avait vu leurs « retrouvailles » et ne voulait pas souffler que lui avait fait que penser à lui. Il ne voulait pas montrer ce qui pourrait paraître pour de la faiblesse, si jamais Jayden ni avait en aucun cas pensé.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 17 Juin - 2:52

You Here? | Jayden Nd25n4
    « Une année pouvait passer vite, très vite, comme elle pouvait aussi vous sembler éternelle. C’était difficile pour moi de réellement dire comment j’avais vu la dernière qui avait passée. Chose certaine, plus rien n’était pareil maintenant, et la vie à Vegas ne semblait pas être la même qu’à Los Angeles. C’était souvent l’impression que j’avais lorsque je me réveillais dans mon appartement miteux, souvent avec un mal de crâne après une soirée bien arrosée avec quelques potes. On aurait dit que je n’avais été bon qu’à cela, dans les derniers mois, me bourrer jusqu’à en être malade. Et pourtant, je ne me considérais pas comme un alcoolique dépendant, bien loin de là. Si ça n’avait pas été de ce changement soudain de style de vie, je n’aurais certainement jamais aussi bu de ma vie. Je savais m’arrêter, j’avais le pouvoir de le faire, sauf que dans la plupart des cas, je ne le faisais pas parce que je ne le voulais pas. Et puis, ce n’était pas que sur l’alcool que j’avais expérimenté, mais bien sur des dizaines d’autres choses différentes dont je n’étais pas toutes fier aujourd’hui. C’était un peu étrange de voir à quel point mon comportement avait pu changer, et pourtant, je ne sentais pas que ma personnalité avait fait de même. J’imagines que lorsqu’on est à Vegas, on ne peut résister à l’irrésistible envie de suivre le courant des choses. Ce qui m’était arrivé. Malgré tout, je restais ce jeune homme souriant, jovial et un peu cynique par moments, qui aimait bien provoquer et faire rire, ne montrant que très rarement ses peines et ses misères. J’essayais d’être fort pour les autres autour de moi, vous comprenez, refusant de me montrer sensible moi-même.

    C’est peut-être pourquoi j’avais réagit ainsi lorsque j’avais senti Lyam prendre emprise autour de ma taille. Le genre d’étreinte peu masculine qui nous arrivait parfois d’avoir. Pendant toutes les années où nous avions été ensemble, nous avions toujours été proches, non ? Très proches même. On aurait dit deux frères, et c’était peut-être même le seul qualificatif que je trouvais pour le moment, pour décrire la relation que j’avais avec Lyam, que j’avais toujours eu avec lui. Il n’était plus mon meilleur ami depuis longtemps, non, il avait passé ce stade depuis bien des années et même ma famille semblait le voir de la sorte aussi. Juste à voir comment September se comportait avec lui. C’en était presque marrant de voir à quel point nos liens avaient toujours été aussi forts. Seulement, j’ignorais maintenant si tout allait changer. Enfin, nous avions tous les deux bâti notre vie de notre coté, non ? Et à ce que j’avais pu voir, Lyam avait réussit, j’avais échoué. Et le cours de notre existence continuait de la sorte. Je ne pouvais pas retenir celui qui fut – et qui restait sans aucun doute – mon meilleur ami tout simplement parce que je ne savais pas me caser comme lui avait eu la chance de le faire. Seulement, je n’étais pas malheureux du style de vie que je menais, puisqu’il ne me coupait pas les ailes. J’étais libre de faire ce que je voulais, bien que parfois, mes envies me menaient dans le mauvais chemin.

    Heureusement, j’avais eu la bonne idée de me ressourcer et de retrouver ma petite sœur, en apprenant qu’elle passait l’été en Irlande avec ce qu’elle appelait le cercle d’hôtes. J’avais toujours été un peu sceptique face à cette bande de joyeux lurons, mais bon. Si ma sœur trouvait son bonheur à mener six jeunes hommes remplis de testostérone, alors je n’allais pas lui empêcher. Elle était une adulte responsable, non ? Certainement plus que la plupart d’entre eux avec qui elle passait le plus clair de son temps. Je ne m’inquiétais pas pour elle, je savais qu’elle se débrouillait très bien au travers de tout ça. Mais est-ce que Lyam était à l’aise dans ce qu’il faisait ? À le voir aller, sans aucun doute. N’empêche qu’encore aujourd’hui, j’étais étonné de le voir aller dans de telles activités. Mon Lyam n’avait jamais été aussi extraverti que celui que je voyais présentement. À croire qu’il n’y avait pas que moi qui avais changé.

      « Au faite, tu auras pas vu un portable par hasard, j’ai oublier le miens je ne sais trop où. J’avais la tête plutôt ailleurs aujourd’hui, t’av…. enfin heu, tu l’as vu ??? »
      « Non, désolé. Je me suis occupé de l’extérieur aujourd’hui. Peut-être que c’est Andie, ou une autre qui l’a trouvé. Enfin, on peut toujours chercher si tu veux… »

    Je ne voulais pas provoquer quoique ce soit ce soir. Je savais que j’en avais peut-être encore beaucoup trop sur le cœur pour pouvoir agir avec Lyam normalement, et à chaque fois que je pensais à des paroles que je pourrais bien prononcer, mon estomac se nouait et je me retirais sans même ajouter un mot finalement. C’était pathétique, et surtout pas mon genre ! Depuis quand est-ce que moi, Jayden Eamon Hans, ratait la chance d’être franc et honnête. J’avais une grande gueule et tout mon entourage le savait très bien, allez savoir pourquoi je me la fermais aujourd’hui. Peut-être tout simplement parce que c’était Lyam. Je n’y voyais pas vraiment d’autres explications.

    Soupirant légèrement, j’abandonnai cruellement mon chiffon sur la table que j’avais nettoyé au moins cinquante fois dans la soirée, me foutant à genoux sur le plancher du salon pour voir si le malheureux n’aurait pas glissé en dessous de l’un des nombreux canapés. Allez, il pouvait bien se salir les genoux pour Lyam, non ? C’était la moindre des choses qu’il pouvait faire après tout.

      « Tu sais vieux, tu devrais arrêter de laisser traîner tes trucs. Avec ta popularité grimpante, une de tes fans complètement cinglée pourrait mettre la main dessus et s’enrichir en le vendant sur E-Bay. »

    Relevant la tête, je m’assieds sur mes pieds, posant mes mains sur mes genoux, n’ayant rien trouvé en dessus du canapé en question. Un sourire un peu plus sincère se dessina sur mon visage et mon expression passa de crispée à beaucoup plus détendue. J’étais fatigué, j’en avais marre de travailler, et j’étais très facilement influencé par mes émotions. Allez savoir, je ne pus donc pas contenir tout le mal que je ressentais vis-à-vis de Lyam lorsque je pensais à tout ce qui nous étais arrivé. »
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 17 Juin - 12:48

    Comment c’était passé ces trois années sans Jayden ? Pas aussi bien qu’on aurait pu le croire. Tout d’abord, sa grand-mère avait refusé catégoriquement que Jayden et September viennent à son propre anniversaire de dix huit ans, et pourtant ce n’est pas comme si il n’avait pas du tout insisté. Mais à dix huit ans on ne peut plus faire de crise comme lorsqu’on en a onze. Lyam c’était alors résigner, et trouverai le moyen soit le soir même soit le lendemain à la première heure, de débarquer chez les Hans avec un gros gâteau dans les mains, pour en manger jusqu’à en être malade. Il s’était motivé ainsi pour passer la soirée en compagnie de tous ces bourgeois qui ne parlait que fortune et héritage, ou de leurs petits problèmes qui leurs paraissaient être les plus graves de la terre. Non mais sérieux, comment vouliez-vous que Lyam se sente à l’aise dans un tel univers de fausseté et de superficialité… Mais voilà, la soirée se passerait ainsi et Lyam était un très bon comédien, et faisait genre que tout aller bien dans le meilleur des mondes. Il avait penser plus d’une fois aller s’isoler deux minutes pour appeler Jay’ et Septy, où penserez qu’un des deux le ferait, mais rien. Puis au moment où se décida pour les appeler, il fut interpellé par deux jeune homme, de plus ou moins son âge. C’était bien sûr Adam et Isaac. Ils venaient de lui faire la proposition pour leur boulot, Lyam pensait refuser avec toute la gentillesse et l’amabilité qu’il soit mais sa grand-mère, qui n’était pas loin, ne le laissa pas vraiment réfléchir. « Oh mais il s’en fera une joie, n’est ce pas Lyam. » furent les mots qu’elle trouva à dire en jetant un regard presque tueur, si jamais il se montrait à refuser. Puis l’engrenage était lancé. Ses bagages furent prêts dès le soir, Adam et Isaac l’attendrait dans un aéroport privé après sa fête.

    Lyam était enragé, mais il se dit que s’il n’obéissait pas à sa grand-mère, elle trouverait le moyen de l’interdire à jamais de revoir sa véritable famille que représentaient les Hans. La fin prit fin et Lyam s’apprêter à aller chez les Hans pour les prévenir de son départ et leur apporter malgré tout un gros gâteau, comme quand ils étaient gosses. Mais sa grand-mère le vit d’un autre œil. Une fois monter dans la voiture qui devait le conduire, celle-ci prit la direction de l’aéroport privé, malgré les contre indication de Lyam. Il bouillait de l’intérieur, et une fois arrivé à l’aéroport, un coup de fil bien énervé à la grand-mère se fit. Mais maintenant c’était ainsi et il ne pouvait plus faire marche arrière malgré ses réticences. Adam et Isaac, eux, n’y étaient pour rien, il ne pouvait donc pas décemment s’en prendre à eux. Alors il monta dans l’avion sans broncher. Fut silencieux tout le vol et la semaine qui suivit. Il se demandait sans cesse comment aller Jay’ et Septy et surtout comment avait réagit son meilleur ami à cet abandon. Il voulait les appeler, mais on le surveillé de prêt pour le moment, sa grand-mère avait sûrement peur qu’il prenne le premier avion pour retourner à Los Angeles ; même elle était venu s’installer dans sa maison secondaire à New York pour le surveiller de prêt. Puis les semaines passèrent et il eut le droit à plus de liberté, il se paya alors un nouveau portable, avec un forfait spécial longue distant, très longue distant, vu qu’il savait qu’il allait bientôt faire des voyages dans différents pays.

    Et ce ne fut que deux mois après qu’il put enfin prendre des nouvelles, étant trop occupé par-ci ou par-là le temps lui avait beaucoup manqué. Quand il avait enfin le temps c’était le décalage horaire qui faisait des siennes. Ainsi il profita d’un moment de solitude, bien qu’il se faisait rare, pour appeler Jayden sur son portable, mais aucune réponse, le numéro n’était même plus d’actualité, Lyam senti son cœur se serrer. Comment pourrait il prendre des nouvelles et s’expliquer si il ne pouvait plus contacter Jay’. Il pensa alors tout de suite à la petit sœur de ce dernier. Celle-ci décrocha, et après avoir entendu de Lyam elle sembla rassurer et légèrement irrité. Mais ça Lyam pouvait le comprendre bien sûr. Il passa alors un bon moment au téléphone avec la Miss, qui lui raconta le départ de Jay’, à quel point elle n’allait plus très bien et à quel point tous les deux lui manquait. Alors Lyam se senti mal, à la fois d’avoir fait de la peine à la jeune femme, mais aussi pour avoir délaisser ainsi son meilleur ami. Dès qu’il eut raccrocher avec Septy il envoya un mail à Jay’ pour s’excuser, sans vraiment chercher à s’expliquer, il n’eut pas de réponse, tout de suite. Même si il se parlait que de banalité, au départ il se parler quand même un peu. Mais petit à petit Jay’ se fit de plus en plus distant et Lyam n’avait pas trop le temps non plus bien trop occupé par se rôle d’hôte qui lui prenait la tête. Mais ses discutions quotidiennes avec Septy le rassurait, le reposait, les hôtes avaient même lancé la théorique que September devait être sa petite amie pour qu’il l’appelle tous les soirs. D’ailleurs, eux deux en riaient bien. Puis le temps passage, Lyam n’eut plus aucune nouvelle de Jayden malgré les relance qu’il avait fait, puis il s’habitua au club et fini par s’y sentir bien, et il prenait régulièrement des nouvelles de sa petite sœur de cœur. Et un jour il fit entrer Septy dans le club. C’était bien mieux depuis qu’elle en faisait partie. Ainsi il l’avait toujours près de lui. Même si Jay’ lui manquait il avait déjà retrouver une partie du trio…

    Maintenant ils étaient tous en Irlande, cette Irlande ou se trouvait aussi Jay’, que Lyam avait voulu rejoindre plus d’une fois, sur un coup de tête, heureusement ou malheureusement, tout dépend du point de vue, il y avait toujours eut quelque chose ou quelqu’un pour le freiner dans sa lancée. Mais maintenant plus rien ne pouvait l’empêcher de voir Jay’, et encore moins sa grand-mère, qui se trouvait loin et qui n’avait d’ailleurs plus assez d’emprise pour lui interdire quoi que ce soit. C’est pourquoi, il se trouvait là, dans ce salon, en compagnie de son Jayden, de son meilleur ami, de son frère de cœur. Mais les retrouvailles n’étaient pas aussi joyeuses que Lyam aurait pu les imaginer. Mais bon, c’était en parti sa faute, après tout il n’avait eut que ce qu’il méritait. Mais il espérait de tout son cœur, qu’il arriverait à arranger les choses avant la fin de l’été. Alors qu’il était dans ses pensés, Jay’ répondit à sa question qui cherchait à éviter un silence de plomb.

      - « Non, désolé. Je me suis occupé de l’extérieur aujourd’hui. Peut-être que c’est Andie, ou une autre qui l’a trouvé. Enfin, on peut toujours chercher si tu veux… »

    Ainsi, Lyam, qui n’eut pas le temps de répondre vit Jay’ disparaître derrière le canapé enfin de le chercher. Lyam à son tour fit le tour du salon, il cherchait même dans les endroits les plus improbables, et les endroits où il n’avait pas était, mais bon on ne sait jamais…

      - « Tu sais vieux, tu devrais arrêter de laisser traîner tes trucs. Avec ta popularité grimpante, une de tes fans complètement cinglée pourrait mettre la main dessus et s’enrichir en le vendant sur E-Bay. »

      - Pfff, m’en parle pas… Y’a des fois j’ai envie de tout plaquer, et de partir loin en envoyant boulet tout le monde… C’est super crevant de passer des journées avec ses femmes, ça je peux te le dire. Mais bon c’est pas non plus un boulot ingrat alors je pense ne pas avoir le droit de me plaindre comme ça. Mais y’a vraiment des fois ou j’en peux plus… Heureusement y’a une bonne entente entre nous, puis surtout Septy est là... et toi maintenant…

    Comment Jayden allait le prendre ?? Peut importe, Lyam avait envie de lui montrer qu’il lui avait manquer, signe de faiblesse ou pas peut importait. Revoir Jay’ lui avait donné encore plus l’envie de laisser ses « charmantes » demoiselles et de repartir dans un délire de mômes avec Septy et Jay’ comme au bon vieux temps. Mais était-il pas trop tard maintenant ?

      - Jay’…, tu m’as vraiment manqué pendant ces trois années… Si j’avais pas quelques fois des nouvelles par September je crois que j’aurai fini pas péter un câble. Je sais très bien que j’y suis pour beaucoup à notre séparation mais j’en ai aussi très souffert. Et tu peux pas savoir à que point je m’en suit voulu.

    Lyam avait arrêté ses recherches. Il était face à une fenêtre à regarder, sans regarder, la lune faire cache-cache avec quelques nuages. Sa voix tremblait mais était douce, empli de mélancolie et de tristesse. Pendant trop longtemps il avait tenu enfermé ses sentiments, maintenant il ne pouvait que les laissaient prendre le dessus. Mais il ne pouvait faire face à Jayden, sinon il allait perdre le peu de contrôle qu’il avait…
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyVen 19 Juin - 4:31

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    « Trois ans, huh ? Je n’avais jamais pensé qu’on pourrait être séparés tous les deux aussi longtemps. C’était l’enfer sur terre, je ne voyais plus vraiment clair. On pouvait en quelques sortes dire que la colère m’avait très facilement aveuglé dès que j’avais appris que la petite fête de Lyam se faisait dans le coin et que je n’étais pas invité. Je me souviens très bien de cette journée, comme si elle était gravée dans ma mémoire. J’avais été marqué, bien que j’aurais souhaité ne jamais me souvenir de ce moment là dans ma tête. Il devait être environ 19 heure lorsque je m’étais rendue à la nouvelle maison de Lyam. La domestique m’avait répondu et m’avait gentiment indiqué l’endroit où Lyam se trouvait présentement. Je me devais d’aller fêter les 18 ans de mon meilleur ami et rendre cette soirée inoubliable ! Fouinant dans les rues, je me retrouvai face au bar le plus branché de la ville. Normalement, j’aurais très bien pu rentrer. J’avais mes 18 ans moi, tout était beau, non ? Malheureusement, négatif. Il y avait devant la porte ce genre de gros baraqués à faire peur qui bloquait l’entrée. Fronçant les sourcils, je demandai à rentrer, tentant de ne pas être intimidé par cette armoire à glace, mais il me dit que mon nom ne se trouvait pas sur la liste, même que je n’étais pas du tout convié à entrer dans la salle sans quoi la vieille peau qui servait de grand-mère à Lyam appellerait la police. C’était quoi cette histoire. Je tentai tant bien que mal de trouver une autre entrée, quelque chose du genre et la porte de service me sembla être la meilleure alternative. Je réussis à me faufiler à l’intérieur, et aperçus mon meilleur ami juste en face de moi… en train de rigoler et de prendre un verre avec deux espèces de bourges – que je connaissais aujourd’hui pour être Adam James Hunter et Isaac Jace Keegan. Dans une furie, j’avais piqué à travers la foule à nouveau et avait ressorti du bar aussi vite que j’étais rentrée. La porte de ma chambre claqua violemment lorsque j’arrivai à la maison et September, prise de panique, me demanda ce qui se passait. « - Lyam a dix-huit ans, il a fait une fête, je n’y étais pas, il s’est trouvé des nouveaux amis. » « Quoi, et nous dans tout ça ? » « Il n’en a plus rien a foutre ! » Et paf. Comme un couteau en plein poitrine. Ma sœur avait été gravement ébranlée par cette nouvelle. Elle avait perdu son éclat si caractéristique à notre regard. J’avais perdu le mien, et deux jours plus tard, j’avais foutu mon ancienne vie en l’air, partant pour Vegas.

    Je n’avais jamais été au courant de tous les appels que ma sœur avait bien pu échanger avec mon meilleure ami. Il n’avait même pas daigné m’appeler moi ! Enfin, il faut dire que j’avais changé de numéro de portable sur un coup de tête et que même ma mère n’avait pas été en mesure de me rejoindre jusqu’à ce que je me décide à l’appeler. J’étais fautif sur ce coup. Et lorsque September m’avait enfin avoué qu’elle était en contact avec Lyam depuis quelques semaines, je lui avais filé un premier mail. Le premier d’une série de dix environs, qui s’étaient évaporés peu à peu avec le temps, avec l’amertume, avec le changement… Tout était devenu différent. Revoir Lyam, ici, maintenant, me faisait plus mal et je ne savais pas du tout comment me comporter avec lui. C’était difficile, moi qui était naturellement quelqu’un de très émotionnel, qui agissait souvent sur le coup de ses émotions et non pas de ses raisonnements. Ça me menait souvent à faire à peu près n’importe quoi, et n’importe quoi était les mots qui caractérisaient le mieux les trois dernières années de ma vie. J’avais tout foutu en l’air, j’avais tout gâché, j’étais devenu une vermine et malgré tout, ma sœur s’accrochait toujours à moi comme si sa vie en dépendait, et moi je m’accrochais à Lyam comme si sans lui, maintenant, j’allais rechuter. C’était peut-être le cas. J’ignorais si je serais capable de supporter un deuxième rejet ce soir sans finir ma nuit avec une bouteille d’alcool à la main. J’étais loin d’être dépendant des boissons alcoolisées, mais c’était un échappatoire efficace lorsque j’en avais de besoin. Allais-je le dire à Lyam ? Jamais de la vie. Je crois qu’il ne supporterait pas de savoir ce que j’avais fait pendant trois ans à Vegas. Comme l’expression populaire le voulait : certains secrets valent mieux d’être gardés. Et j’allais bien compter là-dessus.

      « Pfff, m’en parle pas… Y’a des fois j’ai envie de tout plaquer, et de partir loin en envoyant boulet tout le monde… C’est super crevant de passer des journées avec ses femmes, ça je peux te le dire. Mais bon c’est pas non plus un boulot ingrat alors je pense ne pas avoir le droit de me plaindre comme ça. Mais y’a vraiment des fois ou j’en peux plus… Heureusement y’a une bonne entente entre nous, puis surtout Septy est là... et toi maintenant… »
      « Tout plaquer… ouais… tu t’y connais, non ? »


    Je n’avais pas pu m’en empêcher. J’avais mal et je me devais de crever l’abcès. Tant pis si je me prenais la tête avec lui ce soir, j’en avais marre. Je voulais qu’on mette les cartes sur table et que tout soit de mieux en mieux par la suite. Je ne supportais pas de jouer l’hypocrite devant lui, je me refusais de lui infliger ce genre comportement. C’était égoïste de ma part et mon meilleur ami ne méritait pas que je lui raconte n’importe quoi. Je ne voulais tout simplement plus faire comme si de rien était, de le voir tous les jours et de devoir supporter tout le poids que nous avions eu dans les dernières années. Je voulais qu’on mette les choses au clair et qu’on en finisse une bonne fois pour toute. Je savais que ce n’était pas du tout le genre de Lyam de s’emporter pour rien et ça m’énervait de me montrer aussi sensible face à lui. Mais je ne pouvais tout simplement pas contenir mes émotions et au fond de moi-même, j’espérais bien qu’il serait en mesure de lire mes bonnes intentions à travers mes yeux, de lire en moi comme dans un livre ouvert, comme il l’avait toujours fait. J’espérais qu’il n’ait pas perdu ce don que lui seul avait avec les années, avec la distance.

      « Jay’…, tu m’as vraiment manqué pendant ces trois années… Si j’avais pas quelques fois des nouvelles par September je crois que j’aurai fini pas péter un câble. Je sais très bien que j’y suis pour beaucoup à notre séparation mais j’en ai aussi très souffert. Et tu peux pas savoir à que point je m’en suit voulu. »
      « Joue pas avec mes sentiments comme ça, tu veux ? Tu le sais très bien que ni toi, ni moi pouvions faire quoique ce soit ! Et viens pas mettre Septy’ dans tout ça, elle a rien à voir entre nous deux ! C’est complètement insensé Lyam ! Trois ans ! C’est pas quelques mois, c’est trois foutues années ! »

    Je m’étais rapproché de mon meilleur ami à une vitesse qui faisait pratiquement peur, le forçant à aller se plaquer contre le mur le plus proche. Mes mains s’appuyèrent contre le mur, au-dessus de ses épaules, mes yeux maquillés ne quittant plus les siens. J’avais la nausée, je ressentais tellement d’émotions en même temps. J’aurais voulu le serrer dans mes bras à cet instant même, comme on avait toujours eu l’habitude de faire, mais je voulais lui crier dessus, lui crier à quel point il m’avait manqué et à quel point son départ improvisé nous avait tous fait souffrir. Je ne savais plus par où ni quoi commencer, ma respiration se faisait lourde et de plus en plus rapide. Je détestais me montrer sensible, mais c’était bien à Lyam seulement que j’osais baisser tous mes masques. Je parlais fort. J’avais peur de réveiller des gens dans la résidence, mais je m’en foutais pour l’instant. Il n’y avait que Lyam qui comptait. Personne d’autre.

      « Tu vas partir encore ? Quand l’été sera terminé ? Tu feras tes valises encore et tu sortira de ma vie, comme tu l’a fait y’a trois ans ? Dis-le moi ! Que je me prépares mentalement cette fois-ci !
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyVen 19 Juin - 23:31

    Ca peut être hallucinant comment on peut passer par autant d’émotion en peu de temps. Et pourtant Lyam pouvait l’assurer, c’est possible. A son départ il y a trois ans, il avait ressenti à la fois tristesse, colère et frustration. Le mélange des trois avait donné quelques choses de très bizarre chez Lyam. Il avait eut envie de tout casser, de s’enfuir en courant et surtout il avait mal au cœur, à tel point qu’il n’avait plus la force de rien. Devoir se séparer de sa famille de cœur fut comme un déchirement, quelque chose à laquelle il n’aurait jamais pu se préparer, ou même si attendre tellement l’idée lui paraissait absurde et inconcevable, et pourtant il s’était retrouvé dans cette avion en direction de New York, et ça c’était la réalité. Comment avait il pu abandonner ainsi Jay’ le seul qui avait jamais autant compter pour lui. Et pourtant… Une fois arrivé à New York, sa colère était partie, mais sa tristesse se faisait de plus en plus forte, il avait eut l’impression qu’on lui arraché le cœur, et que la personne prenait son temps pour le faire. Puis vint ensuite un sentiment de solitude malgré qu’il était toujours entouré. Etait ensuite apparu le sentiment de vide, comme si il lui manquait une partie de lui-même, puis fut ensuite venu l’état de néant, le ras le bol de tous. Cette période là fut des plus longues et des moins marrant pour ses collègues, mais personne n’osait rien dire tant qu’il faisait son boulot correctement. Puis petit à petit il ne resta plus qu’un Lyam inconnaissable, mais comme personne ne connaissait le vrai Lyam personne ne pu faire la différence sur le coup. Il avait commencé par s’impliquer un peu plus dans son boulot, puis avait même commencer à flirter beaucoup trop avec certaines clientes mais n’aller jamais jusqu’au bout, puis finalement il se décida à reprendre contacte avec September, et là il commença à se retrouver un peu plus, il redevint un peu celui qu’il avait été. Mais il lui manquait toujours cette grande partie que son cœur avait enfermée sous une tonne de glace et de roche pour moins souffrir. Glace qu’une seule personne pourrait faire fondre, roche que toujours la seule et même personne serait capable de briser. La vie redevenait légèrement supportable petit à petit puis Septy lui parlait un peu de Jay’. Mais au fond de lui, tout était brisé, il ne pourrait plus être celui qu’il avait été, même une fois après avoir retrouvé son meilleur ami. Il le savait et c’est sûrement ça qui lui avait fait le plus mal. Cette séparation forcée pour le jour même de ses18 ans était une chose qu’il ne pourrait jamais oublier, et pourtant ce n’était pas l’envie qu’il avait de vouloir oublier ce jour.

    Etre là avec Jayden avait fait ressurgir beaucoup de souvenirs et de sentiments. Des souvenirs joyeux comme leur nuit à s’amuser, à en faire voir de toutes les couleurs aux parents de son meilleur ami, ou encore des souvenirs tristes, comme la semaine qu’il avait passé pour la première fois chez sa grand-mère loin de Jay’, et sans possibilité de le voir. Mais le souvenir qui lui était remonté le plus vite en surface était le jour de ses 18 ans, le pire jour de sa vie après la mort de ses parents… Mais les souvenirs ne reviennent pas seuls, ils amènent toujours avec toutes ses émotions et ses sentiments dont on aimerait bien se passer parfois. Et là le premier sentiment fut la joie, l’euphorie mais très vite ses sentiments se transformèrent en peine, tristesse et culpabilité. Il se sentait peiner de savoir que leur relation ne pourrait jamais reprendre là où elle s’était arrêter trois années auparavant, la tristesse de ne jamais avoir garder le contacte jusqu’à ce jour et la culpabilité de ne pas avoir tout faire pour que Jayden et Septy se trouvent sur cette liste d’inviter, ou au moins que le videur soit au courant, pour pourvoir les laisser entrer. Ou encore la culpabilité, de ne pas l’avoir fait cherché ou même être allé le chercher lui-même pour lui demander pardon, lui dire qu’il était désolé, et qu’il ferait tout pour se rattraper à partir de maintenant. Il se sentait coupable, de se sentiment d’abandon qu’il pouvait lire dans les yeux de Jayden. Il plaidait coupable pour tout.

      ▬ « Tout plaquer… ouais… tu t’y connais, non ? »

    Ces mots firent souffrir Lyam, mais il n’avait pas le droit de relever. Il n’avait pas le droit de dire quoi que ce soit, après tout il avait blessé son meilleur ami, et subir sa colère était la punition qui n’avait le droit de refuser. C’était ainsi, et il ferait avec jusqu’au bout. Après tout il était temps d’en finir une bonne fois pour toute, de reboucher le fausser qui nous séparer depuis ses trois années, et de se dire enfin ce qui se devait d’être dit. Lyam ne pouvait faire qu’écouter et subir, il parlerait ensuite, quand Jayden aurait vider son sac, quand il aurait enfin sortir tout ce qu’il avait gardé pendant ses trois années au fond de son cœur, quand il aurait fini d’étaler les morceaux de son cœur brisé par cette séparation. Aux mots de Jay’, Lyam n’avait pu que baisser la tête et plaider coupable encore et toujours. Il ne pouvait même plus regarder le jeune homme dans les yeux, il se sentait trop mal, et avait peur de lire encore plus de chose qui pourrait le blesser à son tour. Il ne savait pas si il pourrait encore tenir longtemps face à tous ses sentiments. Mais par respect pour Jayden il releva la tête et fixa de nouveau son meilleur ami, afin de faire face à ses propres erreurs.

      ▬ « Joue pas avec mes sentiments comme ça, tu veux ? Tu le sais très bien que ni toi, ni moi pouvions faire quoique ce soit ! Et viens pas mettre Septy’ dans tout ça, elle a rien à voir entre nous deux ! C’est complètement insensé Lyam ! Trois ans ! C’est pas quelques mois, c’est trois foutues années ! »

    Jouer avec ses sentiments ? Lyam n’avait pas pensé à ça. Mais il ne pouvait garder toute cette frustration pour lui, il ne pouvait rester sans lui dire combien ça avait été dure, combien il lui avait manquer, combien il avait eut envie de le rejoindre peut importe où il soit, combien son sourire, son rire et sa présence en elle-même lui avait fait défauts pendant beaucoup trop longtemps. Lyam était bouleversé, et commencer vraiment à se sentir mal autant mentalement que physiquement, il avait l’impression qu’il ne tiendrait bientôt plus sur ses pieds, que tout aller s’effondrer. Il avait une fois de plus baissé sa tête et avait même fermé les yeux le temps de se donner le courage de ne pas encore s’écrouler. Et lorsqu’il redressa son visage pour répondre à Jayden, il vit que ce dernier d’approcher rapidement de lui, surprit il ne dit rien et recula jusqu’à ce qu’il ne puisse plus à cause de sa rencontra avec un mur. Il avait posé de part et d’autre du visage de Lyam ses mains contre le mur, à ce moment là, Jayden sentit son cœur s’affoler, sûrement la peur, l’angoisse, de ne pas savoir ce qu’aller faire son frère de cœur. A ce moment là, on aurait dit que le temps et l’espace ne comptait plus, il n’y avait plus que nous deux, se fixant droit dans les yeux. Lyam pouvait lire beaucoup de tristesse, de colère, de haine dans les yeux de Jay’, mais pas seulement il pouvait voir aussi qu’il avait comme peur. Mais de quoi ? Lyam aurait été incapable de le déchiffrer, et il n’eut besoin de le faire car ce fut Jay’ qui lui en fit part.

      ▬ « Tu vas partir encore ? Quand l’été sera terminé ? Tu feras tes valises encore et tu sortira de ma vie, comme tu l’a fait y’a trois ans ? Dis-le moi ! Que je me prépare mentalement cette fois-ci !

    Ces dernières paroles sortant de la bouche de son meilleur ami ne le surprirent guère au fond. Il l’avait déjà fait souffrir une fois, allait-t-il refaire la même chose quand ces deux mois se seraient écoulés ? Allait-il ne plus jamais laisser de nouvelle une fois de plus ? Lyam savait très bien que cette fois-ci ce serait différent, cette fois-ci il n’abandonnerait pas Jay’, sinon il savait qu’il briserait le cœur de son meilleur ami une fois de plus et il ne pouvait lui faire subir ça à nouveau, et lui n’en avait pas plus envie non plus de perdre une fois de plus la personne la plus chère à son cœur. Après tout une amitié pareil ça ne se rencontre pas à chaque coins que rues. Lyam ne savait plus où il était, ni quelle heure il pouvait bien être, et de toute manière il n’y pensé même pas. Tout dans sa tête c’était stoppé, il ne pensait plus qu’à une seule chose et son corps agit alors de lui-même sans qu’il n’eut le temps de s’en dissuader, ainsi il ne fit ni une ni deux et passa ses bras atour de la taille du ténébreux devant lui et cala sa tête dans le cou du jeune homme, en fermant les yeux.

      -« Plus jamais, plus jamais, plus jamais, je ne t’abandonnerai plus jamais, je t’ai suffisamment brisé, je me suis suffisamment brisé, je ne veux plus jamais te perdre. Si tu voudras que j’arrête le club d’hôtes je le ferais, je ferais n’importe quoi pour qu’on ne se soit plus jamais séparé ainsi. »
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 24 Juin - 20:55

You Here? | Jayden Nd25n4
    « Les soirs à Vegas n’avaient jamais été comparables à ceux que j’avais bien pu vivre dans mon enfance à Los Angeles. Vous voyez, je comparais encore un peu ces deux périodes de ma vie aux parfaits stéréotypes d’opposés qu’on peut bien trouver sur la terre. Le ciel et la mer, enfer et paradis, eau et feu. C’était assez déconcertant et aujourd’hui, j’ignorais quelle partie de ma vie je préférais le plus. C’était ça qui était un peu effrayant également : surtout le fait que je me plaise à une vie complètement déjantée, déconnectée de la planète complètement, dans les bars, l’alcool et la drogue, sans aucun échappatoire en vue. Je n’étais pas en détresse, ne vous en faites pas, loin de là. J’avais encore cette maîtrise sur moi-même que bien peu de gens possédaient dans cette ville où le vice régnait en maître. Bien que je n’étais pas nécessairement fier de ce que j’avais pu faire de ma vie dans les trois dernières années, j’étais bien heureux de voir que je n’avais pas atteint le fond du baril, comme certains autres que je connaissais, dans ceux que j’appelais mes fréquentations. Je n’avais pas d’amis chez moi. Oh non ! Pour moi, un ami était beaucoup plus qu’une personne avec qui vous sortez le soir pour aller fêter jusqu’aux petites heures de la nuit et dans toute mon existence, rares étaient ceux qui avaient pu avoir ce titre à mes yeux. Lyam était, je supposes, l’exception à la règle dans absolument tout. J’aurais été prêt à déplacer des montagnes et détourner des tornades pour lui, s’il me l’avait demandé. Notre amitié avait toujours été un peu particulière à mes yeux, le genre qu’on ne voit que dans les films extravagants hollywoodiens et des fois, je m’amusais à comparer notre relation à celles que je voyais dans les films à succès. C’était bien marrant, mais la nostalgie me prenait vite. J’étais très sensible à mes souvenirs et j’avais encore un peu de difficulté à digérer tout ce qui avait bien pu nous séparer. Est-ce que je lui en voulais ? Allez, je n’étais pas à ce point rancunier. Disons plutôt que mon comportement me trahissait et même si j’agissais comme celui qui est le seul blessé et qui cherchait à rendre coupable son bon vieil ami, ce n’était pas vraiment ce qui se passait au fond de moi. La différence dans mon caractère n’avait pas été très marquante pour personne puisque personne qui me connaissait assez n’avait été dans mon entourage pour en être témoin. Malgré tout, ma mère et ma sœur avaient souvent eues raison de moi et lorsqu’on me présenta l’idée de venir ici en Irlande, je dus m’avouer vaincu. Faire face aux fantômes du passé ? Sans aucun doute. J’en avais peur, mais jamais je n’aurais pensé y faire face aussi rapidement.

    Les soirs à la résidences étaient sensiblement toujours les même et j’avais commencé à m’habituer à cette routine ennuyante mais tellement rassurante en même temps. Je m’habituais tranquillement à être la tête de turc de ces hôtes, m’amusant bien malgré eux à leur dépends. Et puis, le travail aux cuisines avait de quoi m’occuper, surtout avec ces clients qui en demandaient toujours trop. Oui bon, je n’étais pas très enthousiaste face à mon travail, je dois vous l’avouer. Mais je ne pouvais pas me plaindre. J’avais toujours pensé que la vie que je menais à Vegas n’était pas réellement celle que je voulais suivre et j’avais maintenant la chance de me reprendre en main. Malgré tout, je trouvais le moyen de chialer encore et toujours plus. Dans un sens, ca faisait passer toute la frustration que j’accumulais et m’entendre râler contre des beaux gosses prétentieux en faisait rire plus d’un dans les coulisses des cuisines. C’était un peu notre petit rituel à nous tous : nous n’étions pas beaucoup qui appréciaient vraiment leur présence ici, voir même aucun. Il y en avait qui était impartiaux, mais au point de dire que quelqu’un les aimait, non. Malgré tout, je continuait de me fixer des limites parce que j’étais sans aucun doute la personne la plus mal placée dans toute cette foutue résidence pour parler contre eux. Enfin, c’était à voir. Je pouvais toujours dire que je détestais leur club, mais deux de leurs membres étaient les personnes qui comptaient le plus à mes yeux. Comment on appelle ça déjà ? Pris au piège ? Ouais, je crois bien que c’est le mot parfait pour décrire la situation dans laquelle j’étais.

    Je ne savais plus toutefois comment aborder Lyam. Pendant les premières journées dans la résidence, nous n’avions pas réellement eu le temps de se parler. J’ignore si j’aurais eu le courage de l’aborder également. J’ignorais comment il voyait notre relation maintenant, et je dois vous avouer que mon point de vue sur ce qui s’était toujours tramé entre nous était de plus en plus embarrassant. J’avais très rapidement compris que Lyam était la seule personne sur toute cette foutue planète à me connaître de fond en comble et pourtant, à continuer de m’aimer comme s’il n’y avait personne d’autre sur terre. Remarquez, il ne connaissait pas le Jay’ qui s’était pointé à Vegas, et j’ignorais si je voulais vraiment qu’il le connaisse. Je ne pensais pas que c’était réellement moi, ma personnalité n’allait tout simplement pas avec ce style de vie, mais depuis trois ans maintenant, je sortais soit la carte du gars qui fête tout le temps, ou du rebelle hypersensible qui se forge une carapace pour ne pas que les autres le cerne. Je n’avais aucune difficulté à me trouver des personnes avec qui m’amuser, mais pour tout vous dire, à Vegas, je ne faisais confiance à personne. Et ici, en Irlande, dans le plus beau trou de campagne, j’avais laissé tomber mes masques à plusieurs reprises, et le vieux Jay’ avait refait surface. Peut-être que je tentais de redevenir moi-même. Non, en fait, c’était ce que j’essayais de faire… pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas me mettre les pieds dans les plats lorsque je ferais face à Lyam. Malheureusement, le destin avait décidé que ce moment arriverait ce soir et j’avais éclaté, bien malgré moi. Dire que je m’étais juré de ne pas me montrer trop sensible face à tout ça ; c’était raté. Dès les premiers mots qui envoyaient vers une vraie conversation, j’y avais coupé court assez rapidement pour mettre tout au clair. Je n’étais pas hypocrite. Me montrer heureux face à nos retrouvailles et non pas touché aurait été le pire mensonge que j’aurais pu dire à Lyam. Non pas que je n’étais pas content de le retrouver, mais le revoir me faisait mal.

    Je me serais attendu à ce qu’il se fâche lui aussi, qu’il me balance tout ce qu’il ressentait en me le criant par la tête comme je le faisais, mais non. J’avais été méchant : il aurait très bien pu me repousser également. Je n’aurais pas été surpris. Mais au contraire, il fit tout le contraire. Il avait toujours eu le don de m’étonner et encore aujourd’hui, il n’avait pas perdu ce talent. Mes yeux continuaient de fixer les siens, j’étais à quelques centimètres à peine de son visage et si mon regard avait pu exprimer de l’amertume quelques secondes plutôt, il avait rapidement tourné en un regard de détresse. J’avais peur, peur que tout change, que rien ne soit plus comme avant, j’avais peur de le perdre. Je m’attendais à recevoir un autre coup de couteau dans le dos à tout moment, mais tout le contraire se produisit, me laissant complètement désarçonné. Rapidement, les bras de Lyam entourèrent ma taille et sa tête se retrouva rapidement dans mon cou. J’avais l’habitude de ces étreintes quoi, nous étions tellement proches qu’on s’enlaçait pour chaque joie, chaque peine, mais normalement, ce n’était qu’éphémère. Des accolades entres bons vieux amis… mais cette fois-ci, je ne sentis pas cette même émotion lorsqu’il me prit dans ses bras et mon cœur eut un battement plus rapidement lorsque je le sentis contre moi. Je restai figé pendant quelques secondes, complètement perdu, mais les paroles de Lyam me ramenèrent rapidement à moi-même.

      « Plus jamais, plus jamais, plus jamais, je ne t’abandonnerai plus jamais, je t’ai suffisamment brisé, je me suis suffisamment brisé, je ne veux plus jamais te perdre. Si tu voudras que j’arrête le club d’hôtes je le ferais, je ferais n’importe quoi pour qu’on ne se soit plus jamais séparé ainsi. »
      « Fermes-là… Fermes-là ! »

    Autant mon ton était calme au début qu’il se termina encore à un volume démesuré, tellement que j’eus peur que quelqu’un descende et nous surprenne tous les deux dans le salon, Lyam me serrant contre lui, moi lui criant dessus comme un demeuré. Mais je m’en foutais : ils auraient tous pu venir se pointer dans le haut des escaliers pour voir la scène que je n’y aurais prêté aucune attention. Je ne voulais que Lyam, pour moi, pour moi tout seul mais je savais que mes envies égoïstes n’étaient pas possibles, et Lyam le savait également, même s’il prétendait pouvoir tout arrêter. C’était impossible, on en était tous les deux conscients. Je savais très bien que plus rien ne serait comme avant et je voulais tout changer. Je me retrouvais soudainement avec cette pulsion possessive envers Lyam, une pulsion que je ne pus contrôler malheureusement. J’avais toujours su que mon meilleur ami était le seul pour qui j’éprouvais réellement de l’affection et avec le temps et la distance, mes sentiments envers lui avaient en quelques sortes cafouillées et je m’étais trouvé à ressentir des émotions que jamais je n’aurais cru possible auparavant. Il fallait dit que j’avais également changer… mais à ce point ? Rapidement, mes mains se dégagèrent de l’étreinte de Lyam et je saisis ses deux épaules le plaquant contre le mur derrière lui. Mes yeux bleutés le fixèrent pendant un bon moment, je respirais fortement… et sans même prévenir, mes lèvres s’imposèrent sur les siennes, ne lui laissant pas le temps de réagir. Moi, aimer mon meilleur ami ? Je n’en savais rien. Je devais vérifier, et voilà le seul moyen qui m’était passé par la tête.
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyJeu 25 Juin - 0:29

    Lyam n’avait pas cessé de penser à Jayden pendant ces trois dernières années. N’importe où, où il se trouvait. Dans chaque nouvelles villes, dans chaque nouveaux pays, et même continent, Lyam faisait toujours un rapport avec Jay’, du genre « Han cette ville aurait trop plus à Jay’ », ou encore, « Han c’est trop beau ça, je suis sûr que Jay’ l’achèterai immédiatement », ou bien encore, « Ah ça me rappelle ce jours là avec Jay’… ». Les hôtes n’avaient jamais rien dit à ce sujet, peut être parce que Lyam les pensait plus qu’il ne les disait mais il était vrai qu’il avait souvent pensé à lui. Il lui avait même acheté plusieurs objets qui lui aurait plus, mais il n’avait aucun endroit ou les envoyer alors il les avait encore dans sa valise, après tout si jamais un jour il ne croisait quelque part. Il lui avait même écrit des lettres, enfin des fois ça faisait presque journal intime mais quoi qu’il en était notre hôte n’avait jamais pu en envoyé aucune, vu qu’il n’avait aucune adresse où les envoyer. Mais il n’avait pas passer un seul mois, même une seule semaine à ne pas penser à son meilleur ami. Leur séparation ? Il n’avait pas pu s’y faire. Et il ne s’y ferai sûrement jamais, mais ça il le savait déjà. Après tout, si il avait du s’en remettre ça ce serait déjà fait, alors si après trois ans ça ne s’était pas fait… Comment oublier une si forte amitié ? Enfin si on pouvait parler d’amitié à ce stade. Lyam avait toujours dit que c’était son meilleur ami, voir même le frère qu’il avait jamais eut, mais même ce lien ne lui paraissait plus assez fort maintenant.

    Comment décrire ce que ressentait Lyam depuis qu’il avait revu Jayden. Alala la catastrophe, on ne pourrait pas faire pire que le bazar qui avait prit place dans sa petite tête. Lyam ne savait plus où il en était. A croire que la séparation c’était montré beaucoup trop dur et insupportable. Mais c’était sûrement autre chose d’indéfinissable pour Lyam. Enfin tout ce qu’il lui importer pour le moment c’était de retrouver son meilleur ami, et de lui dire à quel point il lui avait manqué et à quel point il avait envie de passer du temps avec lui pour rattraper tout le temps perdu. Il ne supportait plus d’être là depuis déjà une bonne semaine et de n’avoir pu encore passer du temps avec lui. Il avait envie d’une soirée film, avec saladier de pop-corn trois fois trop grand pour eux mais qu’ils mangeraient jusqu’à en être malade. Il voulait dormir à nouveau à ses côtés, comme lorsqu’il était encore des jeunes adolescents ne connaissants rien à la vie d’adulte. Mais justement maintenant ils étaient adultes et Lyam ne pouvait pas piquer une crise pour passer une soirée avec Jay’. Maintenant il ne pouvait plus se permettre se genre d’extravagance malgré l’envie folle qui le traversé dès qu’il voyait Jayden. Comment pouvait il espérait pourquoi avoir un moment seul avec ce dernier alors qu’il n’avait pas une minutes à lui et quand il en avait une petite c’était Jayden qui était trop occupé. Lyam en avait vraiment marre de cette situation mais ne pouvait rien faire. Mais il savait bien qu’un jour ils allaient enfin pouvoir avoir une discussion tous les deux. Mais malgré son envie de voir son meilleur ami, il se tracasser quand même pour savoir si ça allait bien se passer malgré quelques disputes et quelques mots blessants ou si leur amitié avait tellement était brisé qu’ils ne pourraient pas en recoller les morceaux. C’était d’ailleurs sûrement cette angoisse qui avait aussi longtemps retenu Lyam, sinon il aurait quand même trouvé le moyen d’avoir un moment tranquille avec Jay’ quitte à le faire kidnapper dans les cuisines ou au milieu de la nuit.

    En tout cas maintenant il était là avec Jayden, avec celui avec qui il voulait tant passé un peu de temps, avec celui qu’il avait envie de serrer dans ses bras comme si il avait encore 11 ans, avec celui qui compter plus que tout ces temps-ci. Mais ça ne c’était pas passer de la meilleure façon il fallait voir la réalité en face. Et pourtant Lyam se doutait que Jay’ ne pouvait réagir que comme ça. Après tout il l’avait abandonné sans donner de nouvelle dès le lendemain ou dès le soir même. Et pour ça il s’en voulait. Il aurait dû donner à son meilleur ami de ses nouvelles. Il comprenait donc tout à fait la r »action de Jay’ malgré qu’elle le blessait au plus haut point. Mais il l’encaissait sans broncher. Lui aussi avait des choses à dire, mais ce n’était encore à son tour, il ne voulait pas en rajouter maintenant, il ne voulait pas briser définitivement leur amitié, aussi fragile soit elle pour le moment. Puis toute manière, c’est lui qui n’avait rien faire pour Jay’ ce fameux jour, alors qu’il y aurait eut tellement de moyens de le voir, de lui parler, de le serrer dans ses bras, de lui expliquer au moins avant de partir, de lui dire qu’il ne voulait pas perdre le contact, qu’il voulait que leur amitié dépasse la distant. Mais il n’avait rien fait et c’était ça qui lui faisait peut être le plus mal au travers les mots de Jayden. Ce dernier touché un point sensible et Lyam prenait tout sur lui, il voulait tellement qu’il lui pardonne. Mais comment pardonner un abandon pareil, une telle trahison. Lyam ne sait pas comment il aurait réagit si il avait était à la place de Jay’ mais il l’aurait sûrement pas bien pris, pas bien du tout même. Il lui en aurait sûrement voulu, mais il aurait fini par faire un trait sur cette histoire, enfin façon de parler, parce que chose sur il aurait jamais oublier. Comme là il n’avait pu oublier.

      ▬ « Fermes-là… Fermes-là ! »

    Sous ces mots aussi violents, Lyam ne put que se taire, toujours la tête enfui dans le coup de Jay’, il se sentait mal, vraiment mal. Il senti sa tête tournée, les larmes lui monter aux yeux, et il sentit aussi quelque chose se briser en lui. Il avait l’impression d’avoir prit une douche froide, non c’était encore pire, quelqu’un lui avait planter un couteau dans le cœur et s’amuser à le tourner encore et toujours pour le faire souffrir le plus longtemps possible. Jamais, oh grand Jamais, Jay’ ne lui avait demandé, ou plutôt exigé de se taire ainsi. Il se sentait vraiment mal, il avait l’impression de tomber dans un précipice sans fond, il avait l’impression que plus aucun signe d’amitié ne pourrait ressurgir de cette « discussion ». Lyam ne savait même plus où il se trouvait et si des gens pouvait les entendre, enfin surtout entendre les cris que Jayden poussait contre lui. Il se sentait plus que mal. Il ne savait pas comment il allait ressortir de cette entrevue, mais pour le moment il se sentait se briser petit à petit et rien ni personne ne pouvait arrêter cette sensation. Son cœur ne pouvait en supporter plus, et Lyam n’avait qu’une envie c’était de partir le plus loin possible, jusqu’à ce que ses jambes s’écroulent à ne plus en pouvoir. Il voulait être à mille lieux de cet endroit. Mais malgré son envie d’être loin ses jambes refusaient carrément de bouger, lui interdisant de s’enfuir. La seule chose que son corps lui accorda, fut quelques larmes qui coulèrent sur ses joues.

    Alors que l’hôte entendait se répéter encore et encore les derniers mots de Jayden dans sa tête, il se produisit quelque chose dont Lyam ne s’attendait absolument pas. Tout d’abord, Jay’ avait plaqué Lyam contre le mur le tenant bloqué par les épaules et l’avait longtemps fixé de ses yeux bleu océan. Ne pouvant plus bouger il n’avait pu cacher ses larmes. Il n’arrivait pas à les contrôler et encore moins les arrêter, en plus elles avaient doublé d’intensité. Lyam voulait tourner la tête pour se cacher de Jay’ mais il n’arrivait à détacher son regard du sien. Puis l’impensable pour Lyam se produisit. Jayden se rapprocha tellement vite que sans pouvoir réagir les lèvres de Jayden étaient déjà collées sur celle de Lyam, qui resta sans bouger sans rien dire. D’un coup, il réalisa ce qui était en train de se passer. Il ouvrit de grands yeux. Plusieurs choses lui passaient par la tête, tellement qu’il avait l’impression qu’il allait bientôt saturer. Il sentit une nouvelle fois un vertige le prendre, mais plus instance que le précédent. Mais il se sentait aussi très important pour Jay’. Mais il ne savait pas du tout comment prendre ce baiser. Etait-ce juste un moyen pour le faire taire ? Jay’ en avait-il eut vraiment envie ? Jay’ aimait-il Lyam ? Plusieurs questions une fois de plus toujours sans réponses traversés la tête de Lyam. Il se sentait de plus en plus mal, et cru vraiment qu’il allait tomber dans les pommes cette fois-ci, et il s’accrocha alors à Jayden afin de ne pas s’écrouler sur le sol. Sans penser à comment pourrait prendre Jay' ce geste. Tout en regardant ce dernier droit dans les yeux pour essayait d’y comprendre quelque chose. Mais une chose aussi était sûr c’est que son cœur avait légèrement accéléré, sûrement à cause de son vertige, ou sûrement…
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyJeu 25 Juin - 10:14

You Here? | Jayden Nd25n4
    « Moi, penser à Lyam ? Tout le temps. J’en avais parfois des maux de tête à n’en plus finir et je ne cherchais qu’un truc, une massue, une brique, un poêlon peut-être, pour pouvoir m’assommer et arrêter de n’avoir que son visage en tête. Mais c’était une mission complètement impossible et avec le temps, je m’étais résolu à penser que jamais je ne pourrais oublier Lyam. Jamais notre ancienne vie ne pourrait sortir de ma mémoire. J’avais l’impression d’être tatoué de tous ces bons moments : pour la vie, non ? Remarquez, on peut toujours se faire enlever un tatouage… mais nos souvenirs ? Nah. Ils étaient gravés, marqués au fer rouge et brûlaient toujours encore un peu lorsque j’osais y repenser. J’avais choisi de dégager à Vegas tout d’abord parce que c’était en Californie. Ensuite, parce que j’étais bel et bien persuadé que rien là-bas ne me ferait penser à Lyam. Oui quoi, il était beaucoup trop posé pour être associé à une ville remplie de vice comme l’était Vegas après tout, non ? C’était entre autre pour cela qu’il avait été choisi comme hôte. Vous m’auriez vu hôte ? Nah, je n’avais pas la classe que Lyam avait, j’étais bien loin de l’avoir. Sur ce point, nous étions les parfaits opposés. Néanmoins, j’avais eu tort sur toute la ligne, à chaque fois que je terminais complètement éclaté et que je me réveillais le lendemain, je pensais souvent : « Lyam ne m’aurait jamais laissé faire ça… » ou encore, dès que j’avais un verre de trop dans les mains : « Lyam ne serait pas content de me voir comme ça… il m’aurait arraché le verre des mains. » C’était toujours comme ça et souvent, mes fréquentations me reprochaient de parler un peu trop souvent de lui lorsque j’étais pété. Malheureusement, je ne me souvenais pas du tout de ce que j’avais bien pu dire à son sujet… À croire que mon subconscient était également marqué de son passage.

    Les bons moments n’étaient malheureusement qu’éphémères et je sentais de plus en plus ce vide qui s’était formé entre moi et Lyam avec les dernières années. Et pourtant, autant avais-je pu l’avoir ne serait-ce qu’à quelques pas de moi, pratiquement trois fois par jour, que je n’avais jamais trouvé le courage de me lever, de lâcher mes trucs et de le prendre dans mes bras comme nous avions l’habitude de le faire à chaque fois qu’on se voyait ? Était-ce si difficile ? Avais-je autant changé ? Et je continuais de me conditionner à retrouver ce bon vieux Jay’ dès que je comprenais que toutes mes erreurs passées me poussaient dans une honte qui m’empêchait totalement de me présenter à nouveau devant mon meilleur ami après trois ans de séparation. Qu’en serait-il de nous s’il apprenait ce que j’avais fait de ma vie dernièrement ? J’avais couché avec tout ce qui me passait sous le nez lors des fêtes auxquelles j’avais participé et je connaissais très personnellement l’alcool et la drogue. J’avais vécu pendant trois ans dans une ville d’excès à laquelle j’avais succombé si faiblement. Moi faible ? Allez, j’avais toujours été trop fier pour me l’avouer, mais je devais voir la vérité en face, non ? Le Jayden qui passait ses soirées à regarder des films en mangeant du pop-corn jusqu’à en être malade était bien loin derrière moi et j’avais trouvé beaucoup plus que du pop-corn pour me rendre complètement à l’envers, la tête dans la cuvette de la toilette. Lyam le prendrait-il mal ? Aurait-il peur ? M’en voudrait-il ? Me repousserait-il ? C’était toutes ces questions auxquelles je n’avais jamais eu de réponse qui me poussait à creuser un peu pour me retrouver, le bon petit garçon qui n’avait pas besoin de toutes ces conneries pour faire sa vie.

    Mais maintenant, là, présentement, je n’étais pas prêt. Pas prêt à lui faire face, mais alors pas du tout. Je savais très bien que j’avais ma part de tort dans tout ça, mais Lyam s’entêtait à être le seul fautif et à tout prendre sur ses épaules. Il était celui qui voulait faire tous les sacrifices, foutre sa vie en l’air, pour moi. Alors que moi, je ne faisais rien. Et ça me mettait en rogne. J’étais dans une colère pas possible, mais pas contre lui. Contre moi. J’aurais tellement tout donné pour ne pas être dans un état aussi lamentable face à lui, j’aurais tout donné pour que nos retrouvailles soient joyeuses et sans craintes que tout s’efface à jamais, réalisant que le temps avait trop abîmé ce que nous avions réussi à construire. Mon meilleur ami était ce qui comptait le plus à mes yeux, il était le seul qui, malgré tout, était resté à mes cotés. C’était lui qui me connaissait, qui lisait en moi comme dans un livre ouvert... et maintenant que j’avais découvert bien des sentiments dans les dernières années, de nouvelles expériences bien que je n’en était pas toujours fier, j’étais maintenant en mesure de me fixer sentimentalement face à Lyam, non ? Je serais normalement parfaitement capable de savoir si mon amitié était toujours aussi forte après 3 ans, maintenant que je savais ce que c’était que d’avoir des connaissances ou des fréquentations auxquelles je n’avais jamais été capable de m’attacher, bien que je l’aurais voulu. Je savais que le lien qui m’unissait à Lyam était plus fort que tout ce que j’avais bien pu ressentir par le passé, mais j’avais beau chercher, je n’arrivais tout simplement pas à mettre le doigt dessus. J’avais l’impression qu’on me poignardait à chaque fois que je voyais une larme couler sur ses joues et mon estomac faisait des pirouettes juste à sentir son contact contre moi. Mes manières de vérifier ce que je ressentais n’étaient pas efficaces, et je savais très bien qu’embrasser Lyam à ce moment-ci était très inapproprié. Mais la haine qui m’animait depuis tout à l’heure était tellement passionnelle que sur le coup de l’émotion, je n’avais pu me contenir et avais pris l’initiative de me fixer moi-même, sans le consentement du petit brun. Maintenant, je me retrouvais avec un jeune homme complètement désarçonné dans les bras, s’accrochant à moi comme si j’étais sa seule bouée de sauvetage. Ses yeux marron étaient humides, ses joues complètement trempées. Il tremblait sous les sanglots et moi, comme un bon à rien, je n’arrivais pas à placer un mot de plus, à poser un geste qui aurait pu sauver la situation. J’étais complètement déconnecté.

    J’aurais voulu être capable de partir en courant maintenant. Je voulais disparaître, j’avais honte, peur, j’étais sidéré, effrayé, je perdais complètement le contrôle et de plus en plus, je voyais Lyam s’éloigner de moi… comme si un précipice nous séparait et que la distance s’agrandissait avec chaque geste que je posais. Je ne faisais que tout aggraver depuis tout à l’heure, il était temps pour moi de tirer ma révérence. Toutefois, je me promis de ne pas laisser celui qui avait été autrefois mon meilleur ami dans un tel état, de peur de le retrouver mort sous la surprise le lendemain matin. Le corps de ce dernier toujours affalé contre le mien, je l’attirai avec moi vers un des canapés, le forçant à s’asseoir en même temps que moi. Mes mains prirent alors son visage, mes yeux ne quittant plus les siens. Je n’étais pas embarrassé par ce genre de comportements.

      « Je refuses de te voir te détruire comme tu le fais, tu entends ? Tu es le seul depuis le début de cette discussion à présenter des excuses, à te torturer et à vouloir faire des sacrifices alors que je n’ai même pas le courage d’afficher un peu d’humilité. Je refuses de me laisser tout gâcher, de gâcher ta vie… et je n’acceptes pas plus que tu veules à ce point tout laisser tomber que pour moi, alors que je n’en vaux pas la peine, tu entends ? »

    Mon ton se fit à nouveau froid, mais j’arrêtai de crier. Je parlais sur un ton beaucoup plus normal maintenant, comme si j’avais soudainement été en mesure de contrôler ma colère que j’avais laissé sortir depuis tout à l’heure. Comme si j’avais eu la force de remettre la bête en cage pour quelques minutes, mais que je savais très bien que si la discussion continuait dans cette voie, que le monstre finirait par briser les barreaux à nouveau et que tout éclaterait. Alors, je foutrait tout en l’air et gâcherait les seules chances existantes de reconstruire mon amitié avec Lyam. D’un geste rapide, dégageant une de mes mains du visage de mon meilleur ami, je saisis un chiffon propre accroché à ma ceinture, le chiffon propre qui était sensé me servir de rechange pour nettoyer les tables. Mais à la place de l’utiliser pour continuer mon travail, je l’apportai doucement sur les joues de mon meilleur ami, essuyant doucement les larmes qui continuaient de couler, traçant le trajet de celles qui s’étaient éteintes sur son menton. Mordant ma lèvre inférieure avec mes dents, je me retirai de lui et me dégagea du canapé, allant chercher mes trucs qui j’avais laissé traîner lorsque Lyam avait fait son apparition.

      « Je veux que tu oublies tout ça, d’accord ? Rien de ce qui s’est produit ce soir n’a existé. Demain est un autre jour, fais comme si tu ne m’avais pas vu. Ça me fait mal de te voir Lyam. Ça me fait mal de savoir que je ne pourrai plus jamais être à la hauteur. Laisses-moi tranquille… vis ta vie… et ne la gâche pas à cause de moi. Ça, je ne saurais jamais te le pardonner. »
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyJeu 25 Juin - 17:05

    Dans sa vie Lyam n’avait pas vraiment eut beaucoup de chance, surtout à cause de la mort de ses parents. Mais il ne c’était jamais plaint. Pourquoi ? Parce qu’il avait eut la chance d’avoir rencontré Jayden et une famille comme celle des Hans, qui se montraient toujours là pour lui et le considérait comme un membre à part entière de la famille. Il avait toujours eut leur soutien, leur amour, et toute l’affection dont il avait toujours eut besoin. Grâce à eux il avait pleinement pu s’épanouir et grandir. Et si il était devenu l’homme qu’il était c’était grâce à cette famille. Ainsi dans sa malchance d’enfant, il avait eut beaucoup de chance. Mais cette chance avait disparut une fois sa majorité atteinte. Il avait perdu son meilleur, et il s’en rendait responsable et ça personne ne pourrait le faire changer d’avis. Si il avait su dire non à ce moment là, jamais il n’aurait perdu Jay’ et la si forte amitié et protection qu’il lui avait offert depuis leur plus jeune âge. Il avait toujours aimé les sensations, les émotions et les sentiments qu’il avait dès qu’il se trouvait auprès de lui. Jay’ lui offrait de la sécurité, de l’apaisement, de la joie, du naturelle, de l’amitié, de l’amour, de la joie,… En bref il se sentait en vie, il se sentait lui-même et en paix. Mais lors de leur séparation, Lyam avait eut l’impression qu’il ne pourrait plus jamais se sentir lui-même, et ressentir tout cela. Même si les membres du club d’hôtes se montraient gentils, chaleureux, enjoués,… Lyam ne ressentait plus ce naturel reprendre son âme, il avait l’impression d’être faux, de n’être qu’une copie. Il n’arrivait à se sentir lui-même. Le jeune homme enjoué et joyeux qu’il avait été. Il se sentait juste un corp vide d’âme mais capable de penser et de ressentir des choses.

    Heureusement la petit Septy avait réussi à lui redonner un peu de son âme, elle s’était montrée patiente, et surtout avait été là pour lui. Sans elle, Lyam se demandait encore quel genre de personne il serait devenu. Un de ses fils de riche sans cervelles ? Un de ses fils de riches qui s’ennuie tellement qu’il drague et saute sur tout ce qui bouge ? Ca aurait pu être ainsi, mais heureusement il avait pu s’arrêter avant d’en arriver là. Il avait su grâce à September Hans. Sinon il aurait sûrement fini par devenir un homme que jamais il n’aurait envie de devenir maintenant. Mais même la présence de la jeune femme n’était pas encore suffisante pour faire revenir le Lyam de son enfance, le Lyam qui avait tout fait pour ne pas être séparé de celui auquel il tenait le plus. Et Lyam savait très bien que sans Jay’ il n’arriverait jamais à se retrouver, il n’arriverait jamais à se sentir lui-même. Mais il c’était montrer trop bête et n’avait pas su retenir son meilleur ami, il n’avait pas su le rechercher et le retrouver. Alors maintenant il faisait avec. Il espérait juste que Jayden et lui pourrait redevenir ami, et même il espérait que tout serait comme avant. Mais comment espérer qu’une telle chose puisse se produire comme ça. Surtout après ses trois années. Et ils s’étaient là maintenant, au beau milieu du salon de la résidence pour laquelle tous les deux travaillaient. En plein milieu d’une conversation qui se transformer de plus en plus en dispute et règlement de compte. Et Lyam ne pouvait rien n’y faire, et préférait juste tout encaisser. Et pourtant une chose à laquelle il n’aurait jamais pensé c’était produit. Jayden avait déposé ses lèvres sur celle de Lyam, et celui-ci n’avait pas su comment réagir.

    Lyam était toujours sous le choc ou la surprise ou les deux. Il ne savait pas, il ne savait plus. Comment pouvait-il réagir, comment prendre ce baiser, comment se comporter. Même si ces questions là lui traversé la tête, Lyam n’avait pas bougé, il était toujours accroché à Jay’, toujours tremblant, sur le point de s’évanouir. Ils s’étaient passés tellement de chose en si peu de temps que Lyam n’en pouvait plus. Trop d’informations, trop de reproches, trop de questions, trop d’actes,… Lyam toujours plongé dans le regard océan de son meilleur ami, se senti attiré vers les canapés et forcé à s’asseoir. Lyam reprit alors un peu conscience, regardant toujours Jayden dans les yeux. Ce dernier plaça alors ses mains sur les joues de l’hôte. Les larmes de Lyam venaient maintenant s’échouer sur les obstacles que les mains de son meilleur ami formaient. Puis Jay’ se remit à parler, mais son ton était plus posé et avait retrouvé une certaine froideur. Mais ce n’était pas le ton de sa voix mais les mots du grand brun devant lui, qui compté le plus. Son ami tenait encore à lui, il ne voulait pas le voir ce détruire, mais comment lui pouvait alors se laisser détruire. Comment Lyam pouvait-il accepter les mots de son meilleur ami. Comment pouvait-il dire qu’il n’en valait pas la peine, comment pouvait-il juger ainsi son propre comportement. Il aurait voulu répliquer mais les mots ne sortirent pas. Il continua alors de regarder Jayden, essayant une fois de plus de reprendre le contrôle de ses larmes, essayant de reprendre un peu de force, au moins trouver le courage de dire ce qu’il pensait à cette instant précis.

    Petit à petit, Lyam arrivait à faire le tri dans sa tête placer des questions, des sentiments, des émotions, des rancunes, des objections, tous ce qui lui était inutile pour le moment dans un coin de sa tête. Il réussit aussi à reprendre un peu le contrôle sur ses larmes, qui diminuèrent petit à petit d’intensification. Puis il finit aussi pas reprendre un minimum de contrôle sur son cœur, pourtant toujours autant blessé. Jayden retira alors ses mains, Lyam eut un moment présentiment, comme si il allait le perdre, comme si tout aller fnir ce soir. Jayden lui essuiya ses larmes, même si d’autres vinrent prendre leurs places, puis il fini par se lever du canapé, s’éloignant de l’hôte qui se sentait de plus en plus mal. Un Lyam qui ne voulait pas que tout ce finissent ce soir. Un Lyam qui ne voulait pas voir partir la personne qu’il avait tellement voulu revoir. Cette personne récupérait ses affaires, et une fois qu’elle aurait fini, elle allait surement partir, et laisser Lyam. Mais avant cela, cette personne ajouta un peu plus à son discours précédent. Mais cette suite de discours ne convenait pas à Lyam. Comme Jay’ pouvait lui demandait ça ? Comment Jay’ pouvait lui demandait d’oublier cette soirée ? Comment pouvait-il lui dire de faire comme si jamais rien ne c’était passé ? Comment, comment, comment ??? Mais comment osait-il dire toutes ses choses ? Lyam ne pouvait le laissait dire…
      - « Oublier ? Oublier ? C’est tout ce que tu me demandes ? Oublier ? Comment, hein dit moi comment faire. Dis moi comment appliquer cette demande. Comment je pourrais oublier les paroles que tu as eut ce soir, comment je pourrais oublier tes gestes ? Comment je pourrais t’oublier TOI ? »

    Lyam ne hurlait pas, loin de là. Sa voix était même plutôt faible, tremblante et emplie d’émotions diverses telles la tristesse. Mais elle était suffisamment forte pour que Jayden endente bien tout ce qu’il disait. Et sa voix dégageait aussi de la sincérité pure.
      - « Comment veux-tu que je puisse continuer à vivre ma vie si tu n’es plus à mes côtés ? TU ES MA VIE ! TU ES l’être le plus important dans cette vie qui est la mienne. TU ES celui qui a toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. TU ES la personne qui m’a redonné l’envie de continuer à vivre après la mort de mes parents, quand ma grand-mère m’a adopté. TU ES la personne à laquelle je tiens le plus, celle pour laquelle je me suis accroché autant pendant ces trois dernières années. Et TU me demandes de T’oublier ? TOI ? A moi de jouer les égoïste maintenant. Je ne VEUX plus te perdre. Je ne VEUX plus te voir t’éloigner de moi. Quoi que tu ai pu faire. Quoi que tu fasses. Pour moi tu seras TOUJOURS à la hauteur de mon amitié. Alors arrêtes de me dire de t’oublier. Arrête de me demander l’impossible. »

    Lyam s’était levé, et avait doucement avancé vers Jay’ et non pas sans difficulté. Mais il avait réuni toutes ses forces. Il l’avait faire pour lui, pour Jayden. Il ne voulait pas que tout se finisse ce soir, que Jayden l’oublie ou fasse semblant de ne plus le voir. Il ne voulait pas l’oublier, le perdre, le voir s’éloigner, le voir vivre sa vie, sans que lui ne puisse en faire partie. Il voulait, égoïstement, rester à ses côtés à jamais, ne plus souffrir de la distance, de ne plus jamais l’avoir à ses côtés.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyVen 26 Juin - 5:36

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    « Vraiment, c’était de la torture. Je ne savais plus du tout comment prendre cette conversation et encore moins comment elle allait se terminer, et c’était bien ce qui me faisait peur. Plus le temps passait, plus j’avais l’impression que je m’enfonçais lentement et que dans quelques minutes à peine, j’atteindrais le point de non retour. Celui qui ne me permettrait pas de retrouver le Lyam que j’avais toujours connu, celui qui ne me permettrait pas de redevenir celui que j’avais toujours été et surtout celui qui ne me permettrait pas de retrouver l’amitié qui m’avait toujours uni à cet homme. Le problème résidait toutefois bel et bien là : notre amitié. Il y a de ces moments dans la vie pendant lesquels vous vous chercher. À 19 ans, j’étais un homme encore un peu perdu qui venait de commencer une nouvelle vie dans une nouvelle ville qui n’attendait plus qu’il se lance pour la découvrir. Ce que j’avais fait sans même hésiter une seconde, commençant d’abord en tentant de gagner ma vie honnêtement avec un boulot respectable, mais je terminai ma course avec le statut de chanteur ambulant dans les bars dévergondés de la place. Vint ensuite les nombreuses fréquentations que je me fis grâce à mon nouveau job et les fêtes complètement déjantées auxquelles j’assistai. Un univers complètement nouveau pour moi. Bien sûr, dans ces fêtes, je fis la connaissance de l’alcool sans aucune limite et touchai à plusieurs substances qui n’étaient malheureusement pas très conseillées pour ma santé. Et je terminai finalement à avoir des relations aucunement sérieuses avec des gens que je ne connaissais pas la plupart du temps. C’est également à ce moment là que je commençai le plus à me chercher. Moi qui n’avais jamais eu de relation sérieuse par le passé, je m’étais retrouvé à maintes reprises dans la brume, me laissant guider par mes instincts et mes sentiments plutôt que par ma tête. Bien sûr, dans la normale de tout chose, j’avais commencé à fréquenter des filles. Souvent, ce n’était que des relations d’un soir – ou plusieurs soirs, ça dépendait toujours – qui n’avaient aucune continuation qui impliquait un engagement quelconque. Ne sachant pas trop où je me situais dans tout ce genre de d’histoires, je m’étais rapidement retrouvé de l’autre coté de la clôture dès que j’en eu la chance, commençant cette fois-ci à fréquenter des hommes. Encore aujourd’hui, je me dois d’avouer que je ne sais pas encore de quel coté je fais réellement partie, mais il y avait une chose dont j’étais certain : devant cette nouvelle révélation, la première personne à qui j’avais pensé était Lyam. Et à partir de ce jour, tout s’était embrouillé.

    J’imagine qu’embrasser mon meilleur ami n’avait pas réellement été dans mes plans ce soir. À vrai dire, il n’avait pas été du tout dans mes plans ce baiser, mais sous le coup des sentiments, je n’avais pas pu agir autrement. Parce que je l’avais senti, dès que je l’avais vu la première fois, lorsque la patronne nous avait présenté tous les hôtes, aux employés et à moi. Je n’avais pas ressenti la même chose pour Lyam que ce que j’avais bien pu ressentir auparavant. Les sentiments n’étaient plus les mêmes… mais qu’étaient-ils devenu ? Alors là sur le coup, j’étais encore complètement dans la brume. Je n’y voyais plus vraiment clair, mais à chaque fois que mes yeux croisaient le petit brun, le voyant sourire à une cliente, rigoler avec un autre hôte, s’amuser avec quelqu’un qui n’était pas moi, j’en virais rouge de jalousie. J’avais même complètement gâché un rôti un soir, y plantant mon couteau au beau milieu, le coupant en deux parties égales alors que normalement, je n’aurais du enlever que quelques parties très soigneusement. La patronne m’avait fait un de ces serments, mais je ne l’avais pas écouté. Je ne me souvenais même pas d’un seul de ses traîtres mots puisque pendant tout le temps que dura cette conversation, j’avais les yeux rivés sur celui qui m’avait fait office de meilleur ami trois ans auparavant. Je réclamais souvent sa présence dans tout ce que je faisais, mon corps envoyant des signes très clairs, mais mon esprit s’était toujours fermé à cette idée. À l’idée que mes sentiments envers Lyam aient complètement changés. Je tentais tant bien que mal de mettre ces nouvelles émotions sur le coup de la nostalgie, de la tristesse et du fait qu’il m’avait tellement manqué, mais plus le temps passait, plus je devais me rendre à l’évidence. Je m’étais épris de la seule personne pour laquelle je m’empêchais de ressentir ce genre de trucs, juste par peur de le perdre. Condamné. « Game over. », comme on dit.

    Je crois que le pauvre ne s’était pas attendu à une telle réaction de ma part, puisqu’il se retrouva rapidement affalé dans mes bras, comme s’il venait de se faire passer dessus par un bus. Je ne pus m’empêcher de me sentir touché par cette vue. Mon meilleur ami, complètement détruit à cause de moi. J’avais honte de mon comportement, de mes paroles, mais pas de mes gestes. J’avais toutefois honte de la raison qui m’avait poussé à agir ainsi, que pour confirmer un sentiment stupide qui n’aurait jamais dû prendre place dans ma vie. Et pourtant, durant ces trois dernières années, toutes les relations que j’avais bien pu avoir ne m’avaient menées qu’à une seule et même personne : Lyam. Pourquoi ? Parce que je m’étais toujours poussé à penser que jamais personne ne pourrait lui arriver à la cheville et du coup, chaque personne – homme ou femme – que je rencontrais, ne semblait jamais à la hauteur de mes attentes, tout simplement parce qu’il – ou elle – n’était pas Lyam. C’était complètement désastreux, dégueulasse, égoïste que je ne voulais même pas que le concerné en soit averti. Et pourtant, je m’étais en quelque sorte trahi de la pire façon qui existait, et je l’avais détruit complètement. Prendre soin de lui avant de sortir complètement de sa vie m’avait apparue comme un adieu convenable, mais il n’en décida pas ainsi. Mon esprit voulait me guider ailleurs, mais mes pas et mes sentiments m’en empêchèrent dès que j’entendis sa voix répondre à ce qui m’avait semblé comme les derniers mots que je lui prononcerais.

      « Oublier ? Oublier ? C’est tout ce que tu me demandes ? Oublier ? Comment, hein dit moi comment faire. Dis moi comment appliquer cette demande. Comment je pourrais oublier les paroles que tu as eut ce soir, comment je pourrais oublier tes gestes ? Comment je pourrais t’oublier TOI ? »
      « J’ai pas la réponse à ça, malheureusement. Fouilles moi pourquoi, j’ai jamais été capable de le faire non plus. Et pour ce soir… c’était n’importe quoi. En fait, non. Mais tu devrais le voir ainsi : ça sera plus sain. »

    J’étais soudainement calme, comme si j’accueillais mon heure avec sérénité. Je savais que je me portais un coup dur, mais j’en avais marre de le voir souffrir, lui et que lui. J’étais fautif dans plusieurs situations, mais j’étais trop orgueilleux pour l’avouer. Je ne voulais pas le voir partir, je ne le voulais que pour moi, mais j’avais trop honte de mon coté hypersensible pour le lui avouer face à face. Partir me semblait la meilleure solution… sans pour autant quitter la résidence, je voulais que notre histoire s’arrête et que nos vies puissent continuer, comme nous avions su le faire pendant trois ans. Mais alors que je pensais que la conversation tirait désormais réellement à sa fin, Lyam enchaîna au quart de tour avec des paroles qui me laissèrent sans mots, surpris, et qui firent renaître en moi une colère incroyable. Était-il suicidaire à ce point ?

      « Comment veux-tu que je puisse continuer à vivre ma vie si tu n’es plus à mes côtés ? TU ES MA VIE ! TU ES l’être le plus important dans cette vie qui est la mienne. TU ES celui qui a toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. TU ES la personne qui m’a redonné l’envie de continuer à vivre après la mort de mes parents, quand ma grand-mère m’a adopté. TU ES la personne à laquelle je tiens le plus, celle pour laquelle je me suis accroché autant pendant ces trois dernières années. Et TU me demandes de T’oublier ? TOI ? A moi de jouer les égoïste maintenant. Je ne VEUX plus te perdre. Je ne VEUX plus te voir t’éloigner de moi. Quoi que tu as pu faire. Quoi que tu fasses. Pour moi tu seras TOUJOURS à la hauteur de mon amitié. Alors arrête de me dire de t’oublier. Arrête de me demander l’impossible. »
      « Il est bien là tout le problème ! Tu t’es attaché à quelqu’un qui n’est malheureusement plus le même aujourd’hui ! J’en ai rien à foutre de tout ça, si tu savais ! Si tu savais seulement quelle atrocité j’ai pu devenir dans les trois dernières années, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je suis persuadé qu’il y a bien des choses que j’ai pensées dont tu ne veux pas réellement savoir la signification, mais tu sais quoi ? Je vais te les dire quand même, juste pour que tu aies tellement peur que tu t’en ailles à tout jamais et que tu arrête de te faire du mal comme tu le fais présentement ! »

    Ma respiration devint à nouveau lourde et en quelques pas, je m’étais rapproché de Lyam à nouveau, à une distance effrayante. Encore une fois, ce n’était pas moi que ça mettait mal à l’aise, mais j’étais bien persuadé qu’avec tout ce qui s’était passé dans les dernières minutes que Lyam ne serait plus du tout rassuré de me savoir aussi près de lui, juste par peur de mes prochains gestes. J’étais imprévisible, même pour ma propre personne et je dois vous avouer que je ne comprenais pas le brun de rester maintenant. Je lui avais fait du mal, je ne cessais de l’attaquer avec des paroles blessantes et il restait toujours là, bien droit, sans broncher, s’accrochant à moi comme si sa vie en dépendait. Je ne méritais pas un être aussi bon, croyez-moi.

      « Expliques-moi pourquoi qu’à toutes les fois où je me suis retrouvé dans une foutue relation avec quelqu’un, c’était à toi que je pensais !? Il n’y a que toi, toi et encore toi ! J’en ai marre de te voir partout où je vais et même les drogues les plus dures ne m’enlèvent pas ton visage de la tête puisque je continue de parler que de toi, au point d’en exaspérer ceux avec qui je sors ! Explique moi pourquoi à chaque verre de trop, il n’y avait que ce que tu en penserais qui me hantait, alors que je savais pertinemment que tu étais à des miles à la ronde ! Pourquoi est-ce que dans chacune de mes foutues compositions, je suis capable de te reconnaître à travers les lignes ? Pourquoi est-ce que t’es toujours là ? Pourquoi tu ne refais pas ta vie avec Septy et ceux qui te servent de nouvelle famille maintenant ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas me foutre la paix et me laisser ruminer tranquille ? Je n’ai pas assez de t’avoir en tête, maintenant il faut que je supporte ta présence et tu sais quoi ? J’en ai marre de piquer des crises de colère à chaque fois que je sais que tu t’amuses avec quelqu’un qui n’est pas moi ! J’en ai marre que tu sois le centre de mon univers parce que ça me rend malade de penser que je suis bien loin de te mériter à présent ! Voilà pourquoi je te demande tout ça, t’es content maintenant ? »

    Et c’était dit. Contre ma volonté. Parce que je m’étais emporté. La partie était terminée, la balle était dans le camp de Lyam. Je n’avais plus rien à dire, je m’étais vidé le cœur en parlant tellement fort que j’entendis de l’agitation au deuxième étage. Mon regard se tourna vers cet endroit et en un quart de seconde, je saisis un peu trop violemment le bras frêle de Lyam, l’entraînant à l’arrière, dans les cuisines, dans le seul endroit où j’avais un accès exclusif. Je l’accotai rapidement au mur le plus près, le tenant fermement par les épaules. Le pauvre ne pouvait plus bouger et j’étais bien le seul à tenir les prochaines minutes au creux de mes mains. Et pourtant, allez savoir pourquoi j’en avais marre de tenir les rennes… mais je savais que si je ne le faisais pas, je tomberais à nouveau dans les bras de mon meilleur ami, comme un faible qui abandonne. Je me refusais de l’être. »
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 1 Juil - 0:09

    Cette conversation allait de plus en plus mal. Lyam sentait que quoi qu’il puisse dire, Jayden prendrait la fuite, et laisserait l’hôte à son sort. Lyam se sentait vraiment mal, et il avait peur. Peur de ne plus jamais pouvoir avoir une amitié stable avec Jayden. Il ne demandait pas à ce que ce soit une amitié parfaite comme celle qu’ils avaient déjà vécu, c’était sûrement impossible maintenant. Mais Lyam voulait quand même retrouver son ami qui lui avait tant manqué. Il savait qu’il avait sûrement du se passer beaucoup de chose pendant leur séparation, après tout il c’était passé beaucoup de chose dans la vie de Lyam, des choses que même les membres du cercle d’hôtes ne se douteraient jamais tout comme September. Lorsqu’il avait commencé le cercle d’hôte, Lyam se montrait distant, réservé, ne voulant se mêler aux autres, il n’avait qu’une envie c’était de revoir Jay’. Puis petit à petit il se mit un peu plus à fond dans son boulot, mais son meilleur ami lui restait dans la tête, bien trop souvent. Du coup, il avait prit l’habitude en raccompagnant certaines clientes d’aller boire un verre ou deux dans un bar ou une boite branchés. Au départ, son lui intérieur lui disait de ne pas boire plus, de ne pas aller trop loin avec les demoiselle, mais plus il sortait plus il pensait à Jayden, et plus il voulait boire pour oublier, il avait manqué plus d’une fois de finir chez une de ses clients et à avoir des relations sans lendemain, mais à chaque fois que ça commençait à aller trop loin, Lyam se mettait à penser à ce que lui dirait Jay’, ou encore la réaction qu’il pourrait avoir en apprenant ça de lui. Alors il partait, sans rien dire. Plus d’une fois il avait eut des problèmes avec certaines clientes, mais il avait toujours fait en sorte que les autres membres ne soit pas au courant, afin d’éviter tout soucis. Puis petit à petit il se calma, cela avait commencé grâce à sa reprise de contacte avec September, la petite sœur de son meilleur ami. Ainsi il apprit à un peu plus s’intégrer aux hôtes et avait même réussi à s’y faire, mais bien sure il ressentait toujours un manque, qui ne savait pas comment combler, alors il fit avec.

    Lyam avait prit toute la colère de Jay’ sur lui, et il faisait avec parce qu’il se sentait vraiment responsable, et ça il ne le changerait pas, parce que c’était à cause de lui que tout avait commencé. Mais à force d’entendre encore et encore les mots de Jayden qui se faisait de plus en plus dur, Lyam avait fini par être trop blessé, et commençait à une plus tenir, pourtant il résistait tout ce qu’il pouvait, mais les larmes elles avaient passé toutes les barrières de Lyam, qui à force de tenter de résister avait commencé à se sentir vraiment très mal, au point d’avoir des vertiges. Mais il résistait encore. Ce qui l’acheva une bonne fois pour toute fut tout simplement le baiser de Jayden. C’était une chose à laquelle il n’aurait jamais pu s’attendre. Jamais il n’aurait pensé qu’il pourrait y avoir ce genre de geste entre eux. Et pourtant ça c’était passé. Lyam aurait pu penser que Jayden n’avait trouvé que ce moyen pour le faire taire, mais ce dernier ne c’était pas montré violent, bien au contraire. Jay’ l’avait certes plaqué un peu fort contre le mur mais après il c’était montrer plutôt tendre lorsqu’il avait déposé ses lèvres sur celle de l’hôte, c’est d’ailleurs cette façon de se comporter qui surpris Lyam. Il avait perdu pied à ce moment, sous l’effet de ce baiser. Par surprise ??? Sûrement, enfin il le pensait. Mais quelque chose en lui c’était passé aussi, des questions, des sentiments, des émotions, certainement un mélange de tout ça, conséquence un Lyam perdu, sans force, totalement embrouillé par les événements. Se rattraper à Jayden, ça il ne l’avait pas prévu mais ça avait été la seule chose qu’il puisse faire, sinon il se serait écroulé au sol, alors certainement pas pur réflexe il c’était agripper à lui. Lyam n’avait sûrement jamais pensé à Jayden de cette façon, non même pas sûrement, il n’avait jamais pensé à lui comme ça. C’était vrai qu’il pensait tout le temps à lui, mais c’était normal non ? Après tout ils avaient passé 15 ans de leur vie ensemble, passant le plus de temps possible à faire les fous, à se soutenir, à s’entraider, à s’amuser, faire les quatre cents coups, à étudier, et à partager cette belle amitié, alors pensé à lui autant, lui avait paru tout à fait normal, et lui paraissait encore normal d’ailleurs.

    Lyam pensait souvent à lui, surtout au début, mais c’était tout à fait normal, leur séparation était récente. Il se sentait toujours obliger de comparer les gens qu’il côtoyait avec Jayden, mais lui le faisait dans sa tête. Il pensait que jamais Jayden ne pourrait faire ce genre de jobs, qu’il se sentirait sûrement mal à l’aise ou quelque chose du genre. Il y avait aussi eut plusieurs cas, comme lorsque Lyam n’allait pas fort, les autres l’interroger, alors que Jay’, lui, ne l’avait jamais harceler de questions, il restait tout simplement près de lui, soit il avait déjà tout comprit et faisait tout pour réconforter Lyam, soit il attendait que ce dernier vienne lui en parler de lui-même. Parfois il s’installer juste à ses côtés et prenait sa main, sans rien dire, et Lyam se sentait déjà mieux. Mais dans el club d’hôte, un tel comportement n’aurait jamais marché, puis ils n’étaient pas du genre à réagir ainsi. Alors Lyam était plutôt du genre à se mettre dans son coin, et attendre que ça lui passe, ou encore il pensait à ce que pourrait lui dire Jayden. Mais c’était normal pour lui, car son meilleur ami lui manquait, alors pensait à lui se trouver être logique. Mais c’est vrai que ce baiser l’avait quand même pas mal chamboulé. Si il c’était avérer violent Lyam en serait venir à la conclusion que c’était pour le faire taire, et y serai d’ailleurs arriver très vite, mais là il ne comprenait pas la tendresse qui était passé. Il ne comprenait pas les actes de Jayden, et il ne se sentait pas encore capable de comprendre suffisamment pour poser les questions nécessaires à trouver les réponses qu’il se posait.

      ▬ « J’ai pas la réponse à ça, malheureusement. Fouilles moi pourquoi, j’ai jamais été capable de le faire non plus. Et pour ce soir… c’était n’importe quoi. En fait, non. Mais tu devrais le voir ainsi : ça sera plus sain. »

    Toujours autant perturbé, dans ses pensées, à mille lieux de là, Lyam en fut tout de suite tiré par les paroles de son meilleur ami. Bien sûr les paroles comptaient et il les écoutait, mais Lyam était aussi très concentré et attiré par la douceur et le calme. Chose qui surpris énormément Lyam, alors qu’à présent il n’avait entendu que froideur et colère dans la voix de Jayden. L’hôte regardait son meilleur ami avec beaucoup d’intensité dans le regarde mais que pouvait bien traduire cette intensité ? Un mélange de peur, d’angoisse, mais un sentiment rassurant, lui montrant qu’il n’était pas le seul à être dans le brouillard et à ne pas savoir quoi prendre comme chemin pour que leur relation aille mieux. Mais Lyam ne pouvait quand même pas en rester là. Il voyait justement un espoir quelque part, et comptait bien percer dans cette direction. Et c'est ce qu'il avait fait. Et il en eut les conséquences.

      ▬ « Il est bien là tout le problème ! Tu t’es attaché à quelqu’un qui n’est malheureusement plus le même aujourd’hui ! J’en ai rien à foutre de tout ça, si tu savais ! Si tu savais seulement quelle atrocité j’ai pu devenir dans les trois dernières années, tu prendrais tes jambes à ton cou. Je suis persuadé qu’il y a bien des choses que j’ai pensées dont tu ne veux pas réellement savoir la signification, mais tu sais quoi ? Je vais te les dire quand même, juste pour que tu aies tellement peur que tu t’en ailles à tout jamais et que tu arrête de te faire du mal comme tu le fais présentement ! »

    Lyam n’aurait jamais rien dû rajouter, c’est ce qu’il se dit en entendant les paroles de son meilleur ami. Celles-ci le blessèrent encore plus que tout les autres mots de Jay’. S’en foutait-il tant que ça de lui ? L4avait-il vraiment remplacé ? Non, ça ne pouvait être possible, ça ne pouvait être ainsi. De nouveau Jayden avait reprit son ton colérique, froid, méchant envers Lyam. Puis Jay’ avait aussi réduit la distance, il c’état beaucoup plus rapproché. Lyam se sentit tressaillir, mais reprit rapidement le contrôle, là il était préparé, enfin il le croyait, à tous les gestes que Jayden pourrait avoir. Même si Lyam ne se sentait pas trop rassuré malgré tout, il ne voulait pas fuir. C’était la dernière chose qu’il ferait, ou plus c’était la chose qu’il ne ferait jamais. Il savait que si il partait ça serait fini, et ça ce n’était pas une chose concevable.

      ▬ « Expliques-moi pourquoi qu’à toutes les fois où je me suis retrouvé dans une foutue relation avec quelqu’un, c’était à toi que je pensais !? Il n’y a que toi, toi et encore toi ! J’en ai marre de te voir partout où je vais et même les drogues les plus dures ne m’enlèvent pas ton visage de la tête puisque je continue de parler que de toi, au point d’en exaspérer ceux avec qui je sors ! Explique moi pourquoi à chaque verre de trop, il n’y avait que ce que tu en penserais qui me hantait, alors que je savais pertinemment que tu étais à des miles à la ronde ! Pourquoi est-ce que dans chacune de mes foutues compositions, je suis capable de te reconnaître à travers les lignes ? Pourquoi est-ce que t’es toujours là ? Pourquoi tu ne refais pas ta vie avec Septy et ceux qui te servent de nouvelle famille maintenant ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas me foutre la paix et me laisser ruminer tranquille ? Je n’ai pas assez de t’avoir en tête, maintenant il faut que je supporte ta présence et tu sais quoi ? J’en ai marre de piquer des crises de colère à chaque fois que je sais que tu t’amuses avec quelqu’un qui n’est pas moi ! J’en ai marre que tu sois le centre de mon univers parce que ça me rend malade de penser que je suis bien loin de te mériter à présent ! Voilà pourquoi je te demande tout ça, t’es content maintenant ? »

    Lyam fut surpris, surpris de toutes ses révélations. Alors comme ça Jayden était passé par la drogue, l’alcool, et tout ce qui n’est pas légal ? Et alors, on a tous nos moments de faiblesse, Lyam était bien placé pour le savoir, bien sûr il ne c’était jamais drogué mais il savait ce qu’était l’alcool et il savait les dégâts qui pouvaient s’en suivre. Mais ce n’est pas ça qui fit Lyam se sentir coupable, car une fois de plus c’ét ait de sa faute. Si Jayden avait but, avait couché avec des personnes tout aussi différentes les unes que les autres, si il c’était drogués, c’était de sa faute. Jamais Jayden aurait été hanté par Lyam si ce dernier n’avait pas prit la fuite et ne l’avait pas zappé de sa vie pendant qu’il essayait de se faire à l’idée de ce retrouver loin de lui. Mais maintenant savoir ce que Jayden avait ressentit faisait, en quelque sorte, du bien à Lyam. Il pouvait maintenant mieux le comprendre. Mais il venait aussi de comprendre que Jayden avait changé dans sa façon de penser à lui. En effet, il ne voyait plus Lyam comme un simple meilleur ami, ses sentiments avaient peu à peu tourner vers l’amour. Chose dont Lyam n’aurait sûrement jamais pu s’en rendre compte si son meilleur ami ne lui avait pas clairement fait comprendre à l’instant. Lyam ne savait quoi penser, ni quoi ressentir, il se sentait heureux de savoir qu’il tenait toujours beaucoup à lui mais lui n’avait jamais pensé ainsi que Jay’, alors comment prendre cet aveux ? Ressentait-il plus que de l’amitié lui aussi ? Serait-ce la raison pour laquelle Jayden lui avait tant manqué, et l’avait tant hanté ? Serait-ce la raison pour laquelle il se sentait si mal aux mots de son ami ? Etait-il encore son ami ? Peut importait pour le moment, il ne voulait pas le perdre et ça c’était la seule réponse qu’il avait. Avant qu’il continue de parler, Jayden l’attira dans les cuisines, afin de ne pas être dérangé, et une fois de plus il le plaqua contre le mur.

      -« Je me fiche que tu sois tomber dans l’alcool, la drogue et le sexe, tu crois que je suis un saint moi ??? J’en suis loin, vraiment croit moi j’en suis très loin. Alors arrête de penser que tu ne peux plus être à la hauteur. Ca fait longtemps que je ne le suis plus. Je ne le suis plus depuis le jour où je t’ai abandonné, sans aucunes nouvelles. Si je suis toujours là c’est parce que je tiens trop à toi pour te perdre, je tiens trop à notre amitié. Je ne pourrais jamais refaire ma vie sans toi, tu en feras toujours partie comme tu en as fait partie durant ses trois ans. Quand je me demandais où tu pouvais bien être, quand je me demandais ce que tu penserais de moi dans telle ou telle situation, quand je me demandais comment tu réagirais en me voyant tel ou tel jour. Et comment crois-tu que j’ai réagit quand je t’ai vu t’amuser et rigoler sans moi avec tes collègue s de travail, je m demandais si tu m’avais définitivement oublier, si je faisais encore partie des gens que tu appréciais. Tu crois que tu es le seul à souffrir ? Peut être bien que c’est ma faute tout ça, si seulement j’avais réagit autrement le jour de mes 18 ans, mais que veux-tu que je te dises, maintenant c’est fait, c’est fait, et on y peut plus rien, J’y peux plus rien. Mais je t’aime, je sais pas encore si ça restera de l’amitié ou s ça peut être de l’amour, mais une chose est sur c’est que je ne veux plus passé ma vie loin de toi. Je en veux plus continuer ce club si je te reperds à nouveau. Je ne veux plus continuer cette vie sans toi. Tu le comprends ça ? Je peux plus. Je VEUX plus.

    Lyam avait dit tout ceci en parlant sans crier, mais ayant la voix tremblante. Il avait peur que ses mots achèvent définitivement leur amitié, il avait peur que ce soit la dernière fois qu’il pourrait parler avec Jayden. Il avait peut de le perdre à jamais. Mais maintenant c’était dit. Lyam avait regardé Jay’ dans les yeux durant tout son monologue. Et ne les quitté toujours pas. Si jamais Jayden venait à lui annoncer qu’il ne voulait plus jamais le revoir, Lyam comptait fuir, fuir au loin, étant sur de ne pas pouvoir assurer. Etant sur de ne pas pouvoir gérer le fait de le voir tous les jours et de pas pouvoir rire et plaisanter avec lui. Alors oui comme un lâche, il fuirait, partirait loin, et abandonnerait tout, Septy, le club et Jayden, une fois de plus.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 1 Juil - 1:04

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    « Je n’avais jamais pensé que je pourrais éclater à ce point. Je dois vous avouer que j’avais bien honte de mon comportement, mais j’ignorais comment réagir. Je ne savais même plus où donner de la tête, quoi dire pour ne pas tout gâcher et mes émotions étaient tellement intenses que j’avais beaucoup plus tendance à les écouter qu’à écouter ce que mon bon sens me disait. C’était bien ça qui était problématique dans mon cas : je n’avais plus aucune tête et j’agissais sous le coup des sentiments lorsque je sentais qu’une situation me dépassait beaucoup trop pour que j’y concentre tous mes esprits. Pensais-je vraiment ce que je disais ? Il y avait un fond de vérité dans tout ça, mais je savais très bien que mon cœur comme mon esprit me criait de ne pas laisser partir Lyam cette fois-ci, de jouer contre le destin et de le retenir même si nos chemins étaient voués à être séparés pour le restant de nos jours. Je refusais que notre histoire se termine ainsi et pour tout vous avouer, je pensais très fortement que sur ce coup-ci, je ne pourrais pas me relever et tenter de redevenir quelqu’un de bien comme je tentais de faire présentement. Lorsque j’avais retrouvé September, j’avais retrouvé la force qui m’avait permis peu à peu de laisser mes fausses impressions de coté et de faire revenir le bon vieux Jay’ que ma petite sœur aimait, que Lyam aimait. Car qui disait September, disait cercle d’hôtes désormais, et qui disait cercle d’hôtes, disait inévitablement Lyam dans mon cas. Et c’était bien cette association qui me faisait le plus peur, car plus le temps passait, plus je réalisais que j’étais incapable de m’empêcher de penser à celui qui fut mon meilleur ami trois ans auparavant. Bien sûr, au fil des ans, et avec la séparation, j’avais fait face à mes sentiments et bien qu’ils avaient changés aujourd’hui, je les assumais complètement. J’avais appris à m’accepter comme j’étais, ou du moins, en partie. Je ne supportais toujours pas mon coté hypersensible, je n’aimais pas me montrer sentimental et encore moins faible, et je savais que c’était là-dessus maintenant que je devais jouer. Je devais être capable de me contrôler, d’agir en pensant, et de me permettre de ne pas être parfait aux yeux des autres. Malheureusement, ce soir, j’avais échoué.

    Peut-être que je n’aurais jamais du agir de la sorte avec Lyam. J’agissais en égoïste et lui, prenait tout le mal sur ses épaules comme si c’était la chose la plus naturelle à faire dans son cas, comme si c’était la seule alternative. Et à chacune de mes répliques, à chacun de mes gestes, il en sortait plus blessé qu’il ne l’était déjà, et je m’en voulais de lui faire autant de mal. Pourtant, à chaque fois, chaque fois qu’il m’assurait que jamais il ne m’oublierait, que jamais il ne pourrait se séparer de moi, je lui en voulais. Je lui en voulais parce qu’il continuait de s’accrocher à moi malgré tout ce que j’avais bien pu faire de ma vie, malgré tout ce que j’étais devenu. Je ne voulais pas perdre Lyam, mais j’avais de plus en plus peur de lui faire du mal avec les mauvaises habitudes que j’avais pris. Ce n’était pas son meilleur ami qu’il avait devant lui et je craignais qu’il n’aime pas nécessairement le tournant que j’avais pris et qu’il en sorte encore plus blessé qu’il ne l’étais déjà. Malgré tout, il resté entêté et je me rappelai alors à quel point Lyam avait toujours été buté, tout comme moi. À croire que nos deux personnalités alimentaient très bien une dispute de ce genre puisque nous n’étions pas prêt à abandonner notre parti. Et plus le temps avançait, plus je réalisais que nous nous battions pour la même chose : nous voulions que chacun soit heureux, malgré tout le brouillard qui avait bien pu nous ensevelir pendant les longues années pendant lesquelles nous avions été séparées. Seulement, nous n’avions pas la vision des choses : si Lyam pensait qu’il serait plus heureux à mes cotés, je pensais tout à fait le contraire et c’était sans aucune honte que je m’étais déballé à lui comme je ne l’avais jamais fait auparavant. J’étais dans un état pas possible, tellement que une de mes craintes se concrétisa et je dus aller trouver repère dans les cuisines pour pouvoir terminer cette conversation sans la peur de se faire surprendre. J’espérais simplement que la patronne dormait à point fermés et avec ses bouchons : je ne voulais pas me prendre une morale, surtout pas en ce moment, surtout pas avec tout ce qui se passait.

      « Je me fiche que tu sois tomber dans l’alcool, la drogue et le sexe, tu crois que je suis un saint moi ??? J’en suis loin, vraiment croit moi j’en suis très loin. Alors arrête de penser que tu ne peux plus être à la hauteur. Ça fait longtemps que je ne le suis plus. Je ne le suis plus depuis le jour où je t’ai abandonné, sans aucunes nouvelles. Si je suis toujours là c’est parce que je tiens trop à toi pour te perdre, je tiens trop à notre amitié. Je ne pourrais jamais refaire ma vie sans toi, tu en feras toujours partie comme tu en as fait partie durant ses trois ans. Quand je me demandais où tu pouvais bien être, quand je me demandais ce que tu penserais de moi dans telle ou telle situation, quand je me demandais comment tu réagirais en me voyant tel ou tel jour. Et comment crois-tu que j’ai réagit quand je t’ai vu t’amuser et rigoler sans moi avec tes collègue s de travail, je m demandais si tu m’avais définitivement oublier, si je faisais encore partie des gens que tu appréciais. Tu crois que tu es le seul à souffrir ? Peut être bien que c’est ma faute tout ça, si seulement j’avais réagit autrement le jour de mes 18 ans, mais que veux-tu que je te dises, maintenant c’est fait, c’est fait, et on y peut plus rien, J’y peux plus rien. Mais je t’aime, je sais pas encore si ça restera de l’amitié ou s ça peut être de l’amour, mais une chose est sur c’est que je ne veux plus passé ma vie loin de toi. Je en veux plus continuer ce club si je te reperds à nouveau. Je ne veux plus continuer cette vie sans toi. Tu le comprends ça ? Je peux plus. Je VEUX plus. »

    Les paroles de mon meilleur ami ne restèrent pas sans effet sur moi, au contraire. J’aurais du répliquer, j’aurais voulu continuer de le raisonner, de lui faire comprendre que les choses n’étaient pas aussi faciles qu’elles ne semblaient l’être et que la situation était bien au-delà de notre volonté, mais je ne le fis pas. Pendant plusieurs secondes, je ne fis que le regarder, mes yeux ne lâchant plus les siens et toute l’amertume présente dans mes iris se transforma rapidement pour laisser place à une incompréhension totale, un état de confusion auquel je n’avais jamais fait face depuis bien des années. Je me détestais de le laisser se faire mal de la sorte, je le détestais de tout prendre sur lui et de ne pas me donner ma part des torts comme je le méritais, mais je n’eus pas la force de répliquer cette fois-ci. Mes mains postées au-dessus de ses épaules, contre le mur sur lequel il était plaqué, me semblèrent bien faibles pendant un instant, mais je fis de mon mieux pour tenir bon. Ravagé, je laissai encore mes émotions prendre le dessus sur mes gestes et ma tête s’affala doucement contre l’épaule du petit brun en face de moi. Il m’avait cloué sur place, il m’avait fait voir la réalité en face et je réalisai à cet instant même que même si je pensais que la solution la plus saine pour nous deux était de se séparer à nouveau, je ne saurais le faire. J’abandonnais, complètement.

      « Pardonnes-moi… j’t’en prie… Dis-moi que c’est fini tout ça… »
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Lyam C. Marsden
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyJeu 2 Juil - 20:12

    Lyam le savait, il avait comprit pourquoi Jayden c’était comporter de cette façon, il avait fini par comprendre qu’il voulait se montrer fort, qu’il voulait pas se montrer faible comme il pouvait l’être face à Lyam. Mais ce dernier cette fois ci ne voulait pas abandonner, il ne voulait pas le perdre, il ne voulait pas que ça finisse mal. Maintenant il allait se battre, se battre jusqu’au bout pour pouvoir enfin repartir de bons pieds avec Jayden. Reprendre une amitié qui tienne le coup encore longtemps, et qu’il ne finisse pas une fois de plus loin de l’autre. Il ne tiendrait à nouveau le choque de le reperdre. Maintenant qu’il l’avait retrouvé et qu’ils étaient à nouveau réuni, même si l’ambiance n’était pas une des meilleure, il ne voulait plus laisser partir cet homme, il ne voulait plus se sentir seul à longueur de journée alors qu’il se trouvait être entouré d’un bon nombre de personne. Il voulait à nouveau ressentir la joie d’avoir quelqu’un à qui parler, quelqu’un vers qui se tourner, quelqu’un à qui se plaindre sur ce monde de bourgeois chiant et ennuyeux. Il voulait sentir la présence de son ami lorsqu’il n’allait pas bien, lorsqu’il avait besoin de compagnie. Lyam se sentait assez égoiste de penser ainsi, il l’était peut être trop d’ailleurs, mais il ne changerait pas d’avis. Maintenant qu’il pouvait se battre et qu’il avait trrouvé la force de le faire il n’allait pas abandonner comme y’a trois ans. Maintenant il ne laisserait plus son meilleur ami derrière lui, en même temps que son passé. Aujourd’hui passé et présent étaient réunis et avec les deux Lyam voulait construire un nouveau futur entre Jayden et lui. C’était donc ainsi qu’il avait tenu un tel discours à son ami.

    Mais maintenant Lyam ne savait plus trop comment agir. Il avait peur. Peur que ses paroles signent définitivement la fin de leur amitié. Chose qu’il ne pourrait jamais accepter. Il ne savait plus. Et dans les yeux de Jayden il ne voyait rien, rien qui pourrait lui dire comment allait réagir son meilleur ami, rien qui pouvait le mettre sur la voie, rien pour l’aider à se préparer psychologiquement. Si Jayden s’énervait une fois de plus tout serai sûrement fini, et Lyam fuirait. L’hôte ne se sentait pas capable de faire face. Si jamais ça se finissait mal, Lyam passait déjà qu’il partirait à toute jambe dans sa chambre, qu’il ferait ses valises, plus vite qu’il ne les avait jamais fait, et qu’il partirait dans la minute. Il ne savait pas encore où il fuirait, France ? Non trop près. San Francisco ? Non il penserait trop à Jayden. Partir encore plus loin. Russie, Japon ? Non mieux, dans un igloo au fin fond de l’arctique. Au moins il était sur que personne ne viendrait l’y embêter. Mais supporterait-il d’être tout seul ? Avec pour seules pensées Jayden ? Non il ne supporterait pas. Tout compte fait il commençait à opter pour commencer à retourner chez lui en Amérique et trouverait un coin tranquille ou il pourrait passer son temps à se souler pour essayé d’oublier. Mais comment oublier ? Même l’alcool ne pourrait certainement rien y faire. Mais ce qui compter le plus serait de ne plus jamais voir Jayden. Parce qu’une chose était sur, il ne supporterait pas de rester dans cette résidence et voir quotidiennement Jay’ avec telle ou telle personne, à sourire, s’amuser, fricoter… Bref il ne pourrait rester ici. Il ne pourrait faire face.

    Pourtant petit à petit cette pensée me passa. Jayden ne disait toujours rien. La seule chose que ce dernier faisait était de fixer l’hôte droit dans les yeux. Et aucun des deux ne lâchaient l’affaire. Puis Lyam se rendit compte que le regarde de Jay’ était en train de changer, il devenait indécis, un peu perdu. Lyam comprit alors qu’il se passait quelque chose dans la tête de son meilleur ami, et qu’il avait peut être fini par le convaincre, il avait peut être enfin réussi à le faire changer d’avis. Il avait peut être réussi à relancer leur amitié. Tout en pensant ainsi, Lyam sentit un léger relâchement dans les mains de Jayden tenant toujours fermement ses épaules, comme si les forces de ce dernier faiblissaient. Et sans que l’hôte ne s’en rende compte, le grand brun posant sa tête sur son épaule. Lyam en fut très surpris et ne bougea pas d’un millimètre, presque si il osait respirer. Son meilleur ami aurait il bien fini pas capituler ? C’était possible mais Lyam n’en était pas vraiment sur. Mais ses doutes furent bien vite levés lorsque il entendit la voix de Jayden reprendre possession du silence.

      ▬ « Pardonnes-moi… j’t’en prie… Dis-moi que c’est fini tout ça… »

    Lyam resta un moment sans bouger, sans rien dire, ni faire quoi que ce soit. Comme si il voulait s’assurer que tout ceci était réel. Et ça l’était. Les paroles de Jay’ résonnaient encore dans la tête de l’hôte qui sentit un léger sourire prendre forme sur ses lèvres accompagnées de quelques larmes. Les bras de ce dernier vinrent alors répondre aux paroles de son ami. Une main vint se placer sur les cheveux de ce dernier, puis délicatement lui caresser les cheveux et l’autre vint se placer dans le bas du dos de son meilleur ami et serra doucement celui-ci contre le corps de Lyam. Ce dernier ne savait pas si c’était une bonne idée ou non de se comporter ainsi, après tout il ne savait pas du tout si Jayden était amoureux de lui ou non. Tout pouvait faire penser que oui, mais Lyam n’étant pas très fufute sur ce genre de sentiments que lui ne savait pas encore ce qu’il en était. Puis il fallait dire que c’était encore tout nouveau pour lui. Mais pour le moment il ne voulait pas se poser la question, pour le moment il avait besoin de prendre Jayden dans ses bras, comme quand ils s’étaient petits, peut importe que quelqu’un les voit ainsi, peut importe les sentiments exacte de chacun, il voulait tout simplement profiter de l’instant présent, oublier les mots que chacun avaient prononcés. Oublier cette soirée si maladroite. Il voulait seulement sentir que Jayden était bien là, présent à ses côtés.

      -« Je te pardonne, je te pardonne… cette fois-ci c’est bien fini, plus de dispute comme celle-là, plus de séparation, plus jamais. A partir de maintenant, on sera de nouveau là l’un pour l’autre. Je ne t’abandonnerais plus, je ne te laisserais plus t’éloigner ainsi de moi sans avoir des nouvelles dans les deux jours maximum qui suivent. Si j’en ai pas je lance l’armé à ta recherche. Tu m’entends ? Plus jamais sans nouvelles pendant aussi longtemps, plus jamais loin l’un de l’autre pendant aussi longtemps. C’est clair ?"

    Lyam serrait toujours Jayden contre lui, il ne voulait plus le lâcher, il avait encore peur qu’il parte, qu’il l’abandonne comme lui, lui avait fait quelques années plus tôt. Il le serrait encore et encore compte lui, passant sa main dans ses cheveux, sentant son parfum qui lui avait tant manqué. Cette odeur qui le mettait toujours à l’aise, cette voix qui était toujours là pour le réconforter… Maintenant il avait retrouvé enfin ce qui avait fait de lui l’homme qu’il était avant sa majorité. Il s’était enfin retrouvé. Maintenant il allait pouvoir redevenir celui qu’il était ??? Ou allait-il se forger autrement en incluant tout les événements présents. Enfin pour le moment tout ceci importait peu. Il était là, avec Jayden et enfin réconcilier et c’était tout ce qui comptait.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: You Here? | Jayden   You Here? | Jayden EmptyMer 8 Juil - 22:21

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    J’ignorais encore tout ce qui m’avait poussé à agir de la sorte ce soir avec mon meilleur ami. Maintenant que j’y repensais, maintenant que j’étais à nouveau blotti contre lui, que je retrouvais cette étreinte familière qui, pendant si longtemps, avait eu raison de nous, je ne comprenais pas comment j’avais pu être aussi méchant, aussi cruel et aussi direct avec Lyam. Chose certaine, il n’avait pas du tout mérité ma colère et je m’en voulais un peu d’avoir agis de la sorte. J’avais encore de la difficulté à comprendre pourquoi il s’était entêté à rester là alors que je ne faisais qu’empirer la situation à chaque fois que j’ouvrais la bouche, sortant toutes les pires conneries qui n’existaient pas sur la terre. Certes, ces choses étaient inédites depuis bien trop longtemps et le temps des confessions était venu. J’aurais toutefois espéré que nous soyons en mesure de le faire dans un esprit beaucoup plus calme – ou du moins moi – puisque lui, n’avait pas éclaté une seule fois. Il était toujours d’une sérénité sans pareille et je l’admirais d’être capable de se contrôler autant alors que moi, j’étais trop hypersensible pour le faire. J’avais toujours tendance à me laisser emporter par mes sentiments, à faire que ce que mon cœur disait et refuser complètement d’écouter ma tête bien que parfois, cela m’aurait été utile. Un peu comme ce soir sans aucun doute. Seulement, si les choses ne se seraient pas passées comme ça, est-ce que Lyam aurait tout su ce que j’avais à lui dire ? Chose certaine, il y avait des sentiments et des émotions que nous n’avions jamais ressenti par le passé qui avaient sorties et j’ignorais si c’était une bonne chose pour notre amitié. J’ignorais encore ce que je voulais vraiment développer avec Lyam maintenant que nous étions à nouveau réunis. Il y avait toujours ce sentiment de toujours vouloir l’avoir avec moi, je ne voulais plus me séparer de lui, que nous soyons à plus de dix mètres de distance, ne plus savoir ce qu’il faisait, qui étaient ses amis et qui étaient ses ennemis. J’avais toujours ressenti cela envers lui, mais j’ignorais si aujourd’hui, ces sentiments prenaient le même sens que ceux qui avaient autrefois existés pendant notre adolescence. Non, non ce n’était définitivement pas les même mais que voulaient-ils signifier ? Elle était belle et bien là la question et elle me hantait comme je n’osais même pas l’imaginer. Je savais que encore une fois, j’aurais bien de la réflexion à faire ce soir et bien que je n’en étais pas vraiment enchanté, souhaitant enfin avoir une nuit tranquille, je ne pouvais pas passer à coté et ce, même si je le voulais. Lyam était partout, ici, dans ma tête, dans mes rêves, c’était presque effrayant de voir à quel point ma vie ne semblait que tourner autour de lui depuis que je l’avais revu. Mais est-ce que je m’en plaignais ? Oh que non. Je devais être masochiste…

    Je ne savais pas comment réagir si jamais Lyam m’annonçait qu’il n’y avait plus d’espoirs pour notre amitié. Dans un sens, je comprendrais : il avait changé. Il était devenu quelqu’un de posé, qui s’était intégré au milieu dans lequel il était destiné, contrairement à il y avait de cela trois ans, lorsqu’il jouait les rebelles et défiait constamment sa grand-mère pour être avec September et moi. Maintenant que je le voyais aller, avec toutes les vacancières, je me disais qu’il avait un bel avenir devant soi et qu’il pourrait sans aucun doute réussir sans moi dans ses pattes. De mon coté, j’avais sombré plus loin que mes limites ne me l’avaient jamais permises et j’ignorais si je serais en mesure de remonter la pente. Mon séjour et mon travail à la résidence était sensés m’aider, mais c’était pour une période déterminée, pas en permanence. Que deviendrait-il de moi lorsque je retournerais à Vegas ? Puisque après tout, elle était là ma maison et pas dans un trou perdu de la campagne d’Irlande. J’étais bien loin d’être à mon aise ici et je savais que ma maison m’attendait, mon ancienne vie reprendrait son cours, non ? Je n’avais pas vraiment d’autre endroit à aller pour m’échapper si jamais ma vie venait à redevenir comme avant. Elle le devait après tout, je ne pourrais pas toujours rester accroché aux baskets de Lyam. Nos retrouvailles allaient durer l’espace d’un été, ou du moins, le temps que tous les deux nous serions dans la résidence, et après il repartirait, non ? Avec le cercle d’hôtes et les autres ? Nous étions adultes maintenant, nous avions chacun notre boulot. Moi je retournais dans les bars en espérant atteindre mes rêves un jour et mon meilleur ami repartait à la conquête du monde. C’était comme ça que les choses devaient se passer, malheureusement. Je ne voulais pas vraiment y faire face, maintenant que tout promettait d’être mieux, mais je n’avais pas le choix. Tant pis, il ne me restait qu’à profiter du peu de temps qui me restait avec Lyam maintenant, et tant pis ce qui arriverait ensuite. J’avais survécu pendant trois années, quelques autres en plus ne me tueraient pas. Tant que le contact restait, je serais bien content. Plus question de m’isoler de ma « famille » maintenant.

      « Je te pardonne, je te pardonne… cette fois-ci c’est bien fini, plus de dispute comme celle-là, plus de séparation, plus jamais. A partir de maintenant, on sera de nouveau là l’un pour l’autre. Je ne t’abandonnerais plus, je ne te laisserais plus t’éloigner ainsi de moi sans avoir des nouvelles dans les deux jours maximum qui suivent. Si j’en ai pas je lance l’armé à ta recherche. Tu m’entends ? Plus jamais sans nouvelles pendant aussi longtemps, plus jamais loin l’un de l’autre pendant aussi longtemps. C’est clair ? »

    Les bras de Lyam se refermèrent autour de moi comme un étau et je me sentis soudainement un peu mal à l’aise de la proximité. Attendez, moi mal à l’aise parce que j’étais trop proche de quelqu’un ? C’était presque invraisemblable : j’aurais pu mettre ma face à deux centimètres de celle du pape et ne pas être embarrassé. Alors pourquoi est-ce qu’une simple étreinte – les mêmes que celles des dernières années avec Lyam – me rendaient tout d’un coup aussi mal ? Malheureusement, je ne pouvais pas me permettre de lui faire sentir ce que je ressentais au fond de moi. Mes mains passèrent alors doucement autour de sa taille et je le serrai contre moi, doucement, ayant presque peur de le briser si jamais j’osais le serrer trop fort. Je ne comptai pas les minutes pendant lesquelles nous restèrent enlacés de la sorte, dans les cuisines, sans dire ne serait-ce qu’un mot. Il n’y avait que le silence et le bruit apaisant de nos respirations respectives, celle de Lyam en parfaite synchronisation avec le souffle léger et chaud que je sentais se rabattre à la base de mon cou, là où était enfouie la tête de mon meilleur ami, toujours aussi petit qu’il y avait trois ans. Je soupirai longuement, prenant conscience que ce moment ne pourrait pas durer éternellement et qu’il était peut-être temps pour nous de retourner chacun de notre coté, bien que l’envie n’y était pas vraiment. Je me détachai donc du petit brun, affichant un sourire presque forcé.

      « Écoutes, tu devrais y aller… Moi aussi. T’as du boulot demain et ça serait dommage pour tes clientes de devoir supporter tes cernes.

    Je lui tapai affectueusement l’épaule avec une de mes mains massives, coupant ensuite tout contact qui me reliait à lui. Je ramassai rapidement mes trucs que j’avais laissé traîner ; mes nombreux chiffons entre autres, prenant soin de les mettre dans le panier pour les laver, bien conscient que BJ me pèterait une crise si jamais il n’y avait ne serait-ce qu’une petite tache dessus. Et sachant très bien à quel point il était méticuleux sur le sujet, je ne voulais pas prendre de chance. J’eus une hésitation quelques secondes : celle de vouloir retourner vers Lyam, le serrer dans mes bras à nouveau avant de le quitter pour la nuit. Et ce fut parfaitement visible. Je restai plusieurs secondes debout devant lui, immobile, me mordant la lèvre inférieur, comme si le temps s’était arrêté. Mais je ne fis rien. Je secouai légèrement la tête de gauche à droit, mettant mes désirs et mes rêveries de coté, et tournai le dos à mon meilleur ami, lui adressant un signe de tête en guise d’au revoir. Ce serait assez pour ce soir.
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