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 renegade ▬ jay&ele

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Jayden E. Hans
Jayden E. Hans
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MessageSujet: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyMer 8 Juil - 4:57

    « Plus les jours passaient, plus l’air commençait à être étouffant dans la résidence. J’avais finit mon quart de travail plutôt aujourd’hui : la patronne avait été gentille. Pour une fois qu’elle l’était, je n’allais pas m’en plaindre. On avait travaillé comme des fous aujourd’hui à tout mettre propre, après tout le remue-ménage que les hôtes avaient fait avec leurs activités. C’était incroyable comment ils ne pensaient qu’à eux et pas à nous, les employés, qui devaient se taper tout le travail. Je n’avais rien contre eux dans un sens, mon meilleur ami et ma sœur en faisaient partie et je les respectais, mais bon sang ce que j’aurais arraché les yeux à celui qui avait eu l’idée de faire aussi grandiose, juste pour nous faire suer encore plus. Enfin, c’était pas BJ que ça dérangeait : lorsque la patronne était venue nous chercher pour qu’on aille tout ramasser, il s’était presque jeté sur son aspirateur et sa serpillière. Moi j’avais été nettoyer le buffet, bien évidemment, ne pouvant m’empêcher de jurer en chemin contre cette foutue ancêtre qui nous réveillait au beau milieu de la nuit juste pour nous dire que la fête était terminée et que c’était à notre tour d’entrer en jeu. Décidemment, ce n’était pas elle qui se tapait tout le boulot et ça paraissait ! Je n’étais pas certain qu’elle aurait été aussi contente si elle aurait eu besoin de tout nettoyer également. Je crois que j’avais pas arrêté de travailler depuis 4 ou 5 heure du matin et là, j’en avais marre. Tant pis si le buffet pour demain matin était pas complet, j’aurais juste à le faire en deuxième vitesse pour pas me faire taper sur les doigts. Pour l’instant, je voulais juste quitter le travail un peu et commencer à penser, même si je savais très bien que dans mon cas, réfléchir ne me faisait pas bien, surtout lorsque mes souvenirs n’étaient pas aussi heureux que je le souhaitais. Enfin, j’avais tendance à me déprimer très facilement, mais bon. J’avais pas envie de voir personne ce soir, je voulais pas parler avec September et encore moins avec Lyam. Non pas que je ne les aimais pas, mais je n’avais pas l’impression qu’ils pourraient me comprendre, dans un sens. J’avais tout faux, mais j’aimais bien me faire sentir que j’avais raison. Ça me remontait le moral, parfois. Aller voir Billie-Joe aurait pu être une idée aussi, il avait le don de parler d’à peu près n’importe quoi qui me faisait rire. Même si des fois je riais plus de lui qu’avec lui, tout simplement parce qu’il commençait à s’emballer sur les pokémons ou bien encore parce que la compagnie qui faisait son aspirateur avait annoncé un nouveau modèle et qu’il pensait donner un frère ou une sœur – il ignorait encore – à celui qu’il avait déjà. Non, décidément, j’étais vraiment mieux tout seul.

    Il devait sans aucun doute être dépassé 21 heure lorsque je décidai d’aller m’asseoir dehors sur la terrasse. Je n’avais pas oublié mon trousseau de clé : j’avais entendu parler de cette histoire de quelques vacanciers qui étaient restés pris à l’extérieur… Alors j’avais tout prévu en conséquence. Pas question de me faire prendre moi aussi et devoir commencer à chercher tous les moyens possibles pour dormir dans mon lit ce soir. J’avais bien besoin de tout sauf ça, alors je ne m’étais pas permis de laisser ma tête aller à mes rêveries tant que je ne serais pas assis confortablement sur la terrasse. Situation à laquelle j’avais remédié très rapidement en me glissant silencieusement à l’extérieur, une bière dans la main, prenant place sur une des chaises confortables près d’une table, y déposant mes trucs. La nuit était sombre et la noirceur de la nuit commençait de plus en plus à s’imposer à l’extérieur. L’ambiance semblait presque inquiétante de la sorte. Je me sentais toujours déconnecté du monde réel lorsque je travaillais à l’extérieur, enveloppé par la chaleur et la douceur des jours d’été Irlandais. Ce soir, c’était bien tout le contraire et j’appréciais en quelques sortes le contraste qui me prouvait plus qu’un n’importe quoi d’autre que les paradoxes présents dans les diverses situations de notre vie étaient d’autant plus excitant qu’enrichissant. C’était étrange, mais je ne rebutais pas du tout cette sensation de ne pas avoir le contrôle sur mon environnement, alors que normalement, j’aurais agit tout à faire dans le contraire des choses. Peut-être que je n’avais pas envie de me battre ce soir.

    Non justement, j’étais exténué. J’avais l’impression qu’à force de penser, mon cerveau allait exploser. J’avais l’impression que plus les jours passaient, plus je me sentais mal. Et pourtant, je faisais sûrement l’envie de bien des gens ici : je jouissait d’une liberté sans pareil dans ma vie. Bien des vacanciers n’étaient que des gosses de riches qui ne savaient rien faire de mieux que de se promener dans les fêtes mondaines et suivre les codes des bonnes manières pour ne pas décevoir leurs parents et risquer de ne plus se retrouver sur l’héritage. Ces comportements étaient presque drôles à mes yeux, mais ce genre de personnes me faisait également pitié. Dans le bon sens, peut-être. Enfin, c’était difficile encore là à expliquer. À croire que j’étais plus compliqué qu’une femme à comprendre. Je me donnais de ces maux de têtes ces temps-ci, mais mes souvenirs, mon passé et mon présent ne cessaient de se battre dans mon esprit et je commençais à me demander lequel des deux devait vraiment prendre la place ? Devais-je tenter de retrouver le bon vieux Jay’, celui qui ne faisait pas de conneries et qui savait se montrer aimable avec tout le monde sans se planter, ou bien devais-je tout laisser tomber et me laisser aller comme je l’avais fait dans les trois dernières années ? La première option me promettait sans aucun doute un futur beaucoup plus prometteur que la deuxième, mais je n’arrêtais pas d’être tourmenté par mes mauvaises habitudes, je me sentais souvent coupable des mauvais coups que je faisais et j’étais beaucoup plus maussade qu’à l’habitude, justement parce que je ne savais plus retrouver cet ancien équilibre, celui que j’avais eu dans mon adolescence. Dans le deuxième cas, je risquerais sûrement de mourir d’une overdose dans les cinq prochaines années, mais au moins, je vivrais ma vie à fond, je ferais tout sur des coups de tête et j’accumulerais de nouvelles expériences, même si elles n’étaient pas forcément bénéfiques. C’était clair que vu sur ce point, le choix était facile. Je laissais tout tomber et je retournais à Las Vegas. Mais quelque chose en particulier entrait dans le compte : ma sœur… et Lyam. Le deuxième, par-dessus tout. C’était bien lui qui faisait en sorte que la donne était tellement difficile à sortir et beaucoup plus ardue à choisir. Il était dans chacune de mes suppositions et j’en devenais fou. Si ça se trouvait, je n’allais pas me tuer d’une overdose, mais bien d’une balle à force de ne pas savoir où donner de la tête. Et le pire dans tout ça, c’était que je savais qu’il y avait des gens dans la résidence qui traversait des épreuves beaucoup plus difficiles – et pas du tout dans le même genre, mais bon – que les miennes. Wow, je me demandais comment ils faisaient pour être encore vivants aujourd’hui.
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Eleonor V. Cowden
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyMer 8 Juil - 14:08

    J'avais passé toute la journée dans la résidence, je ne me voyais tout simplement pas sortir de ma chambre. A chaque fois que je faisais un pas au dehors de la pièce il m'arrivait quelque chose d'inattendu ou alors tout simplement qui me faisait souffrir. Une bonne partie de la journée sous ma couette pour me reposer, la fatigue devenait insupportable et j'avais enfin trouver le sommeil. Quand j'avais ouvert mes yeux j'avais constater sur mon téléphone portable qu'il était près de dix sept heures, c'était la première fois que je dormais aussi longtemps, mais j'avais retrouvé une certaine forme, et il ne fallait me donner que cela pour me donner satisfaction. Me dirigeant vers ma douche, je restais dessous pendant une quinzaine de minutes, une eau chaude parcourant mon corps me faisait le plus grand bien. Une journée exceptionnelle où les nausées n'étaient pas présentes, à croire que j'avais le droit à un peu de repis. Sortant de la douche, j'enfilais une serviette autour de moi, avant d'aller me coiffer et de m'habiller, un jean, un tee shirt long blanc et mes converses, simple mais toujours efficace. Le maquillage? Très peu alors, on était déjà le soir, et je ne voulais pas que l'on comprenne que je venais tout simplement de me lever! En tout cas c'était Craig qui me dirait sans doute d'arrêter d'avoir des horaires décalés, car à cause de cela, je me couchais à des heures pas croyables la nuit, et dans mon état ce n'était pas conseillé. Je passais environ trois heures dans ma chambre encore à naviguer sur mon ordinateur portable, voyant des mails de mon père et cette histoire d'abandon de l'université que j'avais décrété... Je soupirais, je savais qu'il n'allait pas me lâcher de si tôt. Je pris mon téléphone cellulaire et je sortis de ma chambre en la fermant avant de descendre les escaliers de la résidence. La faim me tiraillait, et je voulais profiter du manque de nausée pour combler ceci, arrivant dans le grand salon, je vis que le buffet était toujours là, fort heureusement! Le diner était passé presque de une heure et demi, mais il y avait encore quelques vacanciers voulant diner. Je pris un plat, et j'allais m'installer, savourant pour une fois depuis plusieurs jours la nourriture qui passait dans mon estomac.

    C'était après ce repas, et une grande coupe de glace assorti a une part de gâteau, et vu le regard de certains vacanciers qui se demandait si j'allais bien, je me levais afin de me rendre un peu dehors. Un peu d'air frais me ferait du bien, puisque je n'étais pas sortie de ma chambre de la journée. Je ne voulais plus voir BJ, mon meilleur ami, tout simplement, un point qui pourrait surprendre plusieurs personnes puisqu'on avait été inséparable. Je savais que des gens comme mon frère Elwin allait me poser un tas de question du pourquoi du comment BJ et moi on était chacun de notre côté. La souffrance qu'il m'avait faite, était toujours présente dans mon esprit, et l'image de lui au bal aux bras de Chelsea me mettait dans une rage pas possible, surtout les mots ''être ton cavalier'' me résonnèrent dans ma tête... BJ était un crétin, un parfait crétin, qui jouait avec les sentiments des autres, je ne voulais plus à faire à lui, jamais. Puis, un autre événement, le fait d'avoir revu James, m'avait chamboulé, je ne pensais pas le revoir un jour, et je savais qu'Elwin ne jouerait pas la carte de l'indifférence quand il le reverrait... James? C'était peut-être lui qu'il fallait que j'ai, quelqu'un qui prenne soin de moi, et qui ne fuyait pas comme un enfant dès que les choses devenaient un peu plus sérieuse. Je pensais à cela depuis cette nuit, mon cœur était chamboulée mais je pensais déjà à la future décision, je ne voulais plus BJ, rien que de penser à lui j'avais une boule dans la gorge qui se formait, non, il ne savait pas ce qu'il voulait et je ne pourrais pas attendre indéfiniment en le regardant séduire d'autres filles... James lui me manquait, et il avait toujours été présent pour moi même dans les situations difficiles... Le choix était-il déjà fait? Sur cette question je sentis une nausée venir, et je posais mes deux mains sur mon ventre en murmurant:

    - Ne me rends pas malade maintenant, reste donc sage comme tu l'étais...

    Depuis un ou deux jours j'avais pris l'habitude de lui parler quand j'étais seule. Certes certains trouveraient cela pathétique, mais pas moi. Ce petit être je l'aimais et l'échographie dans une semaine me montrerait enfin ce petit visage et j'avais hâte, ma première échographie. A la nouvelle j'avais été apeurée, mais maintenant cette peur c'était transformé en un autre sentiment, je me sentais de plus en plus proche de ce qui grandissait dans mon ventre, comme si c'était lui mon véritable amour. Il me faisait endurer son développement, mais j'étais si heureuse d'un côté de l'avoir en moi, comme si je pouvais compter sur une personne sans avoir de jugements. Après tout, c'était un petit bout de moi, lui ou elle, pouvait vraiment comprendre ce que je ressentais. Quand je m'énervais de trop, il me disait de me calmer à sa manière, en me déclenchant des nausées, ainsi je savais que j'allais trop loin et que ce n'était pas bon pour nous deux.

    Je passais la porte de la véranda pour me retrouver sur la terrasse, respirant un air frais. La nuit était déjà sombre, et l'air toujours mêlé à une douceur et une chaleur hors du commun. Je constatais assez vite que je n'étais pas la seule présente, une autre personne était là, une bière à la main me semblait-il... Après quelques secondes de réflexion, j'avais alors compris que c'était Jayden. Lui... Je n'étais pas en colère, sauf qu'il m'avait fait très peur, mais avait pris soin de moi aussi par la suite. Je m'approchais alors de lui, par des pas silencieux, puis je fis une légère moue toute mignonne.

    - Il y a t-il une place pour une demoiselle comme moi à cette table?

    Je n'attendais même pas sa réponse que je m'assis en face de lui, en le regardant avec un léger sourire. Jayden était un employé, je l'avais su peu de temps après notre rencontre, ce qui voulait dire collègue de BJ, tant pis, sans doute ne savait-il en rien ma relation avec ce dernier et le chaos qui s'installait. Je mis mon visage entre mes mains et les coudes sur la table en le regardant toujours avec mes yeux verts/noisettes.

    - Tu as l'air bien pensif... Ah... Tu préfères passer du temps avec ta bière? Ta seule amie? Comme c'est triste... Tu sais les sites internet c'est pratique pour se faire des connaissances, tu veux que je t'y inscrives?

    J'avais dit cette dernière phrase avec un grand sourire aux lèvres, bien sur je ne disais que pur bêtise, il le savait bien, comme notre première rencontre où on avait fait toutes sortes d'hypothèses pour savoir ce que l'autre cachait pour ne pas que l'on sache qu'il était au lac.

    - Allez quoi c'était drôle! Tu aurais pu sourire quand même... Regarde moi je souris même si je me suis fais carrément sous-entendre que j'étais une trainée qui se tapait tout les mecs dans la résidence... Faut vraiment que je trouve cette Dirty pour lui dire ce que je penses! Allez embrassez un mec c'est pas si catastrophique, bon d'accord pour moi c'est normal, et alors? On ne peut pas être différent des autres?

    Je savais que j'étais entrain de parler toute seule en levant sans cesse les yeux au ciel, lui me regardait comme si j'étais carrément tomber sur la tête. Je fronçais alors les sourcils toujours mon regard poser sur lui. Bien entendu le fait que je parlais autant c'était pour qu'il ne me demande pas ce qui c'était passé avec BJ, s'il était ne serait-ce au courant, cela ne ferait que remuer le couteau dans la plaie.

    - Beh alors? Tu as avalé ta langue? Si tu parles plus c'est nul! Je vais devenir quoi moi hein? Je ne vais pas faire la conversation à une table quand même.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyJeu 9 Juil - 7:52

    Il y en avait toujours qui avaient plus de chances que d’autres. Moi, par exemple, je ne me considérais pas du tout comme dans ceux qui pouvaient prétendre passer de belles vacances dans la résidence. C’était pourtant très paradoxal comme situation puisque dans un sens, je ne me permettais pas de me plaindre à haute voix. Je savais très bien que j’étais toujours heureux de pouvoir être nourrit et logé, de recevoir en plus un salaire très respectable et de bien vivre dans le confort d’une résidence estivale, même si je n’étais pas vraiment enchanté par le style de vie que je menais. Ce qui me rebutait le plus ? Le sommeil. Je ne pouvais pratiquement plus dormir en paix ici et je commençais à la trouver de plus en plus dur sur le moral. Enfin, ce n’est pas comme si je ne pouvais pas et qu’on m’en empêchait, mais disons que je n’étais pas tout à fait satisfait de ce que j’avais. Et on ne faisait rien pour me rendre heureux moi ! Il n’existait donc pas des hôtes pour les employés de la résidence ? Non ? Bah ils devraient inventer ça parce que j’avais beau être un client, mais j’étais clairement mécontent de plusieurs aspects de la résidence. Il faut dire que j’avais longtemps été habitué à mon train-train quotidien de Californie. Qui est sage en Californie, huh ? Bon sang ! C’est sûrement l’état des États-unis le plus déjanté qui existe, l’état des vices et des excès et j’avais grandit dans cet univers. Mes parents n’étaient pas vraiment ce genre de personnes, mais dès que j’avais commencé à voler de mes propres ailes, j’avais rapidement découvert ce qu’était la vraie Californie. Ainsi, pour moi, aller me coucher à 6 heures du matin après avoir fêté toute la nuit, avoir mal au pied à défaut d’avoir trop dansé, ne pas pouvoir marcher droit tellement j’étais bourré… C’était de la petite routine ça, rien d’extraordinaire, rien que je faisais qu’une seule fois par mois. Oh non ! Dans mon cas, ça avait été pratiquement tous les jours. Alors je vous laisse imaginer ce que c’était pour moi une occasion spéciale. En fait, je crois que je vivais un peu à l’envers. Ce que les gens considéraient comme la normalité des choses – genre un souper en famille, une sortie au restaurant entre amis, un réveillon de noël, un mariage ou quoique ce soir – se révélait être en fait des occasions qui n’arrivaient que très rarement dans mon cas. Alors que pour les autres, sortir en boîte et se rendre malade d’alcool n’était pas nécessairement dans leur routine quotidienne, alors que moi si. Mes parents s’étaient depuis très longtemps défaits de l’idée que je pourrais un jour entrer à l’université, avoir un métier respectable qui me permettrait de faire vivre ma petite famille. Être un peu comme mon père en fin de compte. Mais j’étais bien loin de lui ressembler : je ne rêvais pas tout de suite d’un avenir calme et tranquille, avec des enfants à élever et un job stable et fixe qui me ferait faire toujours le même boulot tous les jours. Enfin, déjà en partant, considérant mon orientation, je n’étais pas prêt d’avoir des enfants. Et deuxièmement, j’étais tellement habitué à une vie toujours en mouvement que passer soudainement du déjanté au calme me ferait perdre la raison. Peut-être un peu comme maintenant.

    J’avais pensé que je serais calme à une telle heure, mais le destin en avait apparemment décidé autrement. Le bruit de la porte coulissante qui menait à la terrasse me sortit rapidement de mes pensées et je regardai en cette direction pour voir de qui il s’agissait. Ne fus-je pas surpris lorsque je remarquai la petite brunette qui s’approchait de moi. Non, je n’allais vraiment pas avoir la paix. C’était presque ironique de la rencontrer là, maintenant. Je me souvenais de notre première rencontre, au lac. Je ne voulais pas être dérangé par personne cette journée là et je l’avais trouvée elle. Et aujourd’hui ? Encore une fois, j’étais d’une humeur massacrante, je n’avais pas envie de parler et encore moins d’avoir à supporter la compagnie de quelqu’un, de peur de péter une crise de nerfs pour absolument rien. C’était mon genre. Enfin, peu importe, je devais me calmer, prendre le contrôle sur moi-même. C’est donc ainsi qu’un sourire quelques peu forcé se dessina sur mon visage lorsqu’elle arriva à ma table.

      « Il y a t-il une place pour une demoiselle comme moi à cette table? »
      « … »

    Je n’eus même pas le temps de répondre qu’elle s’était déjà assise. Je ne pus m’empêcher d’hausser un sourcil la voyant agir de la sorte, bien conscient qu’elle ne m’avait par reparlé depuis la dernière fois qu’on s’était croisés. Son sourire était énorme et elle me regardait comme si j’étais son meilleur ami, son genre de Dada qu’elle ne lâchait pas d’un poil. Je sirotai une autre gorgée de ma bière, mon regard azur s’encrant dans le sien, mon air impassible. Son visage se déposa dans ses mains et elle continua de me regarder, repartant sur sa lancée.

      « Tu as l'air bien pensif... Ah... Tu préfères passer du temps avec ta bière? Ta seule amie? Comme c'est triste... Tu sais les sites Internet c'est pratique pour se faire des connaissances, tu veux que je t'y inscrives? »
      « … »

    Non mais elle n’avait pas un bouton « mute » quelque part, je ne sais pas. Elle avait fumé de la came ou quoi ? Y’avait que quand je me prenais un bon joint que j’étais aussi déjanté… ou bien que lorsque j’étais vraiment heureux. Était-elle heureuse à ce point là ? Je me demandais bien ce qui avait pu la changer autant : aux dernières nouvelles, elle n’était pas celle qui l’avait eu le plus facile dans la résidence. Comment je le savais ? Eleonor avait la réponse avant même que je ne pense la prononcer.

      « Allez quoi c'était drôle! Tu aurais pu sourire quand même... Regarde moi je souris même si je me suis fais carrément sous-entendre que j'étais une traînée qui se tapait tout les mecs dans la résidence... Faut vraiment que je trouve cette Dirty pour lui dire ce que je pense! Allez embrassez un mec c'est pas si catastrophique, bon d'accord pour moi c'est normal, et alors? On ne peut pas être différent des autres? »
      « … »

    Et voilà. Elle était là la réponse. Dirty Diana. Elle était le pourquoi qui faisait que tout le monde savait exactement tout sur tout le monde dans cette foutue résidence et que le terme « vie privée » n’existait plus. J’avais voulu, en venant dans la résidence, être calme, ne pas trop m’imposer un peu partout et de faire mes propres trucs sans trop empiéter sur la vie de qui que ce soit. Après tout, je n’étais pas ici pour ça, mais bien pour passer l’été avec ma sœur et me calmer un peu sur mes excès. J’avais échoué, lamentablement. Enfin, j’aurais du m’en douter. J’étais beaucoup trop controversé pour ne pas provoquer de scandales autour de moi. Les vacances venaient à peine de commencer que je me retrouvais en première page de ce foutu site Internet concernant les vacances à la résidence, une certaine miss déclarant haut et fort mon homosexualité et le fait que j’aime mon meilleur ami. J’allais me faire détester, non seulement par les membres du club pour qu’une espèce de dévergondé dans mon genre s’associe à l’un de leurs membres si classe, mais aussi parce que maintenant, je n’étais plus seulement le cuisinier qui s’habillait bizarre. Merci Dirty Diana, maintenant, toute ma vie privée se trouvait étalée et à portée de main de tous. Ça me rendait malade. À cette pensée, je pris une autre gorgée de ma bière, mon regard n’ayant pas quitté celui de la brunette depuis tout à l’heure. Si je continuais comme ça, j’allais l’intimider.

      « Beh alors? Tu as avalé ta langue? Si tu parles plus c'est nul! Je vais devenir quoi moi hein? Je ne vais pas faire la conversation à une table quand même. »
      « Peut-être que si tu prenais deux secondes pour respirer, j’aurais le temps de placer un mot. »

    Un sourire mesquin se dessina sur mon visage et je terminai ce qui restait de bière dans le fond de ma bouteille, posant la vide pour en prendre une nouvelle et l’ouvrir avec un pop! Qui résonna sur la terrasse, dans le silence et l’obscurité de la nuit. Soupirant longuement, je pris une gorgée de ma nouvelle bouteille de bière, coupant le contact visuel que j’avais installé entre moi et Eleonor depuis le début de la – sa – conversation.

      « C’est pas la fin du monde. Dis-toi au moins que t’as eu le mérite de te taper un des gars du cercle d’hôtes, c’est déjà ça. Moi j’ai fait qu’en embrasser un et j’ai créer le scandale du siècle. Bonjour vie privée. Les rumeurs couraient moins vites dans les bars de Vegas et pourtant, je faisais bien plus de conneries… »

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Eleonor V. Cowden
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyJeu 9 Juil - 14:45

    J'étais loin de me douter de le trouver présent, et surtout seul... Du peu que je le connaissais, Jayden était quelqu'un d'assez sociable, on c'était lié assez vite au lac, malgré qu'il m'avait fait la peur de ma vie. Je l'appréciais et je me demandais toujours pourquoi il n'avait voulu que personne sache qu'il était allé se baigner, le fait qu'il était un employé avait-il un quelconque rapport? En tout cas, je ne l'avais pas vu depuis, malgré que je savais que c'était lui qui cuisinait dans la résidence, ce qui m'avait surpris, puisque c'était tellement bon, quoi que, ces derniers temps je ne touchais pas trop à la nourriture excepté ce soir où je m'étais vraiment régalée à en faire peur les autres personnes présente dans la salle au moment même où je dégustais. J'avais cru qu'il m'avait même empoisonné avec sa nourriture, et j'avais eu cordialement tort, quelle quiche! C'était sur que tout ces symptômes n'avaient rien eu avoir avec une intoxication alimentaire. Qu'en était-il, que je prenais place en face de lui sans qu'il daigne à me dire s'il était d'accord ou non, de toute façon, c'était comme cela et pas autrement. Il m'avait dérangé au lac, c'était à mon tour de jouer de ma malice. A peine je m'étais assise que j'avais directement enchainé la conversation, il restait dans un mutisme constant et cela rendait l'atmosphère pesante, je me sentais de moins en moins à l'aise... Sans doute ce n'était pas une si bonne idée de rester dans l'obscurité de la nuit et que Jayden me regardait ainsi avec ses yeux percants d'une couleur azur si rare. Je me demandais de plus en plus si je ne ferais mieux pas de me taire et d'aller faire un tour dans le jardin, car une chose était sure j'étais de moins en moins rassurée par ce silence constant.

    Non, je n'allais pas le laisser me faire peur par son mutisme, c'était ainsi que je parlais presque à moi-même malgré que je m'adressais à lui. J'en venais directement aux articles de la blogueuse qui semait la terreur dans la résidence, partout ou elle passait, et où on arrivait jamais à mettre la main dessus! J'avais fait comme si je n'avais rien lu, comme si je n'avais rien fait, le problème était que je portais la pièce à conviction sous mon ventre et qu'au fil des mois cela allait se voir. J'avais lu dans le livre que m'avais conseillé le médecin que cela n'étais qu'à partir du troisième mois que cela commençait à s'arrondir au niveau du ventre, hum, j'avais encore le temps, d'ici là je pouvais nier comme je le pouvais. Enfin, revenons à nos moutons, je me demandais carrément si Jayden n'était pas devenu muet, lui qui avait l'habitude de déferler un flot de conneries immenses, il restait là, à me regard d'un œil intense, et silencieux, comme s'il allait me tuer ou me sauter à la gorge à chaque seconde, c'était de plus en plus flippant cette sensation. Je savais que pour lui, cela ne devait pas être facile, surtout que Dirty, avait été le premier à parler de lui... Moi, je ne le jugeais pas, après tout il faisait ce qu'il voulait et j'étais mal placée pour juger les personnes autour de moi, alors que j'en avais fait des belles ses derniers jours. Je continuais de le regarder en essayant qu'il ouvre enfin la bouche, il fallait que je dise autre chose? Quelque chose de désobligeant pour qu'il se manifeste? Je ne me voyais pas faire la conversation à une statue pendant toute une soirée.

    - Peut-être que si tu prenais deux secondes pour respirer, j’aurais le temps de placer un mot.
    - Désolée.

    C'était vrai que d'un côté j'avais enchainé avec une telle vitesse que c'était quasiment impossible de glisser une phrase dans la conversation. J'avais parlé aussi vite, car je voulais tout simplement oublier tout ce qui c'était passé ses derniers jours, en particulier avec BJ, je ne voulais pas y penser, et encore moins que l'on m'en parle. Cela m'avait fait grandement souffrir, et je ne voulais pas que l'on enfonce le couteau dans la plaie, malgré que je savais légèrement que ce n'était pas le genre de Jayden, l'homme qui était assis en face de moi présentement. Je l'avais vu alors finir sa bouteille de bière, et a peine avait-il avaler la dernière gorgée qu'il en rouvrit une, évidemment, je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire une légère remarque, toussant légèrement je le regardais la bouteille.

    - Hum, tu comptes te souler? Ce n'est sans doute pas la meilleure solution tu sais!

    Je savais qu'il allait me dire un truc du genre que ce n'était pas mes affaires, mais c'est avec l'alcool que les plus grosses conneries arrivaient, et j'en savais un rayon. Nos regards ne c'étaient pratiquement pas décroisés, et je me demandais combien de temps il allait encore me regarder avec cet air. C'est alors que le moment se fit, il buvait une nouvelle gorgée, je venais de parler à un mur... Il était décidément très buté, enfin moi, je me voyais pas le ramener dans sa chambre s'il buvait autant et qu'il ne tenait pas sur ses pieds, surtout qu'avec les escaliers à monter cela serait plus que difficile.

    - C’est pas la fin du monde. Dis-toi au moins que t’as eu le mérite de te taper un des gars du cercle d’hôtes, c’est déjà ça. Moi j’ai fait qu’en embrasser un et j’ai créer le scandale du siècle. Bonjour vie privée. Les rumeurs couraient moins vites dans les bars de Vegas et pourtant, je faisais bien plus de conneries…
    - Mais moi je ne voulais même pas coucher avec lui, je le détestais, enfin je le déteste toujours!

    Je soupirais longuement, en fermant les yeux. C'était vrai en plus, la tentation m'avait encore fait faire une preuve de faiblesse et j'étais tombée dans les bras de Caleb pour ressentir un brin de réconfort, tout simplement car à ce moment là je m'étais sentie importante à ses yeux, et c'était tout ce que je voulais... BJ lui en avait strictement rien à faire de ma petite personne et s'amusait avec mon petit cœur. Je rouvris les yeux, puis je le regarda d'un air soupçonneux

    - De grosses conneries? Comme quoi?
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyJeu 9 Juil - 21:41

    Il était en effet bien vrai que j’étais que très rarement seul. J’avais toujours été de nature très sociable, du genre à aller vers les gens en me foutant bien si je les connaissais ou non, commencer la conversation et m’incruster dans leur quotidien avant même qu’ils n’aient pu y dire un mot. Dès les premiers jours passés dans la résidence, je m’étais mis à parler avec les différentes personnes qui s’y trouvaient, tous se mettant à l’œuvre pour l’ouverture au début des vacances d’été. Tous les employés, ainsi que les hôtes, avaient été dans l’obligation de s’y rendre deux semaines à l’avance pour mettre tout à jour, histoire que tout soit parfait le jour de l’ouverture. On avait donc eu la chance de côtoyer à peu près tout le monde de l’équipe des jours avant que le vrai travail ne commence vraiment. J’avais tenté comme je le pouvais de faire valoir mes talents de cuisiniers pour ne pas me faire renvoyer après une semaine de boulot, bien conscient que je ne saurais pas rester sage bien longtemps. Surtout avec ce BJ à coté de moi, qui était sans aucun doute aussi immature lorsqu’il s’agissait de faire des conneries. Je m’étais attaché à ce gosse, bien malgré moi. Les journées seraient longues sans lui et ses conversations interminables sur « pourquoi Pikachu était le meilleur des Pokémons. » Allez savoir comment j’étais devenu aussi bon cuisinier avec les années ? Je crois que même moi je l’ignorais ; à croire que j’avais un talent pour rendre n’importe quel plat savoureux, ne serait-ce qu’en improvisant un peu et en y ajoutant ma touche personnelle. Pendant trois ans, j’avais subvenu à mes besoins en me débrouillant tout seul, prenant tout ce que je pouvais apprendre et en l’assimilant le plus rapidement possible pour ne pas l’oublier et être en mesure de me faire vivre par la suite. Je n’avais jamais travaillé dans un restaurant, ma carrière se résumant à être un simple musicien ambulant, mais j’avais appris à me faire de la bouffe tout seul. Malheureusement, jouer dans les bars ne payait pas vraiment et je n’avais pas le luxe de me payer du restaurant à tous les jours. Ainsi, j’improvisais avec ce que j’avais dans mon frigo la plupart du temps. Je faisais pas mal les mêmes trucs pour la résidence, à la différence près que ce n’était pas mes goûts que je devais combler, mais bien ceux d’une centaine de personne. Bien que je n’étais pas à plaindre, ce travail était crevant, et je prenais de plus en plus les nerfs lorsque les gens venaient vers moi pour se plaindre de la nourriture. Alors là, j’éclatais complètement et souvent, c’était un autre employé qui prenait la relève, le temps que j’aille m’asperger d’eau froide dans la salle de bain. J’étais de plus en plus tendu et ça paraissait, bien que je n’aimais pas nécessairement montrer mes sentiments les plus profonds au grand jour.

    Allez savoir pourquoi je m’étais réfugié dans l’alcool ce soir. Oh, rien de bien fort, que quelques bières. Ce n’était certainement pas ça qui allait m’achever. J’avais pensé que la soirée serait calme, mais j’avais eu tort sur toute la ligne en pensant de cette manière. C’en était presque désolant de voir à quel point le destin semblait s’acharner sur mon cas. J’attendais avec de moins en moins de patience le moment où je pourrais enfin avoir la paix, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, et que tout redeviendrait à la normale. Enfin, j’entendais par là que tout serait enfin calme. Eleonor se trouvait là, devant moi, à déballer un flot de paroles qui m’étonnait encore présentement, même si le choc était passé. À croire qu’elle avait besoin de parler à quelqu’un et que j’étais le premier pauvre idiot qu’elle avait croisé dans son chemin. Mais j’étais quoi moi ici ? Le cuisinier ou bien un psychologue ? Cette question était tellement ironique qu’elle me fit rire pour moi-même, alors que je prenais une autre gorgée de ma bière, pendant que la jeune femme s’excusait de sa soudaine irruption dans mon espace vital. J’haussai les épaules, un sourire amusé se dessinant sur mon visage alors que j’avalais le liquide doré et rafraîchissant. Oui bon, si elle voulait parler, qu’elle le fasse, mais si elle voulait avoir une conversation, elle devait au moins me laisser le temps de penser, de formuler et de dire une réponse sans quoi là c’était mort. Elle voulait parler de ce qui s’était passé dans les derniers jours ? Je n’avais aucun problèmes avec ça, au contraire, je trouvais ça presque drôle tellement c’était devenu cliché. Enfin, j’étais affecté par le fait que la blogueuse en question ait osé s’attaquer à ma vie personnelle et à mes choix, encore plus qu’elle ait osé s’attaquer à Lyam, mais pour le reste, je m’en foutais pas mal. Si elle voulait me mettre sur sa première page toutes les semaines pour décréter à quel point ma bouffe était à rendre malade, qu’elle le fasse si elle était contente. Je n’allais pas commencer à déprimer à chaque fois que je provoquais des scandales : je vais de Vegas, j’étais habitué de faire parler de moi… On n’avait pas le choix de toute façon dans cette ville. On était automatiquement étiqueté : tu aimais l’extravagance ? Alors il fallait t’attendre à être le nouveau chouchou des accrocs à potins.

      « Hum, tu comptes te souler? Ce n'est sans doute pas la meilleure solution tu sais! »
      « T’inquiètes, j’ai l’habitude. Tu n’auras pas besoin d’aller me reconduire à ma chambre ; ça fait longtemps que les bières n’ont plus d’effets sur moi. C’est comme de l’eau, le goût en plus. »

    J’étais tellement habitué de boire du fort que la bière n’était plus un problème pour moi. Avec le temps, le corps s’habituait à l’alcool et la tolérance devenait de plus en plus forte. Du moins, dans mon cas, ce l’était. À la quantité d’alcool que j’avais pu boire par semaine pendant trois ans, j’étais bien loin de devenir pompette après avoir bu seulement quelques bouteilles de bière. Je me connaissais très bien – pour avoir expérimenté à peu près n’importe quoi, je savais où se trouvaient mes limites et quand m’arrêter. Ça, c’était quand j’étais raisonnable. Il m’était arrivé de nombreuses fois de les franchir, de savoir que je serais dans le trouble, mais de le faire quand même juste pour le plaisir de dire que je faisais quelque chose de complètement fou. J’étais un fêtard dans l’âme, quelqu’un qui recherchait la liberté d’actions et de pensées, en se foutant complètement de ce que pensaient les autres. Finalement, je n’étais pas un ange, et ceux qui avaient peur de moi – que ce soit parce que je faisais peur avec mon style ou tout simplement parce que j’étais trop différent coté personnalité – avaient peut-être bien raison de le faire après tout.

      « Mais moi je ne voulais même pas coucher avec lui, je le détestais, enfin je le déteste toujours! »
      « Oh arrête de te plaindre. On s’en fiche que tu le détestes ou non. Ça t’a satisfaite ? C’est tout ce qui compte. »

    Étais-je complètement fêlé de penser ainsi ? Peut-être bien. Non, en fait, j’avais mes valeurs très strictes dans ce domaine, mais lorsqu’il s’agissait d’une baise que pour une baise, alors tant pis. Qu’elle soit blonde, brune, qu’elle fasse chier ou qu’elle soit la fille à papa la plus innocente que je n’ai jamais rencontrée, ou encore un garçon, je ne me posais pas trente-six questions à savoir si je l’aimais ou pas. Dès qu’il n’y avait aucuns sentiments d’impliqués, c’était pas très compliqué pour moi. Dans le sens contraire par contre, lorsque je me sentais vraiment lié à cette personne, j’avais tendance à devenir un peu plus protecteur, préventif, respectueux… enfin, vous voyez le genre. Malheureusement, à mon souvenir, je n’avais été amoureux qu’une seule fois dans toute ma vie, et il s’agissait d’Hanna Davis. Nous avions commencé à sortir ensemble il y avait de cela deux ans. Quelques mois plus tard, nous avions rompu puisque nos sentiments étaient devenus beaucoup plus amicaux qu’amoureux au fil du temps. Je n’en étais pas malheureux pour autant. Le seul hic : je sentais, j’avais l’impression, le pressentiment, que c’était sur le point de se répéter, encore une fois. Je le sentais, ce sentiment enivrant qui vous fait perdre complètement la raison, et justement, il était en train de me rendre complètement fou.

      « De grosses conneries? Comme quoi? »
      « T’as déjà fait une overdose ? Ou bien… hum… »

    La pauvre, savait-elle exactement le poids de la question qu’elle venait de me poser ? Elle ignorait sans doute à quel point j’avais pu être rebelle dans les dernières années et si elle voulait avoir de bons potins, alors elle allait être servie. Quelqu’un pourrait entendre notre conversation ? Aller tout répéter à Dirty Diana ? Je m’en fichais tellement : je n’avais pas honte de ce que j’avais fait. Le passé était le passé, on ne pouvait rien y faire.

      « J’ai déjà couché avec une femme mariée aussi, qui tenait le bar où je travaillais, que pour avoir une place en tant que musicien dans la plus grosse soirée de l’année. »

    Et ce n’était que le début.
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Eleonor V. Cowden
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyJeu 9 Juil - 23:01

    J'étais du genre assez sociable, mais qu'avec les gens que je connaissais, ce qui était assez problématique. J'avais du mal à aller de l'avant, faut dire, avec mon passé c'était loin d'être facile. Le lycée m'avait légèrement renfermé sur moi-même et je ne faisais pratiquement plus confiance à qui que ce soit, je n'étais que considérée comme une fille pourrie gâtée après tout! La confiance c'était avéré d'être moins en moins présente dans mon esprit, déjà le fait que Elwin avait coupé court à notre lien qui nous unissait depuis la naissance, m'avait fait prendre une réelle baffe en pleine figure... Je n'avais pas été livré à moi-même car il y avait James à mes côtés. Justement James, le fait que je venais de le revoir il y a quelques jours m'avait retourné une plaie dans mon cœur, son départ, la rupture, tout avait été dur et à présent j'étais confrontée à mon passé. Bien sur, que d'un côté cela m'avait fait plaisir de le revoir, mais à présent j'étais soumise pratiquement à un choix... James ou BJ? BJ ou James? Je ne savais plus, je ne voulais pas choisir, mais je savais que d'avance c'était peine perdu avec mon meilleur ami. Il était immature, aimait deux filles et ne voulait pas se l'avouer, et quand on lui déposait un baiser il partait en courant et vous fuyait... Devais-je donc choisir James? Après tout, il avait toujours été là pour moi, même dans les moments les plus difficiles dans la vie. Si, Elwin n'avait pas mis son grain de sel dans toute notre histoire amoureuse, alors sans doute on aurait continuer notre petit chemin de la vie ensemble, main dans la main. Traite de réflexion, ce n'était pas le soir pour penser à tout cela, malgré qu'à chaque fois je voulais oublier ces détails, cela me revenait comme un boomerang dans mon esprit.

    - T’inquiètes, j’ai l’habitude. Tu n’auras pas besoin d’aller me reconduire à ma chambre ; ça fait longtemps que les bières n’ont plus d’effets sur moi. C’est comme de l’eau, le goût en plus.

    Je pensais que d'un côté moi et Jayden on se ressemblait, d'un qu'un soucis nous tracassait il fallait que l'on aille se noyer dans l'alcool. Moi, j'en avais pleinement abusé ses derniers temps et je m'étais comme retrouver dans un pétrin pas possible! Je le regardais boire ses bières au fur et à mesure que les minutes passèrent... J'aurais bien voulu qu'il reste sobre pour le reste de la soirée, je n'étais pas chiante, enfin si légèrement, mais je ne me voyais pas resté à faire la conversation à une table et encore moins à le ramener dans sa chambre complètement ivre. Si j'avais eu l'audace je l'aurais bien rejoint à boire, ainsi j'éviterais de penser tout le temps la même chose, mais non, pour moi l'alcool c'était fini et cela pendant neuf mois de ma vie, hum je sentais que ça allait être dur pour tenir... Mais ce n'était à moi que je devais penser avant tout, c'était à lui, l'être dans mon ventre, il ne méritait pas une vie où sa mère plongerait directement dans l'alcool en cas de soucis, non il fallait que je grandisse, en gardant les pieds sur terre, et en ne pensant plus à ma petite personne, pour lui j'allais crée un avenir, même si je refusais d'aller à la faculté. J'avais un talent musical et j'allais le montrer comme il se devait. Je croisais de nouveau le regard de Jay', en liant mes mains ensembles et les posant sur la table et m'adossant à ma chaise.

    - Tu t'es mis la tête à l'envers à ce point?

    Je plissais lentement les yeux. Ce n'était que l'unique solution, après tout moi j'avais vu une grande quantité de vodka, et dès les premières gorgées je ne m'étais pas sentie très bien. Faut dire, je n'avais pas l'habitude de l'alcool, mes parents étaient contre que leurs enfants boient, fument, on avait été élevés dans les règles les plus stricts, mais moi, je n'en faisais qu'à ma tête et dès qu'un déboire apparaissait je me mettais la tête à l'envers pour oublier. C'était pathétique et je le savais, pourtant cela faisait réellement du bien.

    - Oh arrête de te plaindre. On s’en fiche que tu le détestes ou non. Ça t’a satisfaite ? C’est tout ce qui compte

    Me plaindre? Mais je ne voulais pas! Cela m'était arrivé d'un coup sans que je m'y attende, mais c'était vrai que l'ivresse de la passion, de la tentation et la tiédeur des lèvres de Caleb m'avait carrément emporté dans un autre monde pour au moins une nuit. J'avais une terrible conséquence, je me retrouvais enceinte et après je devais me taire? C'était détestable sur ce coup! Je le regarda, mes yeux se faisant plus sombre. Certes, j'ai été satisfaite sur le coup, car je m'étais sentie au moins importante pour une personne, mais je m'en voulais à mort! Je ne voulais pas que l'on me considère comme une fille facile! Puis, mon frère qu'est ce qu'il allait penser de moi dans tout ça hein? Cela se voyait que Jayden était bien un mec, ils étaient tous pareils à se moquer des sentiments, tout comme BJ qui jouait... Ma voix c'était fait plus sèche.

    - Ce n'est pas une question d'être satisfaite ou non! C'était une connerie! Une connerie avec de terrible conséquence!

    Jayden devait bien être le genre d'homme pour coucher sans sentiments, vu comment il m'avait demandé si j'avais été satisfaite. Non, mais je n'aimais pas ce genre de personne, quoique n'était-ce donc pas ce que j'avais fait ses derniers jours? J'avais couché avec des hommes que je n'aimais pas, soit sous l'effet de l'alcool, soit sous l'effet de l'ivresse de la passion. Ce sentiment qui vous détruisait à petit feu. J'entendis ce que Jay me disait par la suite, et je restais muette, le regardant intensément.

    - T’as déjà fait une overdose ? Ou bien… hum…
    -
    - J’ai déjà couché avec une femme mariée aussi, qui tenait le bar où je travaillais, que pour avoir une place en tant que musicien dans la plus grosse soirée de l’année.
    - C'est bon oublie ce que j'ai dis.

    Je ne voulais pas en entendre plus, couché avec une femme mariée, je trouvais cela dégoutant, surtout pour n'être que musicien, on pouvait y arriver par ses propres moyens. Je levais la tête vers le ciel pour contempler la multitude d'étoiles. Pourquoi j'étais sortie d'un côté? Si c'était pour entendre les histoires d'un soir de Jayden, ce n'était pas la peine... Je m'attendais à mieux, ça c'était sur.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyVen 10 Juil - 0:41

    Le lycée ? Haha, je ne connaissais pas. Ou du moins, en très petite partie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je n’étais pas vraiment quelqu’un de très extraverti lorsque j’étais plus jeune. Au contraire : j’avais toujours grandit dans le même petit univers, sans jamais vouloir en ressortir. À peine étais-je capable de me traîner que mes parents m’avaient présentés Lyam Marsden, le petit voisin d’à coté, et bien que je ne l’avais pas aimé au départ parce que je ne voulais pas partager mes playmobils avec lui, il était toujours resté mon meilleur ami. Après quelques heures passées ensemble, j’avais enfin consenti à lui prêter la petite voiture que je détestais le plus, pas la rose, non elle c’était ma préférée. Et puis, était venue September. Elle non plus je ne l’avais pas vraiment aimé au départ parce qu’à cause d’elle, Lyam ne jouait plus aux playmobils avec moi et je me retrouvais souvent tout seul. Mais avec les semaines, nous avions commencés à jouer tous les trois ensemble et depuis ce temps, notre trio ne s’était jamais vraiment séparé. Enfin si, mais ça, ça ne vient pas tout de suite dans l’histoire. Enfin, à la petite école, il n’y avait toujours que Lyam, September et moi. Je n’avais pas d’autres amis : je ne partageais pas mes jouets avec personne d’autre qu’eux. Au lycée – pour le peu de temps que j’y avais été – je traînais toujours avec September. J’avais quelques potes par ici et par là, les amis de Septy complètement dingues qui en pinçaient pour mes airs rebelles, mais sinon, il n’y avait personne d’autre. J’avais commencé à m’extérioriser lorsque j’étais arrivé à Vegas, n’ayant pas d’autre choix que de refaire ma vie puisque Lyam m’avait abandonné et que j’avais abandonné September. C’était un peu cruel ce qui nous était arrivé en fin de compte, et on avait tous changé. C’était peut-être ça qui faisait que c’était un peu plus difficile de se retisser comme on l’était avant. J’avais changé surtout, je crois que c’était bien ça le point marquant de notre amitié : j’étais devenu quelqu’un de totalement différent du Jay d’il y a trois ans, bien que la base restait toujours là. Enfin, jamais je n’aurais pensé à boire comme un soûlon et à me droguer si j’aurais toujours eu Lyam et ma sœur à mes cotés. Mais ça, je n’y pouvais rien, non ? Et la vie continuait, comme on dit.

    Je ne buvais pas nécessairement pour faire passer mes problèmes, bien que dans un sens, ça m’aidait à penser à autre chose qu’à tout ce qui se tramait autour de moi ces temps-ci. À entendre parler tout le monde, j’aurais pu jurer qu’on était dans une de ces mauvaises séries américaines qui ne savent pas quoi faire de leurs personnages et qui tournent tout au drame pour garder leurs téléspectateurs en haleine. Et indéniablement, je faisais partie d’un des personnages de l’histoire : l’espèce de dévergondé qui arrive dans une place trop posée avec ses allures de rebelles, mais qui se révèle être en fait un vrai calinours et qui au final, fait craquer les filles mais se révèle être attiré par son meilleur ami d’enfance. Et puis quoi encore ? Bon sang, je m’attendais au pire. Heureusement que l’alcool ne me faisait plus trop d’effets puisque je ne me voyais pas vraiment perdre le contrôle de moi-même et faire encore plus de conneries que j’en avais déjà fait. La seule chose qui ne pouvait me donner aucune chance de m’en sortir, c’était un bon joint. Mais j’avais complètement rayé tout ça de mes bagages en arrivant ici, bien décidé à rester clean pour ne pas causer d’ennui à personne. Malheureusement, ça ne fonctionnait pas. Et j’en prenais même pas ! Vous vous imaginez si je me serais mis à me droguer ? J’aurais sans aucun doute fait sauter la résidence en essayant de faire des rôties et alors pleins de gens seraient morts et j’aurais terminé ma vie en prison. Non, je n’exagérais pas. Parce que la foutue situation dans laquelle je me trouvais était tellement tirée par les cheveux que ça ne me gênait même pas de tout dramatiser dans ma tête. Mais ça, c’était dans ma tête huh, alors personne ne le savait.

      « Tu t'es mis la tête à l'envers à ce point? »
      « Haha, tu peux même pas savoir comment. Je nage dans la brume depuis plusieurs jours et j’ai pas l’impression de m’en sortir. Celui qui a dit que le temps arrangeait les choses était un menteur doublé d’un drogué. Je bois tous les jours depuis 3 ans, à m'en rendre malade. C'est pas demain la veille que ça va changer, même si je le voudrais. Autant oublier ses problèmes avec un peu d'alcool... »

    Parce que plus le temps passait et plus je m’enfonçais. C’était à croire que plus le temps passait, plus je savais trouver les ennuis. J’avais toujours vu la vie comme une montagne russe : il y avait les hauts et les bas, et à chaque fois qu’on montait, on finissait par redescendre non ? Et le contraire était tout aussi vrai. Sauf que là ! Ma descente devait être longue et ne pas se terminer, parce que je n’avais pas l’impression que j’étais sur le point de remonter non plus. Que penseraient mes parents s’ils savaient tout ce qui m’arrivait ? Ma mère était un peu au courant, mais mon père non. Ils m’avaient toujours élevé pour que je sois quelqu’un de bien. Jamais pour que je devienne quelqu’un très enclin sur l’alcool, qui prenait de la drogue pour s’amuser et le plaisir de planer un peu – un peu trop même – et qui couchait avec pratiquement tout ce qui bougeait. Non, je n’avais pas vraiment de mérite sur mes dernières années d’existence, mais au moins, je ne regrettais rien. On grandissait avec nos erreurs, qu’ils disent.

      « Ce n'est pas une question d'être satisfaite ou non! C'était une connerie! Une connerie avec de terrible conséquence! »
      « La vie c’est une connerie, alors tant qu’à y rester, autant en faire comme on peut non ? Arrête de regretter, ça te mènera jamais à rien ! Si je me serais mis à regretter, j’aurais été me pendre depuis longtemps, alors vis avec tes conneries. Y’a personne qui meurt de ça.»

    Je n’étais pas quelqu’un de mal, ou encore qui jouait avec les sentiments des gens. Je faisais des erreurs comme tout le monde, mais j’avais mes valeurs bien fixes. Jamais je n’irais tromper quelqu’un si je m’étais casé. Je n’étais pas capable de jouer avec les sentiments des personnes que j’aimais et j’étais toujours honnête. Chose certaine, lorsque quelqu’un acceptait de faire partie de mon entourage – que ce soit consciemment ou non – il devait faire avec le fait que je disais tout haut et fort sans me gêner, quand je voulais. C’était souvent comme ça avec les filles que je ramenait dans mon lit : je leur faisais clairement comprendre que je ne ressentais rien pour elle et que si elles voulaient continuer, c’était à leurs risques et périls. Il y en avait plusieurs qui m’avaient foutu là en me donnant une gifle comme guise d’au revoir, mais la plupart du temps, je ne me faisais pas rembarré. Il en avait été de même pour la dame qui tenait le bar : quelle séductrice cette fille ! Et elle en pinçait pour les rockeurs. Je vous raconte pas combien de fois j’ai dû la repousser avant de finalement céder puisqu’elle me proposait le contrat qui risquait de lancer ma carrière. Je l’avais fait, mais rien de tout ça ne s’était produit. Pas de contrat, pas de gloire. Que le spectacle. Mais rien d’autre. Je ne vous raconte pas la déception.

      « C'est bon oublie ce que j'ai dis. »
      « Tu voulais que je te dises le genre de connerie que j’ai fait, c’est quelques exemples. Mais tu sais, c’est pas parce qu’on agit comme le plus grand cinglé de la terre qu’on est quelqu’un de mal pour autant. J’ai mes valeurs : et je suis certain que tu as les tiennes. On les respecte toutes, qu’on le veut ou non. J’imagine que j’ai fait autant de connerie parce que je n’ai jamais réussis à me caser vraiment avec quelqu’un qui en valait la peine, qui m’aimait autant en retour, tu vois ? Et puis, je me dis que quelqu’un qui reste enfermé chez lui par peur de faire des conneries ne vivra jamais une belle vie. On apprend et on grandit avec l’expérience. Sauf que l’expérience, on ne l’a pas en se cachant en dessous de nos doudous. »

    Sur ce, je pris une autre gorgée de bière, mes yeux se posant sur le ciel. Je pensais sincèrement ce que je disais et même si je me prenais en exemple, j’étais à peu près certain que ça s’appliquait pour Eleonor aussi. Elle n’était pas une mauvaise fille ; non. On le sentait toujours quand on avait affaire à des garces et si elle en était une, elle ne serait sûrement pas en train de perdre son temps en s’ouvrant ainsi à moi à la place de me séduire pour m’avoir dans son lit cette nuit. C’était peut-être ce qui faisait que je m’ouvrais aussi à elle. J’avais confiance, je sentais que je pouvais lui faire confiance aussi.

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Eleonor V. Cowden
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyVen 10 Juil - 18:45

    Quand on se moquait de vous à votre longueur de journée, qu'on vous disait que vous n'étiez qu'une gamine de riche, que vous aviez tout ce que vous vouliez, et qu'enfin les amis pour vous c'était clairement inutile, alors oui, cela vous forgeait un certain caractère. J'avais appris à faire face avec le temps, mais j'étais toujours sur mes gardes. Je savais que derrière un sourire d'une personne pouvait se cacher une face de personnalité détestable, j'en avais vu plein au courant de mon adolescence, et j'avouais que maintenant j'étais continuellement sur mes gardes. Les grands sourires par devant et les grands coup de poignards dans le dos par derrière, j'avais été habitué. Maintenant, je décernais facile une personne et ses intentions, tout cela grâce à un regard, je percevais ce que la personne souhaitait au fond de ses yeux. Etrange non? Mais tellement pratique! Ainsi je reconnaissais facilement les garçons qui voulaient profiter de ma petite personne, et cela me permettait de fuir assez vite en cas de piège. Je pouvais distinguer donc facilement dans les yeux de Jayden, l'homme brun assis devant moi, pas de colère, juste un sentiment de perte... Ce sentiment je l'avais tant bien de fois connu, et il ne fallait surtout pas rester seul, ainsi je lui imposais ma réponse qu'il le souhaite ou non. De plus, il commençait à noyer ses soucis dans l'alcool, et moi je savais bien qu'il pouvait y avoir des conséquences inattendus et pratiquement ingérable. Je ne voulais pas qu'il s'enfonce là-dedans, déjà car je trouvais cela pathétique même si je l'avais fait aussi, et deuxièmement car ce n'était pas la solution.

    - Haha, tu peux même pas savoir comment. Je nage dans la brume depuis plusieurs jours et j’ai pas l’impression de m’en sortir. Celui qui a dit que le temps arrangeait les choses était un menteur doublé d’un drogué. Je bois tous les jours depuis 3 ans, à m'en rendre malade. C'est pas demain la veille que ça va changer, même si je le voudrais. Autant oublier ses problèmes avec un peu d'alcool...

    A ses phrases je fronçais délicatement les sourcils. Alors pour lui c'était cela? Un petit soucis et une bouteille d'alcool à porter de main? Ca non! S'il continuer à ce rythme il finirait alcoolique et bonjour le petit bordel qui allait s'imisser dans la résidence. Déjà qu'il me déclarait que la bière n'avait plus d'effet sur lui était comme un signe d'alerte. D'un geste de main rapide, je frappais la bière qui était sur la table, posée quelques secondes plus tôt, elle tomba sur le carrelage de la terrasse et se brisa en mille morceaux. Je n'avais pas pu m'empêcher de regarder le parcours de la petite bouteille en verre, avant de poser mon regard sur Jayden. Evidemment il allait m'en vouloir, mais tant pis, je faisais cela pour son bien. Un grand sourire vint se mettre sur mes lèvres, et je levais les yeux aux ciel, en levant aussi les mains en l'air comme pour faire preuve d'innocence.

    - Elle a bougé toute seule! Non sérieusement, tu as un problème avec l'alcool là, si pour toi des milliers de bières ne te font plus rien... Tant pis pour le sol, monsieur je nettoies-tout passera par-là.

    La fin de ma voix c'était fait avec une pointe d'arrogance sans que je m'en rendes spécialement compte. Je n'y prêtais même plus attention, c'était du passé, fini... Aux oubliettes! Bref, je soupirais lentement, avant de reposer mes mains sur la table en bois. Il allait m'en vouloir pour sa bière, je le distinguais au fond de ses pupilles. Je me mis à siffler tout doucement, comme pour enlever l'atmosphère pesante qui c'était installé. C'était alors qu'il me parla des conneries que l'on pouvait faire, mes sourcils revinrent se froncer. Il ne fallait pas que je regrettes? On voyait alors que ce n'était pas lui qui essayait de supporter les nausées qui m'obstruaient, et la fatigue permanente, rajoutons aussi de ne plus manger correctement. En tout cas une chose était sûre, mes parents allaient m'arracher les yeux dès qu'ils sauraient la vérité. Après tout, j'avais été élevé dans les règles de bases de bien porter le nom de Cowden, je partais en vacances dans un pays étranger avec mon frère et me voilà enceinte, bravo! Vraiment! Je n'allais plus avoir la confiance de mon père après cela, et ne plus l'avoir, signifiait, avoir la honte permanente sur soit. Il ne parlerait alors plus de moi à ses collègues, où mentirait sur ma grossesse, en disant que j'étais partie pendant plusieurs mois à l'étranger, et quand l'enfant naitrait, cela serait une autre histoire. Je posais alors mes deux mains sur mon ventre.

    - La vie c’est une connerie, alors tant qu’à y rester, autant en faire comme on peut non ? Arrête de regretter, ça te mènera jamais à rien ! Si je me serais mis à regretter, j’aurais été me pendre depuis longtemps, alors vis avec tes conneries. Y’a personne qui meurt de ça
    - Cela se voit que c'est pas toi qui porte un enfant dans ton ventre! Moi, je porte la pièce à conviction sur mon tee-shirt! De toutes façons pour les hommes et les conneries c'est toujours rien de grave, ah! Mais dès qu'il s'agit d'une fille qui fait une connerie toute de suite c'est tout une autre histoire.
    - Tu voulais que je te dises le genre de connerie que j’ai fait, c’est quelques exemples. Mais tu sais, c’est pas parce qu’on agit comme le plus grand cinglé de la terre qu’on est quelqu’un de mal pour autant. J’ai mes valeurs : et je suis certain que tu as les tiennes. On les respecte toutes, qu’on le veut ou non. J’imagine que j’ai fait autant de connerie parce que je n’ai jamais réussis à me caser vraiment avec quelqu’un qui en valait la peine, qui m’aimait autant en retour, tu vois ? Et puis, je me dis que quelqu’un qui reste enfermé chez lui par peur de faire des conneries ne vivra jamais une belle vie. On apprend et on grandit avec l’expérience. Sauf que l’expérience, on ne l’a pas en se cachant en dessous de nos doudous.

    Avoir entendu que quelques conneries qu'il avait fait, m'avait déjà mis dans un sale état, je n'aurais jamais du savoir tout cela... Non, j'aurais du tout simplement rien demander, car je me sentais gêné par tout cela.
    Son discours par la suite me faisait légèrement rire, je ne pus m'empêcher de penser qu'il se trompait tout simplement de personnes, il aurait du dire un tel discours à BJ, cela lui aurait été fort utile pour prendre des décisions!

    - Dis plutôt cela à Billie-Joe, lui dès qu'il y a quelque chose d'adulte, il se cache sous ses peluches de canards jaunes ou de pikachus... Il ne prend pas de décisions, il fuit la réalité constamment, alors ce genre de discours, garde-les pour lui, moi je n'en ai pas besoin.

    Décidément, deuxième fois que je ne prenais pas la diminution de son prénom, à croire vraiment que je le haïssais, de me fuir ainsi, et de fuir la réalité. Pourtant je n'avais pas pu m'empêcher de tomber légèrement amoureuse de lui, mais toute ses histoires avec Dirty Diana, n'arrangeait pas les choses.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyVen 10 Juil - 22:25

    Mon caractère, je ne le tenais nulle part ailleurs de ma mère. Enfin, c’était très facile à voir lorsqu’on ne regardait que ma sœur et moi agir : nous avions exactement la même personnalité, à une exception près : j’étais colérique et elle, elle savait gérer ses impulsions comme personne. Ça, ça venait de mon père. Un homme presque impassible, toujours souriant, qui ne montrait jamais lorsqu’il était contrarié pour ne pas embêter les gens autour de lui. J’aurais bien aimé avoir cette qualité, malheureusement, je n’étais pas très bon pour cacher mes sentiments et lorsque j’étais en colère, mon caractère fonceur mêlé à mon honnêteté et mes sentiments me poussaient souvent à dire tout ce qui me passait par la tête et ne pas me laisser faire. Ces traits particuliers de ma personnalité s’étaient d’autant plus accentués lorsque j’avais commencé à vivre seul, lorsque j’avais commencé à sortir dans les bars de Vegas également. On ne pouvait pas dire que c’était la ville la plus sécuritaire des États-unis et mon bon caractère m’avait sorti de nombreuses fois de plusieurs situations embarrassantes qui auraient pu devenir dangereuses si je n’aurais pas mis mon pied à terre. J’étais loin d’être naïf et encore moins quelqu’un de facile à manipuler, mais j’étais très vulnérable lorsqu’on commençait à s’en prendre à mes sentiments. Parce qu’il était bien là mon talon d’Achille : j’étais quelqu’un de très sensible. Je savais qu’Eleonor était une fille très observatrice : elle ne m’aurait sans aucun doute pas approché si elle aurait décelé que j’étais quelqu’un qui aurait pu avoir une mauvaise influence sur elle – bien que je n’étais pas sage – et j’avais en quelques sortes peur qu’elle commence à découvrir peu à peu ce que je ressentais vraiment au fond de moi. J’étais facile à lire, mais bon sang ! Je détestais cette impression de n’avoir aucuns secrets pour personne. Quoique remarquez, avec Dirty Diana qui traînait, c’était bien difficile de rester discret maintenant : à croire qu’elle était partout. Si je la coinçait elle un jour, elle était dans un sale pétrin.

    Depuis trois ans, je buvais comme un soûlon. Rien de bien grave, mais c’était le seul échappatoire raisonnable que je m’étais trouvé pendant les années où j’avais été à Vegas. J’étais très loin d’être un alcoolique ou encore d’avoir une addiction à l’alcool et je savais très bien me contrôler. Pour les nombreuses fois où j’avais fait des excès, c’était bien parce que je le voulais ou que je m’étais complètement abandonné, quitte à en payer les conséquences. Je n’étais pas le genre de personne qui s’apitoyait sur son sort dès qu’elle faisait la moindre erreur : au contraire, je vivais avec et je les endurais. Il m’arrivait même de les répéter, à croire que j’étais masochiste. J’avais même réussi à me débarrasser complètement des drogues dès le premier jour où j’étais rentré dans la résidence, et pourtant, ça aussi, j’en prenais très régulièrement lorsque je faisais la fête. J’avais déjà fait une overdose, et frôlé une deuxième. Malheureusement, Eleonor décida qu’elle en avait assez de me voir boire comme un trou et dès que je posai ma bière sur la table, elle lui assigna un coup, qui la fit tomber par terre. Je pris quelques secondes avant de réagir puis je fronçai les sourcils : merde ! J’avais payé pour cette bière moi ! Oui bien sûr enfin, elle était une vacancière : elle ne connaissait plus vraiment la valeur de l’argent depuis qu’elle était entrée ici après tout, elle avait tout à volonté. Mais à la place de chialer, mon sourire s’agrandit et je sortis mon portable :

      « Elle a bougé toute seule! Non sérieusement, tu as un problème avec l'alcool là, si pour toi des milliers de bières ne te font plus rien... Tant pis pour le sol, monsieur je nettoies-tout passera par-là. »
      « Bonne idée, je vais l’appeler tout de suite. La patronne va me crier dessus si le parquet est sale demain matin. »

    Il était là le point faible, je le savais. Merci Dirty Diana. Oui bon, je n’allais pas le faire pour de vrai, mais lui faire regretter un peu d’avoir cassé ma bière. Rien de bien cruel. Juste un peu sadique. Enfin et puis quoi : je connaissais BJ. Il était sans aucun doute l’ami le plus fidèle que j’avais dans cette résidence – excluons Lyam et September qui prenaient une catégorie à part à eux tout seuls – et je savais exactement ce qui se passait, juste à les voir agir tous les deux. D’ailleurs, l’arrogance dans la voix d’Eleonor lorsqu’elle prononça le surnom de Billie-Joe me fit que sourire encore plus, confirmant tout ce dont je doutais depuis que j’avais lu l’article de Dirty Diana. Le pauvre : je le savais gamin comme dix et voilà qu’il se retrouvait pris dans une histoire amoureuse compliquée. On devrait s’asseoir ensemble un de ces jours, pour en discuter. Je crois que nous aurions tous les deux une discussion très intéressante sur les problèmes de cœur. Moi qui en pinçais pour mon meilleur ami, lui qui était aux prises avec deux filles… Décidemment, les employés de cette résidence n’étaient pas épargnés. Mais est-ce que je devais vraiment regretter tout ce que j’avais fait à Lyam depuis que j’étais arrivé ? Non, certainement pas. Je ne voulais pas regretter : c’était que les pleurnichards qui le faisaient et j’en avais horreur. Sans même le vouloir, j’étais en train de faire une morale à ma façon à Eleonor, mais bon tant pis. Elle en faisait bien ce qu’elle voulait : je n’étais pas un exemple à suivre après tout. Toutes les conneries qui existaient sur la terre, je les avais toute faites. J’avais parcouru tout l’éventail de « comment ruiner sa vie » en seulement trois ans. Et pourtant, j’étais encore vivant.

      « Cela se voit que c'est pas toi qui porte un enfant dans ton ventre! Moi, je porte la pièce à conviction sur mon tee-shirt! De toutes façons pour les hommes et les conneries c'est toujours rien de grave, ah! Mais dès qu'il s'agit d'une fille qui fait une connerie toute de suite c'est tout une autre histoire. »
      « Tu le regrettes ? »

    Qu’est-ce que vous vouliez que je dise de plus ? J’allais commencer à lui faire la morale parce qu’elle était enceinte ? Certainement pas. Elle faisait bien ce qu’elle voulait après tout : je n’allais pas commencer à lui dicter les bons points et les mauvais points à avoir un enfant, elle était assez grande pour le savoir. La seule chose que je voulais m’assurer, c’était qu’elle ne regrettait pas. C’était un choix important après tout.

      « Dis plutôt cela à Billie-Joe, lui dès qu'il y a quelque chose d'adulte, il se cache sous ses peluches de canards jaunes ou de pikachus... Il ne prend pas de décisions, il fuit la réalité constamment, alors ce genre de discours, garde-les pour lui, moi je n'en ai pas besoin. »
      « Je suis pas le genre à servir ces discours pour m’amuser. BJ l’aura lorsqu’il décidera de venir s’asseoir avec moi et de s’ouvrir comme tu viens de le faire. Si tu ne veux pas assumer, alors c’est à toi de faire comme tu veux. Je vais pas te tordre un bras… »

    Je soupirai longuement, replongeant mon regard dans le sien. Je savais que je n’étais pas très doux avec elle, mais je ne voulais pas prendre des pincettes non plus. J’avais l’impression qu’elle ne voulait pas l’enfant, mais qu’elle le gardait quand même et qu’elle continuait de se plaindre de ses erreurs. Ça me pompait, mais je ne le montrais pas. Mon air était impassible. Je n’avais rien contre Eleonor, même que si elle me disait qu’elle tenait absolument à garder son enfant, je la supporterais. Après tout, elle était une fille bien et elle méritait de ne pas être rejetée par tout le monde juste à cause d’une erreur. De toute façon, je n’avais pas de rôle dans toutes leurs petites histoires et j’avais déjà assez des miennes, alors je ne commencerais certainement pas à juger tout le monde. Je n’étais pas mieux que personne.
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Eleonor V. Cowden
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptySam 11 Juil - 13:20



    - Bonne idée, je vais l’appeler tout de suite. La patronne va me crier dessus si le parquet est sale demain matin.

    Mon sang ne fit qu'un tour quand je le vis sortir son téléphone portable. Il n'allait pas faire cela quand même? Je ne voulais pas croiser les yeux de BJ, on ne c'était plus croisé depuis la véranda, et qu'adviendrait-il si on se revoyait? Ce n'était pas avec lui que l'on pouvait discuter, il fuyait dès que cela devenait trop réel, comme s'il voulait rester dans un monde enfantin avec des pokémon partout en ne voulant pas se concentrer sur la réalité. On était tellement différents que je me demandais maintenant comment on avait pu se supporter tout ce temps? J'avais les pieds sur terre malgré que j'aimais bien rire, mais lui n'était jamais sérieux et faisait des crises pour rien. Certes, au début c'était assez marrant, mais maintenant... C'était lourd. Surtout que depuis que j'avais appris cette grossesse, je devais murir en peu de temps, pour prendre sur moi de nouvelles responsabilités, dont celle où j'étais une future maman. Je n'avais pas le droit à faire des erreurs de débutante en mettant le risque de mettre la vie de mon futur enfant en danger. Quand je voyais le risque que certains prenaient dans leurs vies, je savais qu'il ne fallait pas que je fasses les mêmes bêtises. Déjà pour moi, l'adolescence était finie, out les soirées arrosées, et les comportements stupides, je devais murir assez rapidement. Ainsi, j'avais pris sur moi et j'avais brisé la bière de Jayden, tout simplement car je trouvais cela complètement stupide de se comporter ainsi... Sauf que je le regrettais, il voulait appeler BJ pour qu'il rammene ses fesses pour nettoyer, et pour moi c'était tout simplement bonnement hors de question, quitte à enfiler moi-même une tenue de ménage et de tout nettoyer.

    - C'est bon... Je peux nettoyer si tu veux. Puis, BJ doit surement dormir avec sa peluche canard jaune dans ses bras.

    Cela je n'en savais rien, mais cela ne m'étonnerait pas de mon meilleur ami, enfin, si je pouvais l'appeler encore ainsi. Je souriais rien qu'à l'idée de le voir dormir avec une peluche de canard jaune avec un bec orange dans les bras, le serrant contre soi, et habiller d'un pyjama bleu avec plein de pikachu dessus... Il faudrait que j'aille vérifier cela un jour. N'empêche, je ne voulais pas le croiser, du moins pas présentement... Je savais qu'on devait faire le point chacun de notre côté, et sans doute l'article de la blogueuse n'arrangeait rien les choses. Cette Chelsea qui était-elle pour BJ? Une ex petite amie? Une cousine? Je ne savais rien, en tout cas comment Dirty Diana insinuait bien les choses, il y avait beaucoup plus que de l'amitié entre ces deux-là, et rien que de penser cela je sentis une boule se formée dans mon ventre. Etais-je à ce point jalouse? Il fallait le croire, je ne voulais tout simplement pas que l'on m'arrache BJ de ma vie, si j'avais tenu autant de temps dans la résidence, c'était en parti grâce à lui et ses bêtises... J'avais déjà perdu Elwin, je n'allais pas me mettre à perdre une autre personne chère, je ne le supporterais pas. J'avais alors déclaré sans le même le vouloir que j'étais enceinte à Jayden, j'aurais cru qu'il réagirait autrement, mais tout ce qui lui traversa l'esprit était une question dès plus stupides. C'était simple, cela ne se posait pas comme question. Je plissais les yeux une nouvelle fois, en le regardant intensément, une pointe noire en même temps au fond de mes iris.

    - Tu le regrettes ?
    - Cela ne se pose pas comme question. C'est comme si je te disais: Tu regrettes d'avoir mis cette fille enceinte? Si tu dis oui, tu passes pour un parfait connard, et si tu dis non, tu ne sais pas enfin de compte quoi penser de toute cette histoire, car tu es simplement déboussolé. Donc pour te répondre, oui, car je suis jeune et que j'avais des projets d'avenir, mais non, car ce bébé est sans doute la personne qui m'aimera le plus. Cela te satisfait comme réponse?

    Il y avait des avantages et des inconvénients, je le savais pertinemment mieux que quiconque. Mais était-ce pour autant de gâcher le reste de jeunesse que j'avais? Mais quelle jeunesse?! Je n'avais jamais été une lycéenne que l'on pouvait dire normale, toujours solitaire à se faire rejeter car vous étiez descendante d'une famille riche et connue en Angleterre. Non, je voulais tout simplement devenir plus adulte, et avoir ma propre vie sans rendre de compte à personne... oui, c'était devenu cela mon ambition. Alors, quand je réfléchissais bien, ce bébé était tout simplement la meilleure chose qui pouvait m'être apportée. Je continuais d'ancrer mon regard dans le sien, ne le lâchant pas un instant comme j'avais l'habitude de faire depuis que j'étais plus jeune, écoutant ses paroles avec attention.

    - Je suis pas le genre à servir ces discours pour m’amuser. BJ l’aura lorsqu’il décidera de venir s’asseoir avec moi et de s’ouvrir comme tu viens de le faire. Si tu ne veux pas assumer, alors c’est à toi de faire comme tu veux. Je vais pas te tordre un bras…
    - Et toi tu assumes Jayden? Je suis sûre que tu dis aux gens que oui tu assumes parfaitement toutes les conneries que tu as fait, mais qu'au fond de toi cela te ronges... Car tout le monde à une part de culpabilité en soi, et je suis sûre que par moment tu aimerais bien te terrer quelque part et te faire oublier.

    J'étais loin de me laissé faire, certes par moment j'encaissais sans dire un mot, mais là non. On aurait dit qu'il se croyait fort, plus fort que tout le monde et infliger des morales comme cela lui faisait du bien. Qui était-il pour jugé? Car il était comme tout le monde, voir pire que tout le monde vu ce que j'avais entendu quelques minutes auparavant.
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Jayden E. Hans
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptySam 11 Juil - 23:14

    Je savais comment aller chercher le point sensible de la pauvre petite Eleonor. Malheureusement pour elle, son amour envers BJ était peut-être un peu trop voyant. Même si je ne savais pas en détail ce qui s’était passé entre eux – j’en savais sûrement déjà assez juste à lire les articles de la soi-disant Dirty Diana – sa jalousie était assez claire pour me faire comprendre ce qui se tramait. Je n’étais pas très bon pour lire les sentiments des autres, mais je n’étais pas un ignorant non plus. Je savais à quoi ressemblais de la jalousie et là c’était clair qu’elle en montrait. Juste à voir la façon dont elle prononçait le nom de mon collègue, il n’y avait rien d’autre que de la pure amertume et une colère refoulée. Ça me faisait sourire dans un sens, parce qu’elle ne semblait pas réaliser à quel point elle se trahissait de la sorte, mais je n’étais pas méchant. Je n’allais certainement pas aller répéter toute notre conversation à BJ dans les cuisines demain. Après tout, je n’avais pas vraiment envie qu’elle aille tout raconter ce que je lui avais dit non plus. J’avais déjà une mauvaise réputation dans cette place, je ne voulais pas passer en plus pour le drogué qui ne savait pas faire autre chose que boire pour oublier ses problèmes. Quelqu’un m’aurait étiqueté de la sorte trois ans auparavant, je n’en aurais certainement pas fait un plat, mais maintenant, cette description de moi ne s’accordait plus du tout avec ce que je voulais être et encore moins avec ce que je voulais faire. Malheureusement, je savais que les murs avaient des oreilles dans cette foutue résidence et j’en avais marre d’avoir cette nette impression de devoir me cacher pour pouvoir vivre tranquille. L’été ne faisait que commencer et je sentais qu’on n’était pas sorti de toute cette histoire pour encore bien longtemps. Décidemment, si j’aurais su que j’aurais à faire face à autant de dilemme… À croire que le destin voulait enfin que je me stabilise et que j’arrête de faire l’imbécile. Le problème était bien que je ne savais toujours pas comment tout remettre au beau fixe et je ramais toujours un peu. Être diplomate n’avait jamais été mon fort.

      « C'est bon... Je peux nettoyer si tu veux. Puis, BJ doit sûrement dormir avec sa peluche canard jaune dans ses bras. »
      « Ça va sécher. »

    La pauvre devait avoir eu la peur de sa vie et je me dis alors que ma vengeance était achevée. Après tout, c’était bien à cause d’elle si je n’avais plus rien à boire. Depuis le début des vacances, j’avais rarement touché à ne serait-ce qu’un verre d’alcool et maintenant que je me le permettais, quelqu’un m’enlevais carrément mon droit sous le nez. Si ce n’était pas cruel, alors je ne savais pas ce que c’était d’autre. Après tout, une fille dans son genre, que je connaissais à peine, n’allait tout de même pas commencer è me dicter ce qui était bon ou mauvais pour moi ? Je croyais bien qu’après toutes les expériences que j’avais pu traverser en étant à Vegas, j’avais une très bonne notion du mauvais et du bien, même si souvent je me laissais emporter vers le coté le plus sombre. Mais c’était bien parce que je le voulais… Il n’y avait jamais rien de mal à se laisser aller un peu de temps en temps. Tant qu’on était capable d’assumer ses erreurs. C’était sans aucun doute pourquoi j’étais aussi collé à l’idée de la culpabilité et que je tentais de le faire comprendre à Eleonor. Il était clair que j’étais resté surpris lorsque la brunette m’avait en quelques sortes annoncé qu’elle était enceinte, mais que vouliez vous que je dise ? Que je fasse ? Lui sauter au bras alors qu’elle était encore un peu mélangée à propos de tout ça ? Si elle me disait qu’elle allait tout supporter, alors j’allais l’épauler. Je n’étais pas le genre à juger les gens par leurs actes – et j’étais sans aucun doute la personne la moins bien placée pour le faire. Malheureusement, elle ne prit pas ma question dans le bon sens et si des couteaux auraient pu sortir de ses yeux, je serais sans aucun doute mort depuis plusieurs secondes.

      « Cela ne se pose pas comme question. C'est comme si je te disais: Tu regrettes d'avoir mis cette fille enceinte? Si tu dis oui, tu passes pour un parfait connard, et si tu dis non, tu ne sais pas enfin de compte quoi penser de toute cette histoire, car tu es simplement déboussolé. Donc pour te répondre, oui, car je suis jeune et que j'avais des projets d'avenir, mais non, car ce bébé est sans doute la personne qui m'aimera le plus. Cela te satisfait comme réponse? »
      « C’est pas à moi qu’il faut que tu poses la question. Quoique je dise, tu feras ce que tu veux de ce bébé. Mais si tu regrettes, alors je ne vois pas ce que tu fais ici. Et si au contraire, tu ne regrettes pas, alors saches que ma porte sera toujours ouverte si tu as besoin d’aide. Je sais que c’est pas facile ce genre de trucs... »

    Les yeux d’Eleonor ne quittaient pas les miens, mais je n’allais pas pour autant m’arrêter de la regarder. Je n’avais pas peur de fixer quelqu’un dans les yeux et encore, ça ne me mettait pas du tout mal à l’aise. Sauf que c’était à mon tour de m’en prendre plein la gueule et ça, je ne m’y attendais pas vraiment. Jamais personne n’était venu me mettre mes erreurs en plein visage en m’accusant de les avoir commises et de ne pas les regretter aujourd’hui. Dans mon cas, ne pas se sentir coupable ne voulait pas dire qu’on avait pas de cœur, mais plutôt dire qu’on avait une confiance en soi inébranlable et que si jamais on venait à faire une autre erreur, on irait pas se jeter en bas d’un pont. Pendant longtemps, je n’avais pas assumé ce que j’étais devenu. Pendant longtemps je m’étais drogué pour oublier qui j’étais, ce que j’avais fait, ce que j’avais vécu, pour arrêter d’avoir mal. J’étais quelqu’un de trop sensible et pendant longtemps, je n’avais jamais eu la force de faire face à mes erreurs. Mais je m’étais forgé un caractère à tout épreuve avec le temps. En entendant les propos d’Eleonor, mes yeux se remplirent d’une haine sans pareil et je claquai les paumes de mes mains sur la table, me relevant d’un coup, me penchant vers en avant pour mettre mon visage à deux centimètres du sien. Ma voix ne se fit pas forte, mais sifflante, cassante, froide et catégorique.

      « Et toi tu assumes Jayden? Je suis sûre que tu dis aux gens que oui tu assumes parfaitement toutes les conneries que tu as fait, mais qu'au fond de toi cela te ronges... Car tout le monde à une part de culpabilité en soi, et je suis sûre que par moment tu aimerais bien te terrer quelque part et te faire oublier. »
      « Tu penses que j’ai fui à Vegas pour faire quoi ? Tu penses que j’ai fait une overdose pour quoi exactement ? On se drogue pas à tous les jours pour le plaisir, on boit pas que pour faire le fendant et on couche pas avec la première venue juste pour le plaisir de dire qu’on est un charmeur… Sauf qu’aujourd’hui, je suis plus ce Jayden là, tu comprends ? Et je regrettes aucune, mais absolument aucune, des conneries que j’ai pu faire, parce que si ça ne serait pas arrivé, j’aurais jamais pris conscience de celui que j’suis vraiment. Alors arrête de me dire que je n’assumes pas… Parce que tu sais fichtrement pas de quoi tu parles en me pointant de la sorte… »

    Et voilà : il était là mon talon d’Achille, ma faiblesse, le point sensible dont je ne donnais pas l’accès à personne. Mais Eleonor avait été le chercher sans même le vouloir et maintenant, je me sentais complètement à l’envers. J’avais envie de crier, de pleurer, de rire et j’ignorais pourquoi. D’un geste brusque, je brisai le contact visuel que j’avais avec la brunette en m’éloignant rapidement, passant mes mains dans mes cheveux corbeaux, les laissant glisser jusqu’à mon visage dans un soupir désespéré. Il ne fallait pas que je me montre faible, il fallait que je reste fort. Mais rester là à affronter Eleonor ne me mènerait jamais à rien, si ce n’était qu’à me mettre dans un état encore pire que celui dans lequel j’étais. Je risquais de craquer si je ne me calmais pas, de tout foutre en l’air et de tout abandonner. Toute la retenue dont j’avais fait usage, toute la force que j’avais utilisée pour changer, tout ça… Je risquais de tout laisser partir et de ne plus pouvoir revenir en arrière. Sans rajouter un mot, j’allais m’asseoir dans les escaliers qui descendaient dans le jardin, mes coudes posés sur mes genoux, mes mains pendant dans le vide, ma tête calée par en avant. Je ne m’étais certainement pas attendu à ça.
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MessageSujet: Re: renegade ▬ jay&ele   renegade ▬ jay&ele EmptyDim 12 Juil - 20:36

    Comment ne pas connaître mon point faible? Il faut dire que ce n'était point difficile, le fait que Dirty Diana étalait la vie des gens sur son blog comme quand on écrivait des tonnes de mots sur un papier, c'était facile pour savoir tout de la vie privée d'une personne en particulier. Si on avait un ennemi, alors c'était simple, on pouvait le faire faillir à tout moment avec les révélations. Pour moi cela n'était pas facile de toucher le point sensible, il avait un prénom, Billie-Joe. J'étais assez tourmentée par cette histoire, et le fait de toujours y penser me déclenchait des haut-le-cœur comme pas possible. Cette rupture, ce froid, me transperçait le cœur à chaque fois que j'avais le don d'y penser... Mes réflexions n'étaient pensées que sur mon meilleur ami, que faisait-il? Ou était-il? Je n'arrêtais pas de vouloir être près de lui, comme si sa présence m'était indispensable, mais... elle l'était. Il avait toujours eu ce don de me faire sourire malgré que les larmes s'emparaient de moi, comme si, il n'y avait que lui pour découvrir la véritable faille que je cachais depuis tant d'années. C'était BJ... Un gamin dans un corps de jeune adulte, mais tellement attachant que l'on ne pouvait pas le détester... Je disais que je le détestais présentement, mais c'était faux, car au fond de moi, mon cœur battait toujours pour lui, comme si chaque pulsation lui était destinée, et qu'une pensée s'en allait pour le rejoindre. Toutes ses ivresses de sentiments étaient souvent insupportable, mais moi je réussissais à tout surmonter, par amour? Sans doute.

    C'était rassurant d'un côté que Jayden n'appelle pas Billie-Joe, de toute façon s'il l'avait fait, j'aurais pris mes clics et mes clacs et il ne m'aurait pas revu de suite. Oui car certes, j'aimais mon meilleur ami, mais je ne me revoyais pas faire un face à face tout de suite... Il me faudrait quelques temps, enfin pas que pour moi mais pour nous deux. Présentement, mon regard c'était fait plus sombres, mes yeux plissés. S'il y avait eu des éclairs au plus profonds de mes iris ce pauvre Jayden aurait tout simplement était foudroyé sur place. Ce n'était pas que je l'avais cherché, c'était tout simplement que je n'admettais pas qu'il me considère ainsi. De toute façon ce n'était pas lui qui porterait les enfants un jour, alors comment pouvait-il savoir? Les nausées, la fatigue il ne connaitrait pas de toute manière!

    - C’est pas à moi qu’il faut que tu poses la question. Quoique je dise, tu feras ce que tu veux de ce bébé. Mais si tu regrettes, alors je ne vois pas ce que tu fais ici. Et si au contraire, tu ne regrettes pas, alors saches que ma porte sera toujours ouverte si tu as besoin d’aide. Je sais que c’est pas facile ce genre de trucs...
    - Non tu ne sais pas. Tu ne connaitras jamais ce que c'est de porté un enfant et tout ce qu'y a derrière c'est à dire: nausées, fatigues, humeur changeante en quelques minutes... Non, toi tu es un homme... J'adore car à chaque fois c'est: je sais que c'est pas facile. Mais non vous savez rien, vous les hommes, tout simplement car si on vous mettrais dans un corps de femme vous vous suiciderez à la fin.

    De suite, j'avais mis ses erreurs sur le tapis, voulant savoir si oui ou non il regrettait son comportement du passé. Car ne le cachons pas, se droguer et en plus avoir des relations sexuelles avec une femme mariée était loin d'être un exemple d'amertume. Dès la fin de mon dernier mot, il c'était levé, claquant ses mains sur la table en bois et approchant mon visage du mien, d'un air assez menaçant. Je n'étais pas rassurée, mais je ne le montrais pas au contraire, j'accrochais mon regard au sien, plissant mes yeux légèrement, en écoutant attentivement ce qu'il avait à me dire. Il m'avait jugé non? Pourquoi n'était-il pas content que j'en fasses de même? San s doute avait-il encore des choses plus profondes et noires à cacher. Un secret? Lequel?

    - Tu penses que j’ai fui à Vegas pour faire quoi ? Tu penses que j’ai fait une overdose pour quoi exactement ? On se drogue pas à tous les jours pour le plaisir, on boit pas que pour faire le fendant et on couche pas avec la première venue juste pour le plaisir de dire qu’on est un charmeur… Sauf qu’aujourd’hui, je suis plus ce Jayden là, tu comprends ? Et je regrettes aucune, mais absolument aucune, des conneries que j’ai pu faire, parce que si ça ne serait pas arrivé, j’aurais jamais pris conscience de celui que j’suis vraiment. Alors arrête de me dire que je n’assumes pas… Parce que tu sais fichtrement pas de quoi tu parles en me pointant de la sorte…
    - Et toi? Tu savais de quoi tu parlais en me pointant de même? Non, alors tu vois ce que cela fait Jayden... Cela t'apprendras de juger les gens sans les connaître, comme je viens de le faire présentement. Tu n'as pas aimé, moi non plus, on est quitte.

    Le contact visuel se rompit, et j'attendais un peu, Jayden s'éloigna pour s'asseoir sur les marches de la terrasse qui menait au jardin, déboussolé. Avais-je donc trouver une faille sans le vouloir dans sa petite personne? Sans doute. Je me levais à mon tour, mais ne prit pas sa direction. Je resta un instant à le regarder, il était dos à moi.

    - Je te laisses méditer Jayden. Bonne nuit.

    Sur ce, je quittais la terrasse pour retourner à l'intérieur de la résidence.


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